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18 novembre 2011 5 18 /11 /novembre /2011 21:05

Communiqué des organisations syndicales

CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA

vendredi 18 novembre 2011

Les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA, dénoncent fermement les plans d’austérité et de rigueur décidés et imposés par le gouvernement.

L’austérité en France et en Europe n’est pas la solution à la crise. Au contraire, elle risque d’entraîner la récession.

Le gouvernement décide de mesures dans le domaine social sans rencontrer ni entendre les organisations syndicales. Il fait porter les efforts sur les salariés, ce qui creuse les inégalités et plonge des milliers de familles dans les difficultés sociales

Après la taxe sur les complémentaires, les déremboursements, l’instauration de forfaits et franchises, les ponctions sur le budget de l’assurance maladie, la diminution des prestations sociales, le gouvernement s’en prend aux salariés malades, potentiellement « fraudeurs » et « responsables des déficits publics », en instaurant un jour de carence de plus dans le privé et un dans la Fonction publique et en tentant d’opposer les uns aux autres.

Les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA décident d’agir ensemble pour s’opposer à ces mesures et obtenir d’autres solutions. Avec un appel commun, elles s’adresseront aux salariés pour interpeller le gouvernement, les élus et les responsables d’entreprises dans la période du 1er au 15 décembre. Dans ce cadre, le 13 décembre sera un temps fort de mobilisations interprofessionnelles, notamment avec des rassemblements.

Les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA, se retrouveront rapidement après le 15 décembre, afin d’en tirer le bilan et d’envisager, ensemble, de nouvelles initiatives en janvier.

Montreuil, le 18 novembre 2011

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17 novembre 2011 4 17 /11 /novembre /2011 22:42

Manifestation en Grèce le 17 novembre , les échos sur le web

 

En Suisse

 

http://www.tdg.ch/actu/monde/grece-foule-manifeste-contre-austerite-2011-11-17

 

 En France

 

http://www.leparisien.fr/flash-actualite-economie/grece-des-dizaines-de-milliers-de-grecs-defilent-contre-l-austerite-17-11-2011-1725127.php

 

http://www.leparisien.fr/flash-actualite-economie/grece-des-milliers-de-manifestants-protestent-contre-la-politique-d-austerite-17-11-2011-1725101.php

 

http://www.ladepeche.fr/article/2011/11/17/1217961-grece-la-gauche-ragaillardie-face-a-un-gouvernement-socialistes-droite.html

 

Le journal de la petite bourgeoisie socialiste le 17/ 11

http://www.liberation.fr/economie/01012372193-grece-les-recettes-fiscales-toujours-en-berne-la-fraude-resiste

 

Et le journal des banquiers

 

http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0201750175632-grece-papademos-passe-avec-succes-le-premier-examen-de-la-rue-250718.php

 

un autre :

http://www.lesaffaires.com/monde/monde/grece-plus-de-15-000-manifestants/537826

 

Pour le moment rien dans l’Humanité ….demain peut être si cela ne fait pas de peine à Hollande….

 

Et les Belges…..

 

http://www.levif.be/info/actualite/belgique/le-ps-est-en-train-de-perdre-son-ame/article-4000006748473.htm

 

Quant à la France elle  est  « sous l’œil méfiant des banquiers »

 

http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/Economie/La-France-emprunte-sous-l-aeil-mefiant-des-marches-_NP_-2011-11-17-737121

 

Situation politique…en Grèce

Sondage publié le 11 novembre (http://www.publicissue.gr/wp-conten... )

Gauche

KKE : 11% (+0,5% par rapport à octobre)

Syriza : 12% (+2,5% par rapport à octobre)

Gauche démocratique : 7,5% (+2,5% par rapport à octobre)

Ecologistes : 3,5% (+0,5% par rapport à octobre)

Partis gouvernementaux du PS à l’extrême droite

PASOK : 19,5% (-3% par rapport à octobre)

Alliance démocratique (centre) : 2,5% (+0,5% par rapport à octobre)

Nouvelle démocratie (droite) : 28,5% (-3% par rapport à octobre)

LAOS (extrême droite) : 8,5% (-0,5% par rapport à octobre)

 

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15 novembre 2011 2 15 /11 /novembre /2011 22:27
jeudi 17/11, 19h, à La Fontaine des Innocents, Paris
 

 

Avec le peuple grec, luttons ensemble contre la dictature des marchés !


