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20 août 2007 1 20 /08 /août /2007 22:19
Dans le journal l’Humanité
 
Imprimer Fermer Tribune libre - Article paru le 28 juillet 2007
L’Humanité des débats
La nouvelle loi est une opportunité pour l’université
Par Gilbert Béréziat, ancien président de l’université Pierre-et-Marie-Curie.
Les universités françaises sont à l’heure du choix. L’autonomie de façade concédée par la loi Faure ne leur a pas permis de faire face dans de bonnes conditions à la massification des études supérieures. En renfor- çant et choyant le système ultra-sélectif des classes préparatoires et des écoles, l’État les a réduites à assumer le second choix des bacheliers. Le fait que les universitaires et les professeurs de l’enseigne- ment secondaire fassent tout pour détourner leurs enfants de l’université en dit long sur la confiance qu’ils accordent à l’institution. Or la recherche partout aujourd’hui se fait au sein des universités. Le fait que les meilleurs élèves en soient détour- nés explique en grande partie le décrochage du pays en matière d’innovation et de développement. La fragmentation des universités dans la plupart des grandes villes, séparant les humanités des sciences, fait que bien peu d’entre elles sont considérées à l’étranger comme des universités globales, et le « localisme » des composantes et des laboratoires explique que les universités françaises font pâle fi- gure dans les classements mondiaux. Les CA sont désertés par les étudiants et les personnalités exté- rieures et sont, dans le meilleur des cas, de simples chambres d’enregistrement et pour la plupart des AG permanentes incapables de prendre des déci- sions qui s’inscrivent dans la durée. C’est pourquoi je considère la nouvelle loi comme une opportunité pour défendre le service public d’enseignement supérieur face aux concurrences nationales et internationales, pourvu que cela ne soit pas synonyme de désengagement de l’État. Aux universités de faire en sorte que leur organi- sation assure la vie démocratique de l’établisse- ment, en renforçant le rôle du CS et du CEVU, avec obligation faite au CA de respecter leurs dé- cisions, comme nous l’avons fait à l’université Pierre-et-Marie-Curie, malgré l’avis contraire de ceux qui, aujourd’hui, en découvrent les vertus. Les universités devront négocier un contrat d’ob- jectifs et de moyens actant les engagements de l’É- tat. Par la maîtrise leurs moyens, incluant la masse salariale et le patrimoine, elles pourront avoir une politique globale cohérente. Enfin, l’université française regagnera la maîtrise de sa poli- tique de recherche évaluée nationalement et avec le support mais pas la subordination aux agences nationales. Elles pour- ront réaliser les regroupements nécessaires et organiser entre elles et avec les lycées les partenariats pour assurer l’égalité des chances et la dignité de chacun. Quant au débat sur le mode électoral prévu, de type municipal, il assure une majorité au CA à la liste arrivée en tête. Il obligera à nouer des al- liances durables avant les élections au lieu de ma- jorités de circonstance qui se font et se défont et qui sont la plaie du système actuel. Restera pour les universités à se donner les dispositifs permet- tant de détecter en leur sein ou ailleurs celles et ceux qui seront les mieux à même de présider à leur destinée. C’est en effet une révolution, et elle n’est pas « conservatrice ».
 
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9 août 2007 4 09 /08 /août /2007 08:37

 

Les petites nouveautés de la loi « Pécresse/Sarkosy ». C’est au pied du mur que l’on verra le maçon (sans allusion)…

 

 

Une première mise en cause discrète du localisme ?

 

Art. L. 952-1-1. – Dans le cadre des contrats pluriannuels d’établissement mentionnés à l’article L. 711-1, chaque établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel présente les objectifs qu’il se fixe  en matière de recrutement de maîtres de conférences n’ayant pas obtenu leur grade universitaire dans l’établissement, ainsi qu’en matière de recrutement de professeurs des universités n’ayant pas exercé, immédiatement avant leur promotion à ce grade, des fonctions de maître de conférences dans l’établissement. »

 

C’est discret, dans l’article 26, une indication, un petit article inséré « Après l’article L. 952-1 du code de l’éducation, il est inséré un article L. 952-1-1 ainsi rédigé », si on lit bien c’est beaucoup plus redoutable  pour le conservatisme que la suppression des CSE. C’est un premier coup porté au localisme du recrutement, plaie bien connue de notre système. Reste à savoir si il il aura une réelle volonté politique au niveau du ministère dans le travail de contractualisation. Si c’est aussi efficace que les habilitations LMD en Ile de France ce sera la preuve que la loi n’est qu’un pétard mouillé.

 

 

Les recteurs de Versailles agiront-ils ?

« Le rapport établi chaque année par le recteur, chancelier des universités, sur l’exercice du contrôle de légalité des décisions et délibérations des organes statutaires des établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel est rendu public. »

Cette dernière disposition nous fait plaisir, sera-t-elle suivie d’effets ? Nous avons le souvenir de l’absence remarquée de représentant du recteur au CA et lors des rares présences de son mutisme le plus total. Il faut dire que ni les recteurs Bancel ou Boissinot n’ont brillé par leur intérêt pour Evry, ni par le contrôle de la légalité. Jamais par exemple le Recteur de l’académie de Versailles ne s’est ému d’un jugement du TA invalidant le conseil de l’UFR SSG, ni donc de la légalité de l’élection de son directeur !

 

Il nous reste à juger la loi et la volonté gouvernementale aux actes.

 

Rappel : le programme fixé par Sarkosy à Pecresse :

Pour obtenir la lettre cliquez sur le lien : http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/0/02/34/72/l-mission-pecresse-sarkozy.pdf

 

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24 juillet 2007 2 24 /07 /juillet /2007 20:05

Pecresse dans un fauteuil ?

