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4 décembre 2007 2 04 /12 /décembre /2007 03:01

La rédaction de la revue met en ligne un texte très éclairant de l'économiste Annie Vinokur.

Ce texte d’Annie Vinokur, est à paraître dans le numéro 2 de la Revue de la régulation, Capitalisme, Institutions, Pouvoirs. Compte tenu de l’actualité, nous le mettons en ligne en avant première

 

http://regulation.revues.org/document1783.html 

Référence électronique

Annie Vinokur, « La loi relative aux libertés et responsabilités des universités : essai de mise en perspective », Revue de la régulation, n°2, janvier 2008, Varia, [En ligne], mis en ligne le 28 novembre 2007. URL : http://regulation.revues.org/document1783.html. Consulté le 04 décembre 2007.

Auteur

Professeur émérite de sciences économiques, Université de Paris X, vinokur AT u-paris10.fr

  Plan

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4 décembre 2007 2 04 /12 /décembre /2007 02:48

Pour une autre réforme de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche,
 ensemble le 6 décembre.

 Les  organisations syndicales, associations et collectifs signataires,  appellent  à  faire  de  la  journée  du  6  décembre 2007 une journée  nationale  d'action  pour  une  autre  réforme  de  la recherche et de  l'enseignement supérieur.
 
Nous   y  défendrons  une  conception  de  la  production  et  de  la  transmission du savoir qui ne peut être réduite à la vision étroite et  utilitariste  imposée  par le gouvernement. C’est au nom de cette idée  que   nous   affirmons   notre  opposition  à  la  loi  "Libertés  et  responsabilités  des  universités" (LRU) et à la politique actuelle de  démantèlement   du  service  public d’enseignement  supérieur  et  de  recherche,  avec  la  mise  en  cause  du  rôle  des organismes. Cette  politique  se  traduit  également dans le choix budgétaire de 2008 que  nous dénonçons.
 
 Nous demandons une ambitieuse réorientation budgétaire et politique du  service public d'enseignement supérieur.
 Nous  exigeons  une  véritable  consultation  avec  les  personnels de  l'enseignement  supérieur et  de  la  recherche  et les étudiants. Le  gouvernement  doit  entendre  le  refus  en l'état de la LRU . Il doit  négocier.  
  
 Les  organisations  signataires  appellent  à faire de la journée du 6  décembre un temps fort de l'action.
 Un préavis de grève a été déposé par des organisations syndicales.
  
 Les  organisations  signataires appellent à manifester à Paris (départ  Jussieu vraisemblable) le 6 décembre à 14 h 30.
  
FSU (SNESUP, SNCS, SNASUB, SNEP, SNETAP)
CGT (SNTRS)
UNSA (Sup' Recherche, SNPTES)
Solidaires (Sud-Education, Sud-Recherche-EPST)
SLR
SLU

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25 novembre 2007 7 25 /11 /novembre /2007 21:01

 

 

Retour sur la commission Hetzel et le lien université emploi

Quelques morceaux choisis.

 

http://www.debat-universite-emploi.education.fr/auditions_nationales.htm

 

1)Sur la question du financement des universités au résultat d’insertion de leurs étudiants.

 

http://www.debat-universite-emploi.education.fr/fichiers_pdf/audition_cfdt_180506.pdf

 Pages 18 à 21 en particulier

Structure auditionnée : CFDT

Mme THOMAS, Secrétaire Nationale

Mme DUCARNE, Secrétaire confédérale

M. JANIN, Secrétaire confédéral

M. MORIN, Secrétaire confédéral

 

 

M. KEIGER.- En Angleterre, on demande aux universités d’être vigilantes à la

réussite.

Dans celles plus moyennes, on nous demande de réduire notre taux d'échec en

première ou en deuxième année sinon cela nous est retenu sur nos finances.

Mme THOMAS.- Je trouve l'idée excellente. Cela rejoint la nôtre sur l'évaluation

et la notation.