Le 17 novembre 1973, la jeunesse grecque s'est révoltée contre la dictature des colonels, ouvrant la voie à la chute du régime. Cette date symbolise désormais en Grèce l'aspiration du peuple à prendre son destin en main et la lutte contre l'arbitraire.

Cette lutte est aujourd'hui plus que jamais d'actualité, face aux diktats imposés par les marchés financiers par l'intermédiaire du FMI, de la BCE et de l'UE. Le nouveau gouvernement, incluant l'extrême droite, et avec à sa tête l'ancien vice-président de la BCE, n'est que la marionnette de cette « troika ».

Depuis 3 ans, les plans d'austérité et de privatisation, censés « sauver » la Grèce, se sont succédés et ont plongé le pays dans une catastrophe économique et sociale sans précédent. Le chômage atteint 18,1% de la population, plus de 40% chez les jeunes. Les salaires ont diminué en deux ans de plus de 40%, et les écoles, les hôpitaux ferment les uns après les autres.

Ces destructions sociales sont justifiées par le poids de la dette grecque, dont le peuple serait seul responsable. Par exemple :
Les grecs seraient paresseux... alors que les dernières statistiques européennes montrent que le temps de travail est plus élevé en Grèce qu'en Allemagne ou en France.
Les fonctionnaires grecs seraient des fraudeurs... alors que leurs impôts sont prélevés à la source.

Ce discours aux relents racistes occulte le caractère illégitime de cette dette, qui profite principalement :
aux grandes banques qui se sont enrichies en spéculant massivement sur la dette grecque ;
aux grandes entreprises européennes d'armement ou de travaux publics, qui ont bénéficié de la « bienveillance » de politiciens corrompus ;
aux riches grecs, qui bénéficient d'exonérations d'impôts et pratiquent l'évasion fiscale.

...et certainement pas à l'ensemble de la population.

Présentés comme des « sauvetages », les plans européens imposés à la Grèce ne permettent pas de rompre avec le cercle vicieux de l'endettement ; ce n'est pas au peuple grec qu'ils viennent en aide, mais à ces secteurs qui ont profité et profitent de l'arnaque de la dette.

Cette arnaque est mondiale, et la Grèce en est le laboratoire : comme partout en Europe, la dette illégitime justifie les reculs sociaux et démocratiques. En France, le plan Fillon en est un nouvel exemple.

Pourtant, malgré la violence de la répression, la Grèce est aussi un laboratoire pour les résistances qui se développent dans le monde, depuis Madrid jusqu'à Wall Street. S'opposer aux politiques d'austérité en France ne va pas sans l'expression d'une solidarité avec le peuple grec.

Nous appelons donc à un rassemblement contre la dictature des marchés en ce jour symbolique du 17 novembre à 19h, au 43 Rue Saint-Denis devant la fontaine des innocents à Paris.


Premiers signataires: Aitec-IPAM, Attac, Alternatifs, CADTM, Fondation Copernic, Initiative des étudiants et travailleurs grecs à Paris, NPA, PCF

 




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4 novembre 2011 5 04 /11 /novembre /2011 21:30

Transmis par un camarade progressiste tunisien.

 

 

un article intelligent, ne boudons pas notre plaisir.

 

Depuis 2006, et la victoire, dans un contexte particulier, du Hamas à Gaza, les islamistes n'avaient pas remporté d'élections. En Tunisie, ils arrivent largement en tête des premières élections libres organisées le 23 octobre pour désigner une Assemblée constituante. Certes, Ennahda, avec 41,7 % des sièges, n'a pas la majorité absolue, mais il domine la "nouvelle Tunisie", comme ses dirigeants se plaisent à le souligner, et dirigera le futur gouvernement provisoire.