   

Le temps incertain permet de suivre l’actualité sans être distrait par la plage. Mon syndicat appelle à la lutte, pétition dite de l’appel de Cordeliers, sont-ils sensibles aux mânes des grands ancêtres ? Ou jouent-ils la 2° fois, qui on le sait n’est qu’une farce ? La pétition est sur le site ci dessous :

http://www.universite-recherche-democratie.fr:80/

La dernière lettre flash du syndicat souligne les contradictions de la politique ministérielle, alors que la ministre et tous les laudateurs de la loi n’ont que l’excellence de la recherche, la lutte contre l’échec et l’insertion professionnelle à la bouche, les orientations du ministère au CNESER contredisent allègrement (oui on se le permet) ce discours. En effet pour la contractualisation de la vague A « le « portail unique » de licence suggéré par la DGES aux établissements, est souvent structuré autour d’un modèle très académique et disciplinaire ». Modèle qui a fait ses preuves CQFD. Pour les Master c’est encore mieux, la fusion entre master pro et de recherche est en route, rien de mieux pour l’excellence scientifique et l’insertion professionnelle recherchée !  

« Issus du rapprochement des masters professionnel et recherche, et devant « s’insérer dans un contexte de concurrence internationale », les masters ont bénéficié d’une même évaluation par la DGES. Ces nouveaux masters « uniques », pourraient condamner feus les Masters professionnels (ex. DESS ou IUP) et n’être réservés qu’à un contingent très limité d’étudiants »

Les services de Madame PECRESSE n’ont sans doute pas lu l’excellent numéro spécial du Nouvel Obs qui montrait que les filières IUP assuraient les meilleures chances d’insertion. Mon VP SGEN-CFDT du CEVU va sans doute s’en réjouir, lui qui n’a de cesse de démolir le reste de ces filières. Nous les avions déjà défendues contre celle qu’il remplace, toute dévouée, lors de la mise en place du LMD, aux injonctions stupides des mêmes c… du ministère : Rien de changé, l’accélérateur bloqué et au-delà des bornes il n’y a pas de limites…. 

 

Mais la grande affaire, celle qui agite les députés, les représentants du ministère, l’ensemble des syndicats c’est le nouveau mode de recrutement des enseignants chercheurs. On irait à la catastrophe des catastrophes ! Mon responsable de labo m’abreuve de la littérature générée par le CNU et une certaine Madame Heinen. J’ai le souvenir que cette dame présidait la 19° section CNU, élue sur la liste soutenue par mon syndicat et qu’elle a laissé passer une super brèle sur la liste PR, une vraie, un CV qui n’aurait pas été accepté pour la liste d’aptitude pour les fonctions de  MCF tant les publications sont minces. Le sieur était du cru, un vrai d’Evry, élu CFDT au CNU, membre d’une officine montée par un ex ministricule PS dont ce dernier s’est débarrassé tant il était « gênant », bref un nobélisable ! La CSE locale a recruté sans coup férir, qui d’autre en aurait voulu ? Alors les protestations, les cris de la grande vertu outragée et scandalisée, j’ai des doutes, oui et même quelques certitudes. Difficile d’appeler au combat les MCF, les docteurs sans postes et bardés de vraies publications, les doctorants et les collègues témoins de ces dysfonctionnements.

Madame PECRESE reste sourde au vrai problème : le localisme! Personne d’ailleurs à l’assemblée, ni à droite, ni à « gauche », n’en parle.

Alain Trannoy  directeur d'études à l'EHESS, ancien vice-président de l'université de Cergy-Pontoise, s’y risque dans une tribune du Monde.

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3232,36-938318,0.html

Encore un papier pertinent qui sera « snobé » par la représentation nationale et la Ministre qui parlent sans doute des vrais problèmes !

Alors que ce soit le président ou la CSE…

 

Une satisfaction cependant, le débat est ouvert, sans doute pour peu de temps sur d’autres points : quelques représentants du peuple au sénat semble-t-il, ont évoqué la contradiction qui consistait à ne traiter que de l’université sans parler des CPGE, des IUT et des STS. Autour de nous nous constatons que ces institutions sélectionnent, choisissent leurs étudiants et nous laissent ceux dont elles ne veulent pas ! Les STS ont même mis en place des classes spéciales pour les bacs pro. Raisons pédagogiques ou alibi, histoire de ne pas faire baisser le niveau des classes STS phares des lycées ?

Bref à la rentrée et sans doute plus tard, ou nous avons moins d’étudiants ou nous avons encore notre grosse part d’inadaptés à l’enseignement supérieur classique dans les filières générales.

 

Enfin dernier point qui nous intéresse au plus haut point sur le débat qui s’ouvre sur l’avenir de l’université d’Evry ce rapport fort intéressant sur la recherche bio médicale que signale et publie le journal « Les échos ».

http://www.lesechos.fr:80/info/sante/4602748.htm

Quand vous l’aurez dégusté, il vous restera à prendre connaissance de la lettre de mission de Madame Pecresse dans laquelle le Président de la République rappelle que l’opération du plateau d’Orsay est un des chantiers majeurs de son quinquennat, c’est à dire demain. 

Pour obtenir la lettre cliquez sur le lien : http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/0/02/34/72/l-mission-pecresse-sarkozy.pdf

A part cela, la loi dans un fauteuil à l’assemblée, en plus Julliard de l’UNEF trouve la ministre très positive selon Libération ! Les collègues ? Ils sont sans illusion sur la loi et ses objectifs cachés mais ils sentent bien qu’il fallait un changement.