Vous franchissez un échelon supplémentaire qui est cette notation sociale

d'insertion, en corrélation avec les moyens que nous nous donnons. Dans le

monde moderne, ces éléments sont dans la gouvernance des entreprises comme

des institutions mais très inconnus de l’université française.

Mme HOLDER.- Vous êtes dure avec l’université. Cela pourrait s’étendre au

secondaire. L’université accueille tout le monde.

Mme THOMAS.- La situation est cependant la même.

M. HETZEL, Président.- Et le débat porte sur l’université-emploi.

 Mme THOMAS.- En Grande-Bretagne, les établissements secondaires ont les

mêmes obligations. Nous n’en avons pas, à part que le Ministre décide un jour

que les jeunes doivent être à 80 % issus d'une classe d’âge au Bac ou à 50 % du

système universitaire. Ce n'est pas suivi d'effet. Il n'y a pas de gouvernance

moderne comme cela a été suggéré.

M. LAURENT.- On se focalise sur l’université mais le problème majeur apparaît

dès l’entrée en 6ème avec 15 % des enfants qui ne maîtrisent pas les

fondamentaux. Dans les quartiers sensibles, ils sont 40 %.

M. HETZEL, Président.- Vous évoquez la gouvernance. Une contractualisation

s’effectue entre le Ministère et l'université. Que pensez-vous d’une forme

différente ? Vous semble-t-il intéressant d’en envisager d’autres avec des

regroupements professionnels, des entreprises ou les régions ? Une évolution du

système serait-elle possible sous d’autres formes de contractualisation de

l’institution universitaire, ou votre organisation syndicale pense-t-elle que c’est le

rôle de l’Etat ?

Mme THOMAS.- Cela ne nous gênerait pas. Ce serait plus acceptable par

l’opinion universitaire vis-à-vis des conseils régionaux mais plus difficile par

rapport à des groupements d’intérêt. Cela existe déjà néanmoins. Des universités

fonctionnent ainsi.

Il faut retenir la suggestion de votre collègue anglais de lier cela à de réels

critères de réussite. Il faut se donner les moyens.

Mme FRESSOZ.- Considérez-vous qu’une certaine concurrence s’affiche entre

les universités à partir de ces critères ? Contribuerait-elle à améliorer le

système ? Nous sommes dans une certaine opacité. Seriez-vous favorable à une

évaluation publique et à la possibilité de comparer les établissements ?

Mme THOMAS.- Il faut le faire.

Mme DUCARNE.- La comparaison se fait déjà mais devrait porter sur des

critères objectifs.

M. KEIGER.- Dans le Daily Telegraph, chaque année paraît le classement des

universités britanniques selon des critères différents. Figurent des colonnes

spéciales : nombre de personnes trouvant un emploi un ou trois ans après, une

autre sur la valeur ajoutée, donc à propos des catégories socioéconomiques les

plus difficiles.

Pour Oxford et Cambridge, on est déjà...

Mme THOMAS.- …On touche à la « hight society ».

Mme DUCARNE.- On retombera de nouveau sur la question du dialogue social.

Il faudra se laisser du temps pour élaborer ces critères et les négocier avec les

partenaires.

M. LAURENT.- Vous devez être moteur dans cette affaire.

Mme THOMAS.- Comme d’habitude ! Il n'y a pas de difficulté.

 

Voir sur le blog l’article sur le financement vu par le Président Sarkozy dans la lettre de cadrage à sa ministre.

http://snesup-evry.over-blog.com/article-13500204.html

 

2)Réaction d’un patron à propos des études de lettres ou sciences humaines et sur la comparaisons entre la France et l’Angleterre à ce sujet (c’est plus intelligent que les propos de journalistes ou de quelques EC d’Evry….) pages 15 à 20…

 

http://www.debat-universite-emploi.education.fr/fichiers_pdf/audition_MEDEF.pdf

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25 novembre 2007 7 25 /11 /novembre /2007 16:34
Wiki sur la mobilisation dans les universités :
>
> http://www.eurowiki.com/lru/index.php?title=Universit%C3%A9s_mobilis%C3%A9es
>
> Ce site fonctionne selon le même principe que Wikipedia : il permet à
> chacun de créer de nouveaux articles et de modifier les articles existants.
> Pour publier, il suffit de cliquer sur "créer un compte" et de
> s'inscrire avec une adresse mail valide.
Communiqué par les étudiants en lutte.