Après trente ans de règne autoritaire d'Habib Bourguiba, père de l'indépendance tunisienne et laïque revendiqué, puis vingt-trois ans de dictature de Zine El-Abidine Ben Ali, le parti islamiste est apparu comme l'alternative "naturelle". Les classes populaires n'ont pas été les seules à glisser leur bulletin dans l'urne ; dans la communauté tunisienne à Paris comme dans la banlieue chic de Tunis, des hommes et des femmes, diplômés, ont voté pour les listes d'Ennahda.

Et pourtant... Les islamistes n'ont pas été à l'origine du soulèvement populaire qui a mis fin, le 14 janvier, à l'ancien régime et provoqué la fuite de Zine El-Abidine Ben Ali en Arabie saoudite. Comme beaucoup, ils ont regardé en spectateurs les émeutes des jeunes éclater au centre du pays, le 17 décembre 2010, à Sidi Bouzid, puis à Kasserine, ou Thala. Comme d'autres, comme la bourgeoisie, ils ont attendu la mi-janvier pour rejoindre, incrédules, les cortèges. Ils sont venus, petit à petit, se mêler aux manifestants sur la place de la Kasbah, à Tunis. En arrière-plan.

Ce ne sont pas les islamistes, non plus, malgré 30 000 d'entre eux emprisonnés, qui ont pendant des années, porté sur la scène internationale la voix de l'opposition. En 1988, le chef de file du Mouvement de la tendance islamiste (le MTI, ancêtre d'Ennahda), Rachid Ghannouchi, gracié par l'ancien président Ben Ali après sa première condamnation aux travaux forcés à perpétuité, avait même exprimé sa"confiance" dans le dirigeant tunisien, avant de se trouver contraint à l'exil. A Bruxelles, Paris ou Washington, ce sont les modernistes, laïques et de gauche, qui ont surtout combattu à l'intérieur comme à l'extérieur le régime de Tunis, dénoncé la censure et les tortures. A Paris : Kamel Jendoubi, opposant privé de passeport pendant dix ans, Souhayr Belhassen, présidente de la Fédération internationale des droits de l'homme ; à Tunis : l'ancien député Khamaïs Chammari ou l'avocate Radhia Nasraoui, qui a eu une fille dans la clandestinité avec son mari, Hamma Hammami, porte-parole du Parti ouvrier communiste tunisien (POCT)...

Des hommes politiques engagés comme Ahmed Nejib Chebbi, chef de file du Parti démocrate progressiste (PDP), qui mena à deux reprises une grève de la faim, en 2005 et en 2007, ou Mustapha Ben Jaafar, président depuis 1994 du Forum démocratique pour le travail et les libertés (FDTL, "Ettakatol" en arabe), candidats écartés de l'élection présidentielle, ont eux aussi tenté de défier le pouvoir de Zine El-Abidine Ben Ali.

Après la chute de l'ancien régime de Carthage, ce sont les modernistes, toujours, qui ont été aux avant-postes de la première phase de la transition démocratique. Eux qui ont imposé le calendrier, les listes paritaires - uniques dans le monde arabe et au-delà -, le mode de scrutin proportionnel au plus fort reste, les règles de financement, réformé les lois électorales, de la presse et des partis. Ennahda a, certes, participé aux travaux, mais en acteur de second plan.

Tout a changé avec la campagne. Incapables de s'entendre, trop sûrs d'eux, les modernistes ont rejeté l'idée d'une liste commune pour l'élection à l'Assemblée constituante qui aurait mis la dynamique de leur côté. Au lieu de cela, les ambitions personnelles des uns et des autres ont avivé les rivalités et brouillé les messages. Au fil des semaines, ces formations se sont laissées enfermer dans un débat identitaire avec lequel elles n'ont jamais su se mettre à bonne distance, tantôt ménageant la chèvre et le chou, tantôt s'indignant au point de faire d'Ennahda le principal sujet de discussion.

Et tandis que le parti islamiste ravivait dans tout le pays ses anciens réseaux de militants, affaiblis mais disciplinés, les modernistes ont ignoré des régions entières et leurs habitants confrontés aux pires difficultés économiques et sociales. Leurs meetings, entre soi, avec le concours d'intellectuels et d'artistes tunisiens de renom, auraient tout aussi bien pu se dérouler à la Mutualité de Paris qu'à la Coupole de Tunis.