Bonnes vacances, à la rentrée il faudra avoir les idées claires !

Yves Sabourdy

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24 juillet 2007 2 24 /07 /juillet /2007 19:58

AU COEUR DE L’ETE : AGIR POUR NOS METIERS !

Pétition électronique unitaire, déjà plus de 1500 signatures en 4 jours pour l’« Appel des Cordeliers » : mettre

en échec la loi « libertés et responsabilités des universités » qui fait exploser le service public d’enseignement

supérieur, menace les libertés de recherche, … passe, dès cet été, par un petit clic.

SIGNEZ des aujourd’hui sur www.universite-recherche-democratie.fr …à suivre, amplifier en septembre !

Audience de la FSU à Matignon le 19 juillet (J. P. Faugère, directeur de cabinet, P. Hetzel,

G. Aschieri, S. Pittia, ..)

Le comité ad hoc (par discipline au sens CNU comme le dit Hetzel dans un premier temps ou par groupe de disciplines comme évoqué dans un second temps), la contradiction entre la procédure mutation et la procédure recrutement dans la rédaction actuelle de la loi sont dénoncés par le SNESUP. Inconstitutionnalité de certaines dispositions: le gouvernement semble convaincu qu’il y aura des recours et s’y prépare. Les dangers de la désynchronisation du calendrier des recrutements ne semblent pas être compris par les interlocuteurs. La nécessité de sortir de l’obsession du classement de Shanghai, les ambiguïtés de la bibliométrie sont pointées par le SNESUP : il est reconnu que ces instruments ne sont pas bons dans leur principe. Favoriser la reconnaissance de la dizaine d’établissements qui sont « moteurs » dans la compétition internationale est l’un des objectifs de la loi selon le gouvernement !

Pas de collectif budgétaire prévu ! mais « L’enseignement supérieur n’est pas une cible pour les suppressions de postes des fonctionnaires qui partent en retraite ». Morceaux choisis : « les enseignants chercheurs ne s’investissent pas assez dans l’administration des établissements, ils doivent consacrer plus de temps à la vie administrative et pas seulement faire de l’enseignement et de la recherche »… c’est d’ailleurs pour cela que la loi diminue leur place dans les instances !!

CNESER habilitation vague A : un autre versant du remodelage des universités ! « Resserrer, ramasser, rationaliser, mutualiser », …voilà les objectifs de la DGES pour valider les « offres de formation » habilitées par le ministère !

La vague A d’habilitation, par le CNESER vient tout juste de s’achever (lundi 16 juillet) deux aspects ont été mis en avant :

La réussite en licence,

Une offre de Master - Doctorat s’insérant dans un contexte de concurrence internationale.

Une quarantaine d’établissements ont vu leurs activités et projets examinés. Le SNESUP tient au rôle ’harmonisation, de régulation nationale du CNESER : ce rôle, les élus ne peuvent l’exercer pleinement tant les documents parviennent tardivement, tant le calendrier est bousculé par le ministère. Le « portail unique » de licence suggéré par la DGES aux établissements, est souvent structuré autour d’un modèle très académique et disciplinaire. Dans ce cadre, et sans adaptation notable de ces propédeutiques, nous nous interrogeons sérieusement sur la capacité des bacheliers technologiques ou professionnels, principales victimes de l’échec en 1er cycle licence, à s’y conformer. Notre inquiétude est renforcée par le démantèlement des licences d’ingénierie (SPI, STPI, SDI…) souvent porteuses de pluridisciplinarité et de cultures technologiques, comme autant de facteurs de réussite pour des étudiants moins portés sur l’abstraction. Le Ministère a pesé en faveur des dispositifs permettant de faire accéder les étudiants de L1 et L2 « généralistes » dans des Licences Professionnelles (forte progression, + 12%, pour la seule vague A). La mise en oeuvre d’un processus conçu pour écarter ces étudiants des nouveaux Masters « uniques » semble lancée. La DGES a fortement pesé pour imposer seuls 4 noms de domaines : SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES - ARTS, LETTRES, LANGUES - SCIENCES, TECHNOLOGIES, SANTE - DROIT, ECONOMIE, GESTION. En ce qui concerne les noms de mentions, le « resserrement » brutal des intitulés, va contre l’objectif de lisibilité affiché par la DGES. Par exemple, sur les 200 intitulés de mentions de Licences demandées par les établissements, si 120 noms ont été accordés, l’objectif de 40 noms -visé par la DGES- n’est pas encore atteint ! Le SNESUP demande l’affichage d’une liste nationale débattue au CNESER.

Issus du rapprochement des masters professionnel et recherche, et devant « s’insérer dans un contexte de concurrence internationale », les masters ont bénéficié d’une même évaluation par la DGES. Ces nouveaux masters « uniques », pourraient condamner feus les Masters professionnels (ex. DESS ou IUP) et n’être réservés qu’à un contingent très limité d’étudiants Le Ministère, lors de ce CNESER, n’a pas semblé inspiré par les recommandations du comité de suivi licence concernant la licence « qualifiante ». Le critère essentiel pour le SNESUP est qu’elle « doit être doublement qualifiante : pour l'insertion professionnelle et pour la poursuite d'études » propose plusieurs perspectives intéressantes, portant entre autre sur la pluridisciplinarité ou la contextualisation des savoirs, afin de faire réussir l’ensemble des bacheliers en licence. La réussite en licence ne doit pas hypothéquer une poursuite d’études en Master : il s’agit d’une question centrale pour les étudiants, pour la société.