COMMUNIQUE DE PRESSE DE LA COORDINATION NATIONALE DE LILLE
24-25 NOVEMBRE 2007

La coordination nationale regrette le choix de la direction de l'UNEF 
de quitter la coordination, en raison de l'invalidation d'une dizaine 
de délégués, membres de sa majorité, qui faisaient partie de 
délégations litigieuses. Nous avons appelé les mandatés dûment élus à 
réintégrer la coordination.

Les 222 mandatés présents, notament plus de 30 militants de l'UNEF, 
et de nombreux étudiants syndiqués et non syndiqués, ont continué 
leurs travaux.  La coordination nationale et les étudiants continuent 
la lutte pour l'abrogation de la LRU.

Pour la prochaine coordination nationale, nous invitons tous les 
étudiants qui seront dûment mandatés par leur Assemblée Générale à 
être présents et à remplir leur mandat , qu'ils soient membres de la 
direction de l'UNEF, de toute autre organisation, ou qu'ils soient 
non syndiqués. La coordination nationale, par le biais de ses 
représentants, est disponible pour toute discussion permettant 
d'aller dans ce sens.

Nous appelons à travailler dans l'unité au retrait de la loi 
Pécresse, la coordination nationale étant la seule instance 
représentative des étudiants mobilisés, tant auprès du gouvernement 
que des médias.

Voir aussi deux articles du monde

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3224,36-982310@51-972969,0.html

 

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-823448,36-981673@51-972969,0.html
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23 novembre 2007 5 23 /11 /novembre /2007 16:48
 

Nous pouvons ne pas être d'accord avec la CPU, il reste que les présidents actuels ont été  élus par des conseils dans le cadre de l'ancienne loi par les collègues, les personnels et les usagers. 

Nous avions toujours reconnu cette réalité même si nous la critiquions par'fois, de plus de nombreux membres de la CPU sont issus de nos rangs ou sont des collègues proches des syndicats et souvent du notre.
Nous ne pouvons pas considérer la CPU comme une assemblée de vieux réacs stipendiés par Sarkozy.
Nous sommes aussi très conscients qu'il n'existe pas une unanimité entre les 90 présidents, mais il reste qu'il se dégage une tendance.
Par ailleurs la presse s'est faite l'écho de réactions comme celle de P12  ou d'autres universités où les positions de nos propres camarades du BN du Snesup ne vont pas jusqu'à la rupture avec la direction sur le sujet de la LRU ou de la recomposition du paysage universitaire puisqu'ils appelaient clairement à intégrer le PRES proposé par Marne dont la condition était la rupture avec nous et le PRES Universud.

Nous avons aussi noté que certains CA comme à Lille se sont prononcés contre la LRU mais force est de constater que beaucoup de collègues qui ont la préoccupation du service public, de l’université comme lieu d ‘élaboration du savoir et même de l’insertion professionnelle de leurs étudiants n’abordent pas la question en pour ou contre la LRU.

Ils ont la préoccupation des moyens et de la réorganisation de l’enseignement supérieur  et sont particulièrement attentifs à la conclusion de la  déclaration de la CPU : « Mais pour qu’autonomie ne rime pas avec désengagement de l’Etat, la CPU réaffirme la nécessité de mener en parallèle le chantier de la réforme et le renforcement des moyens publics attribués aux universités. »

C’est un point sur lequel nous appelons à être particulièrement vigilants dans la préparation des élections et dans le mandat donné au président comme étant aussi notre représentant à la CPU.


Universités : non à la politique du pire 23/11/2007
 

Les présidents d’Université s’opposent au blocage de leurs établissements car ils remettent en cause cela même sans quoi l’université n’est rien : la construction et la diffusion du savoir.