Ce n'est que dans les derniers jours que les forces progressistes ont tenté d'inverser la tendance, en multipliant, mais trop tard, les opérations de porte-à-porte. La panique aidant, certains ont même envoyé des SMS aux membres de la commission électorale pour leur demander, le plus sérieusement du monde, de repousser d'une semaine le scrutin...

La sanction est aujourd'hui cruelle. Le PDP de Nejib Chebbi s'est effondré. Ettakatol de Mustapha Ben Jafaar n'arrive qu'en quatrième position, derrière le Congrès pour la république (CPR, nationalistes de gauche) et le richissime homme d'affaires de Londres, Hachemi Hamdi, dont une partie des listes populistes a été invalidée. Le Pôle démocratique et moderniste (PDM) n'emporte que 5 sièges. Et c'est désormais la question de l'alliance avec Ennahda pour gouverner qui fait débat en leur sein : à l'exception du PDP qui a exclu cette hypothèse, ailleurs les discussions vont bon train.

Non, les partis modernistes n'étaient pas bien placés pour gagner cette première élection.

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29 octobre 2011 6 29 /10 /octobre /2011 01:25

 http://desintox.blogs.liberation.fr/blog/2011/09/desintox-le-blog.html

Ce petit blog indispensable est né en réaction à de fausses affirmations de Laurent  Wauquiez, devenu depuis ministre de l’enseignement supérieur. Que ce dernier soit un symbole du trucage pour des journalistes n’augure rien de bon pour l'image de  l’enseignement supérieur français !

Ce blog a un parrain, en la personne de Laurent Wauquiez. Pourquoi tant d’honneur pour le ministre de l’Enseignement supérieur, alors que Nicolas Sarkozy, par sa fonction et le nombre de bobards qu’il a servis pendant son mandat, aurait fourni un excellent patronage? Tout simplement parce que la rubrique Désintox doit à Laurent Wauquiez son premier article, il y a trois ans…

 

Mais ce petit valet a un maître en bobards en la personne de l’actuel président :

 

Sarkozy déforme volontairement la situation pour faire peur aux gogos…

 

http://finance.blog.lemonde.fr/2011/10/28/les-contre-verites-presidentielles-sont-elles-volontaires/

 

Sarkozy ment…comme l’UMP

http://www.lemonde.fr/politique/article/2011/10/28/retraites-heures-sup-fiscalite-les-extrapolations-de-nicolas-sarkozy_1595827_823448.html#ens_id=1595324

 

http://www.alternatives-economiques.fr/les-tres-riches-francais-sont-ils-a-plaindre_fr_art_633_50124.html

 

http://www.rue89.com/2011/08/25/rigueur-la-france-menage-plus-les-riches-que-ses-voisins-219185

 

http://desintox.blogs.liberation.fr/blog/nicolas-sarkozy/

 

Comme radio Paris[1]mais il a de qui tenir

 

http://pcflyon7.over-blog.com/article-35366048.html

 

La famille fricotait avec Horty, allié zélé d’Hitler !

Dans la famille la soumission aux intérêts allemands était une habitude. Il était fait pour servir la bourgeoisie française qui a toujours préféré Hitler au front populaire.

C’est ainsi que Sarkozy a placé la politique de la France sous le contrôle de l’Allemagne, c’est la première fois depuis Bouvines, hormis le triste épisode de Vichy,  que la France n’a plus la possibilité de s’opposer à la Germanie. Bravo l’UMP ! Et qu’en pensent les socialistes de cette soumission à l’Allemagne ? Pas le copain de Dodo la saumure, les autres…. ??