syndicat national de l’enseignement supérieur – 78, rue du faubourg saint-denis – 75010 – Paris Tél. : 0144799610 – Fax : 0142462656 – Courriel : accueil@snesup.fr – Site web : www.snesup.fr

Numéro 46 – 20 juillet 2007

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9 juillet 2007 1 09 /07 /juillet /2007 06:53

Conseil scientifique de P11 22 janvier

 

Selon X.Chapuisat Evry rejoindrait le PRES

 

 

 V. Création du PRES Universud Paris : quelles conséquences pour l’UPS 11 ?

X. CHAPUISAT rappelle que le Ministère a labellisé, le 19 décembre 2006, le Pôle de Recherche et d’Enseignement Supérieur dans le Sud de l’Île-de-France, le PRES UniverSud Paris. Actuellement, des négociations ont lieu pour l’élaboration des statuts d’Etablissement Public de Coopération Scientifique (EPCS).
Les principaux éléments caractéristiques du travail en cours sont les suivants :
§ la construction d’une grande université dans le Sud de l’Île-de-France, à visibilité internationale,
§
la convention constitutive votée par les conseils d’administration des établissements fondateurs,
§
les statuts d’EPCS en cours de finalisation.
Il faudra que prochainement les trois CA des établissements fondateurs (Université Paris-Sud 11, Université de Versailles Saint-Quentin en Yvelines et ENS Cachan) votent ces statuts de façon conforme pour que le décret de création de l’EPCS soit pris par le Ministre.

La constitution d’un PRES rapproche essentiellement des établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel (EPSCP) parmi lesquels demeurent les universités. Avec la création du PRES, ces EPSCP fondateurs auront désormais trois types d’activités :
- des activités qui leur resteront en propre,
- des activités qui pourront être menées en commun par les EPSCP et animées dans le cadre du PRES, sous la forme inter-universitaire traditionnelle,
- des activités qui seront déléguées au PRES par les établissements fondateurs (politique menée par les instances du PRES).
Progressivement et à plus ou moins long terme, l’ensemble des activités des EPSCP très engagés dans le dispositif pourraient être transférées au PRES et alors, dans cette situation, ces EPSCP « fusionneraient » en quelque sorte dans le PRES. Cependant, rien n’empêche que d’autres établissements choisissent un autre rythme, conservent des activités propres non partagées et poursuivent une coopération selon le modèle inter-universitaire.
Ce processus dynamique engagé prendra donc un certain temps.


X. CHAPUISAT souhaite réserver un rôle important à deux établissements partenaires qui auraient pu être fondateurs. En effet, les Universités Paris 12 Val de Marne et Evry Val d’Essonne ont participé à la conception des projets de recherche et de formation. Cependant, la 1ère a manifesté progressivement une conception du PRES assez différente des 3 membres fondateurs. La 2nde devrait rejoindre le PRES UniverSud Paris en tant que membre fondateur d’ici environ un an. Mais, concernant l’Université Paris 12 Val de Marne, ses instances dirigeantes ont décidé que les enseignants-chercheurs, qui s’étaient engagés dans des projets scientifiques avec ceux des établissements fondateurs, continueront à le faire et seront donc présents dans les projets du PRES.
Par ailleurs, d’autres établissements ont fait officiellement la démarche de demander leur association au PRES et bénéficieront par la suite du statut d’établissement associé. Ces établissements associés sont :
§ GIS « Sciences et technologies du vivant et de l’environnement » comprenant :
- Agro Paris Tech (regroupant l’INAPG, l’ENSIA et l’ENGREF)
- Ecole Nationale Vétérinaire d’Alfort,
- Ecole Nationale Supérieure du Paysage de Versailles,
- Centres INRA de Paris, Jouy et Versailles,
- Cemagref (centre d’Antony),
- Laboratoires de l’AFSSA en région parisienne ;
§
Pôle scientifique d’Evry Val de Seine (Université d’Evry Val d’Essonne, Génopôle d’Evry, Institut national des télécommunications d’Evry, …) ;
§
Ecole des Hautes Etudes Commerciales (chronologiquement, la 1ère ayant fait la démarche) ;
§
Ecole Polytechnique ;
§
Ecole Centrale de Paris et Ecole Supérieure d’Electricité (consortium ad hoc) ;
§
Institut d’Optique Graduate School (ex-IOTA).
Ainsi, en termes d’écoles associées où il y a une activité de recherche, il n’y a quasiment plus d’absent dans ce PRES. Lorsque le PRES sera juridiquement créé, le rapprochement des universités et des écoles de ce territoire du sud francilien sera pratiquement complet.


X. CHAPUISAT précise quelques éléments de mise en place du PRES UniverSud Paris :
§ La Recherche a été systématiquement utilisée comme élément structurant. Ainsi, c’est sur le terrain de la recherche que l’on a cherché à identifier où se trouvent les forces principales de cet ensemble d’établissements. Ce travail de fédéralisation, autour de projets scientifiques concernant la recherche, a été le premier mis en œuvre. Cependant, ce sont également des établissements d’enseignement supérieur et donc ce travail a été accompagné d’une politique de formation et de valorisation ;
§
Les réseaux scientifiques et pédagogiques restent ouverts ;
§
Le développement systématique d’une logique de projets partagés a été privilégié en termes de :
-potentiel d’innovation (scientifique, technologique, clinique,…) renforcé par le regroupement des forces,
-potentiel de formation (initiale et continue, validation des acquis de l’expérience),
-anticipation en vue de soutiens matériels (appels d’offre européens, nationaux, régionaux, etc.…).
Les 10 pôles thématiques autour desquels s’organise le PRES sont les suivants :
ü
Biomédical-Santé (le seul décliné en 5 sous-parties thématiques)