La CPU s’oppose à cette politique du pire qui consisterait à abandonner ou même à amender la LRU. La France connaîtrait alors en moins de dix ans un système universitaire à plusieurs vitesses. Depuis le début, la CPU a estimé nécessaire de soutenir la loi LRU parce qu’elle correspond à ses propres propositions, bien antérieures au contexte actuel. Si la LRU est amendée ou abrogée, la France connaîtrait un système universitaire à plusieurs vitesses, au détriment d’un vrai service public, maintenu, efficace, et soucieux de la réussite de tous ses étudiants.

Mais pour qu’autonomie ne rime pas avec désengagement de l’Etat, la CPU réaffirme la nécessité de mener en parallèle le chantier de la réforme et le renforcement des moyens publics attribués aux universités.

Deux interventions du Bureau de la CPU dans la presse résument cette position de la CPU.

Les Echos (opinion libre) du 19/11/07

Le Mensuel de l'Université (interview filmée) du 15/11/07

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22 novembre 2007 4 22 /11 /novembre /2007 08:20

Université d'Evry : Cette fois ils ont voté CONTRE le blocage

La mobilisation ne faiblit pas à l'Université d'Evry où près de 400 élèves assistaient hier midi à leur 5ème assemblée générale depuis le 9 novembre dernier, date du début de leur mobilisation contre la loi LRU. Mais au terme d'un nouveau long et passionnant débat ils ont sans hésitation et à une large majorité voté contre le blocage mais pour la grève reconductible

Sans doute fatigués pour certains par deux nuits consécutives d'occupation des locaux puis par la participation à la manif parisienne de la veille, c'est un amphi étonnement calme qui a accueilli hier midi les quelques 400 étudiants venus une nouvelle fois débattre sur cette fameuse Loi LRU qui les inquiètent tant.


Des débats qui se répètent


Pendant près d'une heure et demi, les orateurs se sont succédés à la tribune pour faire part une nouvelle fois de leur point de vue et parmi les réflexions recueillies par la rédaction beaucoup avaient trait à ce qu'ils pensent avoir compris de la philosophie de la Loi.


Travailler plus...pour penser moins!


Ont ainsi fleuri des commentaires comme, "on ne veut pas être productif à court terme", ou encore "maintenant ils voudraient qu'on travaille plus pour penser moins".


Etudier où je veux


Beaucoup se sont aussi interrogés sur ce que deviendront leurs diplômes, "il y a déjà un vrai problème de concurrence, notre diplôme d'histoire vaut moins que celui de la Sorbonne", tandis que d'autres veulent pouvoir continuer d'aller dans l'université de leur choix pour y suivre les études de leur choix, "l'université doit nous permettre de comprendre le monde dans lequel on vit".


Non à une Fac d'excellence en biologie


Des questions aussi sur les motivations des entreprises à financer les universités, "à qui croyez vous que les entreprises vont donner de l'argent?", ou sur le refus qu'Evry soit dédiée aux sciences dures, "on ne veut pas d'une fac d'excellence en biologie à cause de Génopole".


Financement par les entreprises: ça peut marcher !


Des voix se sont aussi exprimées en faveur de la Loi, ainsi ce doctorant en informatique de l'INT, chargé de TD à l'université d'Evry, venu rassurer les étudiants, "je peux témoigner de ce qui se passe quand des entreprises financent, ça peut marcher. Je ne suis pas pour l'abrogation de la Loi mais c'est vrai qu'il manque des gardes-fous concernant le financement, mais on a besoin d'argent et il y a plein de choses à mettre en place pour que ça se passe bien, c'est à nous de fixer nos principes et nos exigences et de les imposer (...)".


Ni autodafé, ni boycott des examens...


Au terme de ce nouveau débat les étudiants ont finalement laisser tomber les propositions d'actions plus ou moins farfelues qui avaient émaillé les débats pour se concentrer sur deux votes jugés importants : la grève et le blocage.