 

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22 octobre 2011 6 22 /10 /octobre /2011 21:26

Midi Libre - il y a 3 jours
Un mail émouvant a été envoyé hier à Midi Libre, par le père de Lise Bonnafous, l'enseignante décédée après s'être immolée par le feu dans la cour du lycée ...
Béziers : le père de l'enseignante immolée lui rend hommageLe Parisien
Suicides d'enseignants et crise de société (I)Courrier International Blogs (Blog)
Marche blanche en mémoire de Lise, enseignante immolée: "Plus ...nouvelobs.com
Autres articles (148) »

Midi Libre

Libération - il y a 3 jours
... du malaise enseignant", le père et les collègues de Lise Bonnafous, 44 ans, ... a écrit le père dans un mail adressé au Midi Libre et publié mercredi. ...

Le Télégramme - il y a 3 jours
... le père et les collègues de la victime, Lise Bonnafous, âgée de 44 ans, ... a écrit le père dans un mail adressé au Midi Libre et publié ce matin.
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20 octobre 2011 4 20 /10 /octobre /2011 16:36

À peine autonome et déjà en crise! À l'Université de Bretagne-Sud, passée sous le régime de l'autonomie en janvier2010, les finances sont dans le rouge. Et le moral au plus bas. L'information a été dévoilée par la présidence de l'UBS, à la suite d'une réunion de l'équipe de direction, lundi dernier. En cause: l'université n'arrive plus à faire face au surcoût de sa masse salariale. Un mal budgétaire qui ronge bien d'autres sites en France. Mais qui prend des proportions inquiétantes dans le Morbihan, en raison d'un budget déjà très serré.

Un dépassement de 250.000 €

«On vit une crise systémique», dénonce Olivier Sire, le président de l'UBS qui pointe du doigt les effets néfastes de la loi LRU, portant sur l'organisation de la nouvelle université. À l'origine de ce raté budgétaire, les changements d'indices et des avancements de carrière du personnel réalisés par l'université. Cette procédure réglementaire a eu pour effet mécanique d'augmenter les dépenses salariales. Or, les moyens accordés par le ministère sont restés les mêmes qu'en 2010. Dans le cas de l'UBS, la facture est estimée à 250.000€ de surcoût. Une somme qui manque à l'appel pour boucler un budget de 67M€ dont 41M€ consacrés à la masse salariale (près de 900 emplois). La faute à qui? «Pas à l'université, tranche Olivier Sire, le président de l'UBS. Nous n'avons fait qu'appliquer la loi. Depuis mars, nous avons alerté notre tutelle des risques de dérapage. La ministre Valérie Pécresse m'avait promis une réponse rapide. Depuis son départ, j'attends toujours. On joue avec nos nerfs».

«Le ministère nous lâche»

Pour le président de l'UBS, la gestion de l'université n'est pas en cause. La défaillance serait du côté de l'État, coupable à ses yeux «de nous lâcher au milieu du gué alors que les équipes mettaient la dernière main au projet d'établissement pour les cinq années à venir. Comment voulez-vous bâtir une stratégie et attirer de nouveaux chercheurs quand tous les services sont rabotés en postes?». La situation est d'autant plus préoccupante que l'UBS, contrainte de geler une vingtaine de postes, devait déjà faire face aux 144 emplois manquants depuis la réforme. Le ministère avait bien mis en face de chaque emploi une dotation de 25.000€. Une gageure, selon le président, qui évalue l'embauche d'un contractuel à 42.000 € par an et celui d'un professeur à 90.000 €.

«Le personnel désespéré»

À l'UBS, la pilule ne passe pas. Et l'examen de la loi de finances2012, «sous-dotée en moyens», fait craindre le pire pour une université qui a franchi la barre des 8.500 étudiants à la rentrée. Sans aide de l'État, l'établissement s'imagine déjà réduire la voilure et fermer des formations. «On va remettre en cause l'investissement des enseignants-chercheurs et notre travail sur l'insertion professionnelle. L'UBS était déjà à flux tendu. Il y a désormais beaucoup de désespoir sur les visages», met en garde Olivier Sire qui attend avec impatience un signe du ministère. Hier, Gwendal Rouillard, le député de Lorient, a interpellé le ministre sur une situation qu'il juge «préoccupante. C'est l'avenir de nos enfants et de nos territoires qui est en danger. Il y a, aujourd'hui, un risque réel d'asphyxie des universités».