- Médicament
- Neurovalley
- Biothérapies
- Imagerie cellulaire et tissulaire
- Microbiologie-infectiologie

ü Molécules et matériaux pour l’énergie, l’environnement et la santé (5 projets)
ü Nanomonde (5 projets)
ü Pôle vert (5 projets)
ü Planétologie (4 projets)
Ces 5 pôles sont ceux qui sont les plus avancés (projets déjà déposés à l’ANR) et pour lesquels on peut déjà prévoir des évolutions sur le terrain de la formation (nouveaux masters pour les prochaines rentrées).
ü Climat, environnement et développement durable (4 projets)
ü Transport électrique et systèmes embarqués (4 projets)
ü Mathématiques pour les nouveaux enjeux de la société (4 projets)
Ces trois pôles sont en bonne voie d’évolution, mais se situent à un stade un peu moins avancé que les précédents.
ü Sciences humaines et sociales (6 projets)
ü Ingénierie de l’information
Ces deux derniers pôles revêtent un caractère particulier et sont dans un environnement moins défini.

Enfin, le chantier sur l’enseignement initial et continu est également ouvert dans la perspective d’inscrire l’offre de formation du PRES UniverSud Paris dans l’Espace européen de l’enseignement supérieur. De ce fait, la cohérence inter-établissements constitue une priorité et est recherchée par différents biais :
  une charte des bonnes pratiques pour un accompagnement favorisant la réussite des étudiants au niveau Licence,
  l’élaboration prospective d’une carte des masters unique dans le territoire à l’horizon 2008-2010 et la promotion de masters européens,
  la coordination des écoles doctorales (compétence donnée au PRES par la loi):
- organisation de sessions communes des Doctoriales,
- mutualisation des enseignements d’accompagnement,
- politique commune d’accompagnement et de suivi des étudiants à l’entrée dans la vie
professionnelle,
  au niveau des masters est prévues les étapes suivantes :
Une harmonisation – et non une uniformisation – des niveaux (mentions, spécialités, etc.) avec 3 possibilités :
- le master d’un établissement est unique et singulier au sein du PRES,
- le master d’un établissement peut être enrichi par des modules de masters des autres
établissements du PRES,
- des masters voisins existent dans plusieurs établissements du PRES : intitulé unique
recherché, mais les parcours peuvent être diversifiées selon les établissements
(à partir du niveau des spécialités) ;
Un objectif pour la rentrée 2007 : masters labellisés UniverSud Paris associés aux pôles thématiques « Molécules et matériaux pour l’énergie, l’environnement et la santé », « Nanomonde » et « Climat, environnement et développement durable » ;
Un objectif pour la rentrée 2008 : masters labellisés UniverSud Paris associés aux pôles thématiques « Biologie – Santé », « Planétologie » et « Mathématiques pour les nouveaux enjeux de la société », ainsi que dans les domaines de l’ingénierie de l’information et de l’oncologie ;
Un objectif pour la rentrée 2009 : masters labellisés UniverSud Paris associés à l’ensemble des pôles thématiques.

X. CHAPUISAT conclut en indiquant que ce travail régulier s’est organisé sous le contrôle d’un Comité de pilotage constitué par les 3 Chefs d’établissement :
- Anita BERSELLINI, Présidente de l’Université Paris-Sud 11,
- Claire DUPAS, Directrice de l’ENS Cachan,
- Sylvie FAUCHEUX, Présidente de l’Université de Versailles Saint-Quentin en Yvelines.
La Direction du PRES a été assurée par Xavier CHAPUISAT et Claudine LAURENT.
Enfin, chez les membres partenaires, il faut citer la collaboration précieuse de Simone BONNAFOUS de l’Université Paris 12 Val de Marne et Richard MESSINA de l’Université d’Evry Val d’Essonne.

M. PALLARDY demande comment s’organisera en pratique la discussion entre les partenaires en vue d’une labellisation UniverSud Paris des masters pour 2009.

X. CHAPUISAT répond que le PRES et les établissements, qui le composeront, ne sont pas des structures de nature à labelliser scientifiquement ou pédagogiquement. En revanche, l’importance de ce rapprochement est la valeur ajoutée en termes de cohérence et de lisibilité. Il est préférable que les initiatives viennent de la base et alors, il faut se poser la question de savoir s’il y a matière à regrouper des compétences. Au final, ce sont la DGES et la MSTP qui jugeront respectivement de la plus-value scientifique et pédagogique. Le PRES et les établissements membres sont là pour attester de l’intérêt stratégique de ces regroupements pour la lisibilité et la visibilité de l’ensemble.
Par exemple, par rapports aux projets ANR, les PRES essaient d’obtenir du Ministère qu’ils puissent bénéficier des mêmes avantages financiers que les pôles de compétitivité.

D. ADAMS fait remarquer que, concernant les rapprochements thématiques en matière de biologie-santé, il y eu une réflexion récente sur les parcours master en biologie qui n’étaient pas très clair sur l’UPS 11. Aussi, il a été envisagé de remodeler ces formations en collaboration avec l’ENS Cachan et l’Université de Versailles St-Quentin en Yvelines (dans le cadre du PRES) et non plus forcément en partenariat avec les Universités Paris 5, 6 et 7.

G. COUARRAZE explique que le processus de propositions d’offres de formation venant de la base se poursuit aujourd’hui et ceci participe au dynamisme d’un établissement. Concernant le PRES, cette réflexion de base continuera à se faire, mais l’action du PRES ne sera pas seulement de valider une labellisation UniverSud Paris. En effet, un comité scientifique et pédagogique sera mis en place et mènera une réflexion stratégique sur les propositions qui lui seront faites.