Oui à la grève, non au blocage


La poursuite d'une grève reconductible a été approuvée à une très large majorité, tandis que le blocage a été rejeté avec autant d'enthousiasme.


Encore une AG


Parmi les membres du comité de mobilisation et de l'Unef, plusieurs ont refusé de voter le blocage ou se sont abstenus estimant que le moment n'était pas venu d'utiliser ce moyen jugé ultime. De plus la légitimité d'une telle action reste à démontrer compte tenu du nombre de participants aux AG.

Prochaine AG, lundi à 13h.

Ces informations proviennent de BOOCAN.Com Lettre d’information de l’Essonne que nous tenons à temercier et que nous vous invitons à découvrir.

La lettre d'information institutionnelle, politique & économique de l'Essonne 

http://www.boocan.com/boocan/com91.nsf/MAWACCU?Openform

 

http://www.boocan.com/Boocan/Artabo913.nsf/MAWU?openform&R=UNE=R

 

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19 novembre 2007 1 19 /11 /novembre /2007 23:58

 

Nous présentons ci-dessous une sélection de liens pour vous aider à vous repérer dans le monde des organisations étudiantes et leurs liens avec les partis politiques ou les tendances de ces derniers.

Le jeu de piste est parfois impossible dans les sous tendances de l’extrême gauche, du PCF et de la myriade d’organisations se réclamant du trotskisme ou du communisme. Les liens avec les tendances du PS ou la CFDT sont mieux identifiés pour l’UNEF, Cé et les organisations de lycéens FIDEL et UNL.

-les organisations étudiantes

-les organisations lycéennes

-les sites des organisations étudiantes

http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/0/02/34/72/Pour-y-voir-un-peu-clair-dans-les-organisations---tudiantes.doc

 

  http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/0/02/34/72/Pour-m--moire.doc

 

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19 novembre 2007 1 19 /11 /novembre /2007 15:34

Depuis 2002, les salaires des fonctionnaires augmentent moins vite que ceux du privé

LE MONDE | 19.11.07 | 14h53


http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-823448,36-979973,0.html

La tendance est nette, même si son ampleur fait débat : le pouvoir d'achat des fonctionnaires a baissé depuis 2002. Et ni l'augmentation de 0,8 % du point d'indice, le 1er février, ni les 850 millions d'euros accordés au titre de mesures "ciblées" n'ont permis de rattraper le terrain perdu.

Longtemps, le secteur privé et la fonction publique de l'Etat - la mieux lotie sur le plan des rémunérations avec 51 % de cadres contre 14 % dans la fonction publique hospitalière et 8 % dans la territoriale - ont connu des évolutions salariales assez voisines.

Mais depuis 2002, elles divergent : le salaire net annuel moyen des salariés du privé a augmenté de 1 % en 2004 et en 2005 en euros constants - déduction faite des 1,8 % d'inflation - après avoir stagné en 2003 et 2004. Il s'établissait, en 2005, à 22 842 euros (1 904 euros par mois), précise l'Insee dans l'édition 2007 de France, portrait social. La rémunération nette des agents de l'Etat a diminué en termes réels de - 0,1 % en moyenne annuelle entre 2000 et 2005. Cette année-là, elle atteignait 25 525 euros (2 127 euros par mois).

AUSTÉRITÉ SALARIALE

Le contraste est particulièrement marqué en 2005 avec l'entrée en vigueur du régime additionnel de retraite des fonctionnaires et l'élargissement de l'assiette de la contribution sociale généralisée (CSG). Cette année-là, le salaire net des salariés du privé présents deux années de suite au même poste a augmenté en moyenne de 3,4 % en termes réels, tandis que celui des salariés de la fonction publique de l'Etat dans la même situation ne progressait que de 0,4 %. Les derniers chiffres disponibles pour la fonction publique territoriale montrent des évolutions à la baisse de même nature que dans la fonction publique de l'Etat. En 2004, les fonctionnaires de la territoriale ont vu leur salaire net moyen reculer de 0,7 % en euros constants pour s'établir à 1 575 euros par mois. Et la rémunération des agents restés au même poste deux années de suite est restée quasiment stable (+ 0,2 %).