  • Régis Nescop

 

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20 octobre 2011 4 20 /10 /octobre /2011 00:40
La semaine de SLU du 10 au 18 octobre 2011

mercredi 19 octobre 2011, par Sylvie

  

Mais où en est donc passée LA réussite du quinquennat ?

 

 

On nous avait promis pleins de milliards

- Las, las. Dans la lettre du 11 octobre de la CPU, les présidents se penchent dubitatifs sur la loi de finances 2012

- Le SNTRS-CGT dénonce un budget en baisse en euros constants

- Même l’Expansion qui nous traitait de chouchous du sarkozysme cherche les sous : Içonpasséou ?

- Quant aux Français (cèkiceussla ?), ils voient l’Université comme le parent pauvre du supérieur. C’est une enquête de Occurence-L’institut de l’entreprise qui le dit et c’est dans le Figaro.

- Heureusement, la commission européenne communique sur la Stratégie 2020 : en soutenant la gouvernance et le financement, elle trace la voie d’un "enseignement supérieur européen intelligent, durable et inclusif". Mieux vaut être... que bête, jetable et excluant.

- Sur le fond du fond, l’Éducation, ça coûte cher mais ça peut parfois servir à quelque chose, non ? Et si on posait correctement les équations ? C’est sur le blog "quelle école pour demain ?"

On nous avait souscrit un grand emprunt

- Mais on a eu une cathédrale de structures oukonkompranrien, c’est Les Échos qui le disent. Et voilà même qu’ils récidivent.

- Pour Jean-François Mela, les PRES et les IDEX virent presque aux farces et attrapes

- Comme d’autres structures qui accompagnent le grand emprunt, les "vieilles" fondations de coopération scientifique (2004) sont dénoncées par le SNCS-FSU comme des parangons du "Sarkozysme universitaire".

- Sans blague ? Claude Allègre s’est fondé une petite fondation au sein de l’Institut pour promouvoir sa vision de l’écologie d’avenir.Des scientifiques contestent sa vision de l’avenir climatique.

- Europe Écologie/ Les verts ont demandé un moratoire sur les Idex.

- Nous à Sauvons l’Université, on a envoyé une lettre avec Sauvons la Recherche aux parlementaires pour attirer leur attention sur les inégalités territoriales générées par les investissements d’avenir. Certains nous ont répondus et même reçus. Empilement, incohérence, opacité, arbitraire, on leur a tout dit.

On nous avait parlé de revalorisation des carrières

- Le statut des doctorants ne s’améliore guère : à Nanterre, des charges d’enseignement leur ont été retirées.

- Revalorisation contre masterisation, vous vous souvenez ? Même la commission Jolion nommée par Valérie Pécresse dresse le bilan globalement négatif de la réforme. Le Snesup se délecte de son rapport au vitriol.

- Le cadavre de la mission d’information Grosperrin sur la formation des enseignant-e-s tente une résurrection.

On en était là quand, tout à coup, l’Université s’invita dans les primaires socialistes...

- Martine Aubry avait envoyé son programme il y a déjà très très longtemps (21 septembre).

- François Hollande, à la bourre, nous l’a envoyé la veille du vote (ndlr : c’est qu’il voulait sans doute influencer les trois millions d’enseignants chercheurs qui, découvrant le programme sur le site de SLU en mangeant leurs croissants du dimanche matin, allaient changer d’opinion).

- Alors, Hollande révolutionnera-t-il le Sup, se demande Pierre Dubois sur son blog ?

Suite au prochain épisode.

En attendant, la palme de la semaine revient à un réservoir de clichés (think tank), la fondation iFrap (sic). C’est l’histoire d’un mec qui a exhumé de vieux fichiers datant de l’époque où Valérie Pécresse nous copiait-collait ses preuves d’amour.

Et en bonus, une question : et si la méthode de réussite du quinquennat, c’était ça ?