M. PALLARDY affirme qu’il est d’accord sur le principe, mais il craint des problèmes d’organisation de travail entre les partenaires qui auront des méthodes différentes, et donc une certaine confusion.

X. CHAPUISAT répond qu’il est nécessaire que l’incitation ou l’initiative vienne d’un établissement membre en particulier afin qu’ensuite ses propositions soient examinées dans le cadre du PRES.

I. LORGERE demande quelle sera la structure juridique du PRES si les statuts sont approuvés.

X. CHAPUISAT lui répond qu’il s’agira d’un Etablissement Public de Coopération Scientifique (EPCS).

J-M. LOURTIOZ explique que, dans le cadre du PRES, concernant les aspects de formation et d’enseignement, des actions nécessaires et volontaristes ont été engagées notamment dans le pôle « Nanomonde » car, dans les différents établissements, on retrouve des formations qui sont parallèles et qui méritent d’être rassemblées en mutualisant également les outils des plates-formes technologiques. Par ailleurs, le PRES permet de concevoir des projets de recherche d’une autre dimension.
Il demande quelle est la situation des établissements associés dans le cadre de l’évolution des compétences du PRES, à savoir s’ils conserveront leur entière autonomie ou s’ils s’engagent sur l’un des pôles scientifiques du PRES.

X. CHAPUISAT répond que l’engagement des établissements fondateurs est complet notamment sur les délégations de compétences. Les établissements associés, eux, ne s’engagent pas sur l’ensemble des compétences, mais pour un nombre limité de compétences. Cependant, quand il y aura délégation de compétences pour les membres associés, ce sera au même niveau que pour les membres fondateurs.

G. COUARRAZE souhaite revenir sur l’exemple du pôle « Nanomonde » car il a assisté à des réunions des différents partenaires du PRES sur cette thématique et il a vu en sortir des choses extrêmement originales. En effet, il semblerait que le PRES constituerait un creuset dans lequel les gens se sont sentis libérés des contraintes qu’ils avaient dans leurs établissements respectifs pour faire des propositions. Ainsi, le PRES permet en plus d’une mutualisation de moyens des avancées qualitatives très originales.

D. ADAMS remercie X. CHAPUISAT pour sa présentation du PRES UniverSud Paris.

 

L'intégration dans un ensemble solide semble plus cohérent que les propositions faites par un cabinet de "consultants" pour le Pôle Scientifique Evry Val de Seine.

Ce " truc" sent plus les "avions  renifleurs" que l'étude sérieuse surtout lorsque l'on connaît l'état de la gestion et des sciences sociales à l'Université dont ils veulent faire un aspect structurant du projet.   Le débat actuel à l'INT montre que la confiance dans le "Pôle" n'est pas très grande.

 

http://www.int-diplomes.org/public/forums/view.php?id_message=207

 

 

La note remise à Mandon

http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/0/02/34/72/a-pole-evs-consultants.pdf

 

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6 juillet 2007 5 06 /07 /juillet /2007 09:27

 

Quel avenir pour Evry? Quel avenir pour les jeunes collègues MCF?

 

 

 

Les réflexions sur les conséquences de la nouvelle loi n'ont déclenché jusqu'à présent qu'une fièvre électorale dans l'université et chez quelques personnes, que l'IUT se garde bien de réclamer! Tout ce petit monde cherche à se placer près de l'assiette au beurre mais quid de la suite de l'université!

 

 

Nous avions publié, il y a une grosse semaine, un petit articulet sur le blog "Considérations sur l'avenir et la situation d'Evry " dans lequel Gilles Waksman posait tout simplement la question: si on veut un site universitaire à Evry c'est dans le cadre d'une autre université Paris Sud Orsay ou Paris 6....Si je lis bien, il parle de fusion ou plutôt d'intégration. Pour ma part je constatais que seules les filières professionnelles et en particulier les  IUP attiraient des étudiants à Evry.  

Depuis des informations extrêmement importantes sont à la disposition du public:  

1) l'évaluation des écoles doctorales, dont on peu s'étonner que l'information n'aie pas été communiquée aux collègues alors qu'elle est disponible depuis avril. Cette évaluation est plus que mauvaise, nous avions donné en son temps l'évaluation qui disait expressément à propos de l'école de site: il y a quelques éléments à sauver en sciences exactes, les autres devront trouver des écoles doctorales ailleurs. Le C public prépare l'extrême onction! Quant à l'école génome elle est aussi en route pour le passé, classé B en général mais aussi avec une appréciation B pour le niveau des labos et la gouvernance, c'est aussi signaler cas grave! Les VP du CS et ce conseil, les directeurs des écoles doctorales et leurs conseils portent une lourde responsabilité, comme de bien entendu ils partent avec les honneurs et certains fossoyeurs de cette université ont même leur "parachute doré" grâce au CS! Pour le moment aucune réflexion publique, encéphalogramme plat au CS (rien d'étonnant vous savez pourquoi!) mais pas plus d'analyse, pas de chantier de réflexion lancé du côté de la présidence. On parle recherche, on affiche recherche mais on n'en fait pas vraiment (cf. les  évaluations) et surtout cette université n'a pas de politique scientifique! 