Quel que soit l'instrument de mesure retenu, le constat d'une diminution du pouvoir d'achat des fonctionnaires s'impose. Les fédérations syndicales font état d'une baisse de 6 % depuis 2000, ce que contestent les pouvoirs publics en s'appuyant sur le poids des évolutions catégorielles et des effets de carrière. Si l'austérité salariale qui s'impose aux fonctionnaires ne fait pas de doute, elle n'empêche pas, dans telle ou telle profession, des mesures ponctuelles d'augmentation. En 2005, a précisé l'Insee en juillet dernier, les salaires nets annuels moyens des fonctionnaires ont augmenté de 0,4 % en euros constants pour l'ensemble des personnes en place, mais de 0,1 % pour les enseignants du supérieur et de 1,8 % pour les policiers et les personnels des prisons.

 

Claire Guélaud

Article paru dans l'édition du 20.11.07

 

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19 novembre 2007 1 19 /11 /novembre /2007 10:07

Un article dAlain Caillé dans la revue MAUSS

Alain Caillé
Penser la crise de l’université (et de la recherche)

 

Éléments de réflexion et de questionnement en vue du numéro 32 de La Revue du MAUSS semestrielle

 

Dire que l’université française est en crise est un euphémisme [1]. Accueillant une bonne partie des élèves de l’enseignement supérieur, elle ne parvient à en diplômer qu’un pourcentage restreint. Par ailleurs les diplômes qu’elle leur délivre ont une valeur de plus en plus incertaine sur le marché de l’emploi, et ceci d’autant que l’enseignement secondaire et la recherche publique recrutent de moins en moins. Symétriquement, le niveau des universités françaises, tel qu’évalué selon les critères, à coup sûr discutables mais malgré tout parlants, auxquels recourent les classements internationaux, les met à la traîne de nombre de pays développés, voire émergents. Et la recherche française, dans presque tous les domaines, perd chaque année davantage de terrain. Dans cette dérive plus que préoccupante il faut se demander ce qui relève d’une crise générale de l’institution universitaire en général, de la place et du rôle du savoir et de l’intellectuel dans la société globalisée, et ce qui traduit un dysfonctionnement spécifique à la France.

Ces questions deviennent maintenant d’une urgence extrême et il est d’autant plus nécessaire de les poser ici en toute clarté et en toute radicalité qu’il n’est malheureusement possible de compter, pour avancer, ni sur des discours syndicaux, purement défensifs, ni sur des expertises gouvernementales dont personne ne sait ce qu’elles expertisent vraiment, au nom de quelle finalité et selon quels critères, et qui ont trop fait la preuve de leur capacité de nuisance – une réforme ou une expertise réformant l’autre ou la contre-expertisant d’une année sur l’autre. On aimerait donc que ce numéro de La Revue du Mauss soit, en liaison avec d’autres initiatives comparables, l’occasion et le moyen d’impulser un mouvement à la fois réflexif et pratique de la communauté universitaire elle-même. Soit, en effet, celle-ci parviendra à se prendre en mains et à se refonder, en assumant et en actualisant ce qu’elle a reçu en héritage, soit elle disparaîtra purement et simplement. Plus ou moins lentement, et plus ou moins explicitement. Or, tant qu’à faire que de disparaître, autant le faire avec panache et en livrant de beaux derniers combats. Et qui sait ?