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20 octobre 2011 4 20 /10 /octobre /2011 00:36

Pour comprendre. Des blogs sur l’enseignement supérieur

 

Le plus décapant :

 

http://blog.educpros.fr/henriaudier/

 

Henri Audier

Je suis chimiste. J’ai fait ma carrière au CNRS en travaillant successivement dans un Institut propre du CNRS (Gif-sur-Yvette), sur un site universitaire (Paris-Sud) et dans une école (Polytechnique), où j’ai dirigé pendant douze ans un laboratoire de recherche CNRS-Ecole Polytechnique. Je suis actuellement Directeur de recherche émérite.

Je suis membre du Syndicat national des chercheurs scientifique (SNCS-FSU) et militant de “Sauvons la recherche”, dont je suis l’un des membres fondateurs. J’ai participé, comme élu puis comme nommé, au CA du CNRS pendant une dizaine d’années. J’ai aussi siégé au Conseil supérieur de la recherche et de la technologie.

 

http://blog.educpros.fr/henriaudier/2011/09/18/les-arguments-frelates-de-terra-nova-pour-achever-les-organismes-de-recherche/

 

 Un matheux

http://jfmela.free.fr/jfmblog/

Ceci est un blog de Jean-François Méla consacré à l’université et à la recherche.

Professeur des universités, mathématicien, ayant eu dans la deuxième partie de ma carrière des fonctions d’administration, d’évaluation et de pilotage de la recherche, d’expertise sur les questions universitaires…, je trouve utile de mettre désormais sur ce blog des textes que j’écris à diverses occasions, pour mieux les partager avec tous ceux qui contribuent à la réflexion sur ces sujets d’actualité.

Ceux qui me lisent et qui veulent réagir ou contribuer eux-mêmes à la réflexion, peuvent m’écrire à l’adresse mela@math.univ-paris13.fr

 

Un classique…..

http://www.gilbertbereziat.fr/

On ne présente plus !

Un blog drôle et tonique et moins politicien que Béréziat !

Gaïa Universitas
http://rachelgliese.wordpress.com/

Par exemple….

Au pays des cancres

 

Tout et n’importe quoi !

 

http://leblogdusuperieur.wordpress.com/

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19 octobre 2011 3 19 /10 /octobre /2011 16:37

Lettre d'un enseignant du lycée Jean Moulin de Béziers



Bonjour

Notre collègue du lycée Jean-Moulins à Béziers qui s'est immolée est
décédée.Nous sommes tous bouleversés voire traumatisés.Nous sommes en AG
depuis 2 jours et avons refusé d'accueillir les élèves en classe,et décidé
une grève illimitée jusqu'à ce que les responsabilités soient établies.

Voici notre programme :

Lundi 17, matin 8h AG, après-midi marche blanche silencieuse avec un
bandeau noir à Béziers

Mardi matin AG, 14H départ pour une manifestation académique au rectorat
de Montpellier

Mercredi: obsèques ?

Jeudi 10h débrayage, commémoration de ce drame dans tous les
établissements de France.

Nous souhaitons une mobilisation générale pour que la souffrance au
travail cesse et que de tels drames ne se renouvellent plus.

PS Lise a dit en s'enflammant : "je le fais pour Vous"

Luc Chatel a menti , elle n'était pas suivie médicalement, ni fragile,
mais consciencieuse, compétente,aimant son travail et courageuse.

Nous comptons sur Vous tous.

Merci de diffuser ce mail à toutes vos connaissances afin d'alerter
l'opinion, pour que l'éducation nationale ne devienne pas France-telecom...

Merci

F PERU lycée Jean-Moulin- Béziers


http://www.midilibre.fr/2011/10/14/beziers-l-enseignante-qui-s-etait-immolee-par-le-feu-est-decedee,402372.php

Que Chatel mente, on ne s'étonne plus dans ce régime, avec ce pouvoir UMP c'est du haut en bas de l'appareil d'état que la médiocrité, le mensonge, la vulgarité et la corruption se sont installés.

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Etat de la mobilisation Univ

Notre camarade Sequinot de Lille tient à jour l'état de la mobilisation dans les universités et les IUT. Cliquez sur le lien:

http://www.univ-lille1.fr:80/snesup59-62/mobilisation/

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