2) L'orientation de la lettre de mission de Madame PECRESSE qui annonce que les moyens seront attribués en fonction de la "réussite des étudiants et de leur insertion" . C'est en gros: pas de moyens pour les fabriques de chômeurs et les indicateurs sur ce point sont clairs quand on descend au niveau des disciplines à la DEP. Avec 75% d'échec en première année AES est au plus mal surtout si l'on ajoute "Il est essentiel que les jeunes Français s'orientent vers des formations qui correspondent à leurs projets personnels, à leurs talents, mais aussi à l'exigence d'une insertion professionnelle réussie" Et suivant ce schéma il n'y a pas qu'AES qui soit mal partie! Sur ces questions on est au point mort sur l'évaluation de l'insertion de nos étudiants, pas de moyen ni surtout de volonté! Le président du CEVU fait mu muse dans un périmètre intellectuel à l'horizon restreint et ce n'est pas en lui adjoignant l'aide de l'ancienne VP du CEVU que l'on va élever le niveau de "compétence" sur le secteur.  

Sans un examen sans concession de la situation de l'université il est impossible de dégager des solutions. Je crains que les gens en place n'aient ni la volonté, ni la capacité intellectuelle pour le concevoir et le mener à son terme. Le triste exemple donné par le CS dans sa politique de promotion n'engage ni au dévouement pour le service public, ni à la sauvegarde de l'institution. Loin du service de  l'intérêt collectif la bataille pour le pouvoir ne cache que la recherche d'une possibilité d'accès aux "opportunités" que donne l'institution. L'analyse cinglante de cette brave Anne Marie Le Pourhiet (cf. le Blog) s'applique de manière démultipliée à notre université.  

Cette brave université a été bonne mère pour beaucoup d'EC et d'enseignants, pour des gens qui ont construit mais aussi pour beaucoup de parasites médiocres dont certains n'auraient jamais atteint ces grades et ces postes ailleurs, ni même accédé à la fonction publique!  Il est vrai que nous avons rendu service, des universités de Paris centre, P1 pour ne pas la citer, ont récompensé les "services rendus" sur notre dos...etc. la liste est longue. Il n'est pas jusqu'au BTS qui se débarrassent chez nous des bacs pro dont ils ne veulent pas, sans parler des collègues de l'IUT qui envoient faire carrière et voyages chez nous, certains de leurs enseignants dits chercheurs  qu'ils sont bien contents de savoir ailleurs....

 

Enfin que le PS local, les Valls et autres politiciens professionnels, second couteaux et pages du MJS  nous lâchent les basques. Ils ont fait assez de dégâts et nous avons nos ségolènes aux petits pieds aussi bornées et avides de pouvoir pour qu'ils s'occupent de la leur et nous foutent la paix!  

  Yves Sabourdy le 6 juillet 2007

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  Alors nous qui avons bien profité de cette bonne université d'Evry, nous pourrions, en laissant la place après la faillite que nous constatons, penser à nos jeunes collègues MCF, aux jeunes pas au 3° âge recrutés en SSG, à ceux auxquels nous promettions des labos de qualité et un développement qui leur permettent une carrière.  

 

 Pour que ces jeunes  puissent travailler et eux aussi avoir un avenir, il faut engager l'intégration dans une université qui offre un avenir, ce devrait être avec l'analyse de la situation la seule préoccupation des élections. Pour le reste il faut entreprendre au plus vite la suppression du bois mort, en SSG en particulier et avoir une politique courageuse de mise à niveau (si c'est possible) des quelques diplômes et quelques secteurs de recherche de valeur (et pas des secteurs bidonnés de SSG ,sociologie ou histoire (qui se fait ailleurs et qui n'est pas une priorité de la discipline). L'idée de s'appuyer en sociologie sur un groupe de conjurés médiocres qui s'élève contre la patriarche autocrate est idiote, comme dans tous ces cas de pouvoir très personnel et de promotion des imbéciles qui ne gênent pas, il n'y a plus rien quand le vieux s'en va. Le seul avenir de ce secteur c'est la fermeture dans la dignité  et le rattachement de ceux qui seraient acceptés à d'autres universités.

 

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6 juillet 2007 5 06 /07 /juillet /2007 08:37

PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy et François Fillon ont fixé jeudi les feuilles de route des ministres de l'Education et de l'Enseignement supérieur.

 Dans la lettre de mission que le chef de l'Etat et le Premier ministre ont adressée à Valérie Pécresse, ils lui demandent de moduler les moyens alloués aux universités en fonction des résultats de leurs étudiants et de "l'insertion de leurs diplômés sur le marché du travail".

 "Il est essentiel que les jeunes Français s'orientent vers des formations qui correspondent à leurs projets personnels, à leurs talents, mais aussi à l'exigence d'une insertion professionnelle réussie", écrivent-ils.

 Ils lui demandent également de mettre en place un dispositif d'orientation "permettant de garantir que chaque étudiant rejoint une filière dans laquelle il a des chances de réussir et d'obtenir un emploi" et de faire de la réussite en licence un "chantier prioritaire".

 Pour lutter contre les discriminations, Valérie Pécresse devra continuer à garantir l'accès aux classes préparatoires des "5% des meilleurs élèves de chaque établissement scolaire".

 Au lendemain de l'examen en conseil des ministres du projet de loi sur l'organisation des universités, la lettre de mission stipule également qu'il faudra procéder à "une importante amélioration de la condition étudiante et de la vie universitaire" sans plus de précision budgétaire.

 "Nous considérons que la mission qui vous incombe est parmi les plus importantes et les plus urgentes pour l'avenir de notre pays. Vous bénéficierez des moyens nécessaires pour la mener à bien", soulignent Nicolas Sarkozy et François Fillon.

 Dans son discours de politique générale mardi, le chef du gouvernement a annoncé une enveloppe supplémentaire de cinq milliards d'euros pour les universités d'ici 2012 tout en affichant sa volonté de maîtriser les dépenses publiques.