La difficulté première à laquelle se trouve confrontée toute tentative de réflexion un peu sérieuse sur le destin actuel de nos universités est l’incroyable pénurie de données et d’analyses un peu précises sur la question. Et quand elles existent elles sont épouvantablement éclatées et dispersées. Voilà qui ne contribue pas peu à la fragmentation de la condition universitaire elle-même et à l’incroyable absence de sens de la communauté qui l’accompagne. Non seulement la grande majorité des enseignants-chercheurs se voue toujours plus au chacun pour soi (ma thèse, ma carrière, mon emploi du temps, ma liberté personnelle à sauvegarder avant tout), mais, face au déluge incessant des réformes, à la lutte des places et des statuts qui fait rage au sein de chaque établissement, à l’incertitude croissante sur les flux et sur les motivations des étudiants, chacun essaie de parer au plus pressé et de sauver ce qu’il peut, là où il est et dans l’urgence absolue. Et permanente. Ceux qui ne songent pas uniquement à eux et à leur carrière personnelle et qui ont encore peu ou prou le sens du collectif ne pensent plus qu’à sauver les meubles pour leur discipline, leur laboratoire, leur département ou leur université, presque toujours dans l’ignorance absolue de ce que font les collègues de la même discipline dans une autre université. Quant à ceux des autres disciplines….Et ne parlons pas de l’absence quasi-totale de comparaisons internationales systématiques.

Essayons donc, pour nous frayer un chemin à travers les pénombres de lister et de classer tout un ensemble de questions, adressées à la fois à nous-mêmes, aux contributeurs possibles de ce numéro et, au-delà, à l’ensemble des universitaires ou aux personnes intéressées par le sujet, l’idée étant de rassembler le plus d’informations et d’analyses possibles et, dans ce sillage, peut-être, de voir dans quelle mesure il est envisageable d’impulser ou de rejoindre un certain nombre d’initiatives concrètes.

Suite de l’article :

 

 

http://www.journaldumauss.net/spip.php?article210

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17 novembre 2007 6 17 /11 /novembre /2007 17:30

Grève le 20 novembre. Positions sur le mouvement dans les universités et la situation à Evry

http://snesup-evry.over-blog.com/

Pour le 20 la FSU http://actu.fsu.fr/

  • NOUS VOULONS UN SERVICE PUBLIC RÉPONDANT MIEUX AUX BESOINS DE TOUTE LA POPULATION
  • NOUS EXIGEONS LE MAINTIEN DU POUVOIR D’ACHAT DE TOUS ET UNE REFONTE DE LA GRILLE INDICIAIRE
  • NOUS VOULONS LA QUALITÉ ET L’EFFICACITÉ DES SERVICES PUBLICS ET LA FIN DE LA PRÉCARITÉ
  • LA FSU DÉFEND POUR TOUS LES SALARIÉS UN TAUX DE 75 % À 60 ANS POUR 37 ANNUITÉS ET DEMI

 

 

Sur les universités

 

Le Snesup national

http://www.snesup.fr/

 

La CPU

http://www.cpu.fr/Actualites.240.0.html?&no_cache=1&actu_id=30

 

Un site

http://reforme.universites.free.fr/wiki/index.php?title=Accueil

 

La situation selon la ministre

http://www.20minutes.fr:80/article/194872/France-Pour-Valerie-Pecresse-il-n-a-que-deux-facs-bloquees.php

 

Les diverses positions dans les sites des organisations étudiantes

Série de sites et informations

http://www.sud-etudiant.org/

http://www.hns-info.net/article.php3?id_article=12546

http://www.legrandsoir.info/article.php3?id_article=5650

http://www.luttes-etudiantes.com/

http://www.cnt-f.org/spip.php?article247

http://www.unef.fr/

http://www.fage.asso.fr/accueil1.php

http://www.confederation-etudiante.org/

 

Evry

http://www.associationsetudiantes.com/annuaire_associations1.cfm?sc_school=2036

http://www.unef-evry.eu/ 

 Le 20 novembre à l'université d'Evry

http://srv03.admin.over-blog.com/index.php?id=1019685067&module=admin&action=publicationArticles_editPublication&ref_site=1&nlc__=951195317220
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Etat de la mobilisation Univ

Notre camarade Sequinot de Lille tient à jour l'état de la mobilisation dans les universités et les IUT. Cliquez sur le lien:

http://www.univ-lille1.fr:80/snesup59-62/mobilisation/

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