Quelle politique de recrutement à EVE pour la rentrée 2007 si ces mesures sont mises en place?

 

Si la modulation en fonction des résultats et de l'insertion se met en place il faut que la politque de recrutement suive. La solution  de donner le diplôme est toujours possible, mais si l'on met en regard l'insertion le bidouillage ne durera pas longtemps.

 

Il faut donc veiller au recrutement, en AES par exemple en 2006 nous avons recruté 23% de bac Pro, le taux de réussite de ces derniers en 2005 avait été de 0,02%, et 42% de bacs technologiques, en particulier des STT, dont la réussite n'est pas très brillante non plus. Sur les 53 bacheliers STT inscrits en L2 en 2006 (un tiers de l'effectif) il n'y a que 26% de bacheliers 2005!

 

Il faudrait un peu de clairvoyance chez le VP du CEVU, mais il est vrai que si on lui adjoint madame Quetin...la catastrophe est assurée!

 

A Evry on fait le contraire en SSG! La modulation interne de l'UFR favorise les diplômes aux débouchés incertains!

 

Si la mesure de modulation des crédits est appliquée, elle posera rapidement de gros problèmes à l'université d'Evry, en particulier dans l'UFR SSG. Dans cette composante il est notable que les diplômes de sociologie et d'histoire n'ouvrent pas vraiment sur l'emploi, mais ce sont eux qui bénéficient des crédits, le mécanisme mis en place par le directeur d'UFR consiste à prendre sur les moyens (crédits et heures d'enseignement) des formations professionnelles pour les attribuer aux diplômes qui  facilitent l'accès à l'ANPE.

 

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5 juillet 2007 4 05 /07 /juillet /2007 15:40

Nous donnons ci dessous un aperçu de la situation des écoles doctorales d'Evry d'Evry dans l'espace sud francilien:

Celles du PRES OUEST avec USVQ, Paris 11 (orsay) et l'ENS Cachan. Celles du PRES Est de Paris 12 et Marne la Vallée.

 

http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/0/02/34/72/les-ecoles-doctorales-d.doc

 

l'ensemble du document du ministère est consultable sur:

http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/mstp/notationedavril2007.pdf

 

Voir aussi l'autre article sur le blog

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5 juillet 2007 4 05 /07 /juillet /2007 13:54

Les juristes du grand ouest ont décidément le talent de taper juste sur les points sensibles. Le constat du doyen de l'université de Nantes sur le "massacre à l'université" mettait le doigt sur le même point. Anne Marie Le Pourhiet ouvre les pistes intéressantes du lien entre les phénomènes: le recrutement d'étudiants sans prérequis, le localisme du recrutement et enfin ce triste constat qui fait ressembler l'université française du début du XXI° à l'armée française de 1940. Sieyes à une époque cherchait un sabre, l'université cherchera bientôt un PR 2 "à titre provisoire" qui dira non à la foule moutonière de PR et de politiciens née d'un nouveau 10 juillet.

http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/0/02/34/72/le-pourhiet.doc

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4 juillet 2007 3 04 /07 /juillet /2007 23:49

Université en danger

 

 

 

Un film de Thomas Lacoste

 

 

 

 

 

« Alors que le projet de loi sur l'université est présenté en conseil des ministres ce jour, mercredi 4 Juillet, le film "Université en danger" offre en cinq actes une analyse de cette autonomie promise par le pouvoir aux universités. Il donne à voir les conséquences de cette future loi, contredisant le prétendu consensus du monde universitaire sur cette "réforme la plus importante de la législature". »

 

 

 

- Acte 1 : "De quelle autonomie parle-t-on ?" avec Christophe Charle

- Acte 2 : "Echec scolaire en premier cycle universitaire, mythes et réalités" avec Hélène Combes

 

- Acte 3 : "Comment dégoûter les jeunes de s’inscrire en thèse" avec Eric Herbert

 

- Acte 4 : "Les nouvelles formes de recrutements à l’Université, le règne de l’arbitraire ?" avec Jacqueline Heinen

 

- Acte 5 : "Une recherche sous contrôle" avec Sophie Pochic. 

 

 

Avec par ordre d’apparition :

 

Christophe Charle, historien, professeur à Paris I, président de l’ARESER (Association de réflexion sur les enseignements supérieurs et la recherche)

 

Hélène Combes, chercheuse au CNRS en science politique à Paris I, a enseigné 5 ans à l’université en banlieue parisienne et dans le Nord

 

Eric Herbert, docteur en physique, actuellement en contrat court (post-doc)

 

Jacqueline Heinen, professeure de sociologie à l’université de Versailles, présidente de la CP-CNU (Conférence permanente du conseil national des universités)

 

Sophie Pochic, chercheuse au CMH-CNRS en sociologie à Paris, membre du CA de Sauvons la Recherche. 

 

 

 

 

 

Visionnez ce film sur : www.lautrecampagne.org 

 

 

Pour participer à l’initiative, nous invitons à faire connaître et circuler ce film.
Le film "Université en danger" constitue le premier opus du long métrage "Université : le grand soir" à paraître fin septembre 2007. Pour soutenir ce film, vous pouvez dès à présent pré-acheter le DVD (10 euros) sur le site www.lautrecampagne.org ou par chèque à l'ordre de : L'Autre association, 3 rue des Petites Ecuries, 75010 Paris. 

 
 
Lire les différents articles des chapitres "Nouvelle politique d'enseignement et d’éducation" et "Promouvoir la création, la production de connaissances et l'accès aux savoirs"

 

 

 
 

 

 

 

 

www.lautrecampagne.org

 

 

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