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16 novembre 2017 4 16 /11 /novembre /2017 15:56

Dans Politis,

https://www.politis.fr/articles/2017/11/defense-de-mediapart-et-dedwy-plenel-37918/

 

Tout doit avoir le droit de se dire, de s’écrire et de se représenter, et cela doit être dit et répété, particulièrement pour Charlie Hebdo.

Nous avons aussi le droit d'écrire que la Une de Charlie de cette semaine est diffamatoire, et haineuse.

Elle relaie une campagne de délation, dont « l'argumentaire » défie la logique, la justice, et la morale. Il y a quelques années, on a reproché à Mediapart d'avoir publié les informations au sujet de Cahuzac lorsqu'il en avait les preuves, aujourd'hui on (parfois le « on » est le même) lui reproche de ne pas avoir publié ce qu’il ne savait pas.

Edwy Plenel et Mediapart se sont exprimés, preuves et vidéos à l'appui, sur leurs « relations » avec Tariq Ramadan. Cela n'empêche pas la délation de se développer, en utilisant, entre autres, des photo-montages truqués, et des affirmations non vérifiées.

Mediapart est l’un des rares grands moyens d'information français à avoir publié une enquête fouillée sur Tariq Ramadan, dans une série de cinq longs articles. Les délateurs, tout en affirmant que eux « savaient » (mais quoi ?), reprochent aujourd'hui à Mediapart de ne pas avoir publié des informations dont les faits sont apparus il y a quelques jours. Comme l'écrit Mathieu Magnaudeix, le journaliste qui a mené l'enquête sur Ramadan pour Mediapart : « la question intéressante dans tout ça, la vraie question journalistique, [...] c'est pourquoi il a fallu autant de temps, et Weinstein, pour que ces témoignages atroces soient connus. Pourquoi ces femmes ne voulaient pas témoigner. Amener des victimes de violences sexuelles à la parole, c'est le vrai enjeu pour les journalistes. »

Nous défendons et respectons l'attitude conforme à l'éthique qui est, et a été, celle de Mediapart dans le cadre de cette enquête comme dans les autres, et notamment pour celles menées sur les sujets de harcèlements sexuels.

Il semble bien que nous soyons confrontés ici à une campagne politique qui, loin de défendre la cause des femmes, la manipule pour imposer à notre pays un agenda délétère, fait de haine et de peur. Cette campagne s’attaque au journal qui, depuis bientôt dix ans, combat avec constance cette politique de la peur, défendant les causes communes de l’égalité contre toutes les discriminations, qu’elles visent les femmes, les LGBT, les musulmans, les noirs, les juifs, les victimes du racisme et de la xénophobie, les migrants et les réfugiés, etc.

Nous défendons et respectons toute attitude qui mène à la fraternité plutôt qu'à l'affrontement, au rassemblement plutôt qu'à l'exclusion, au respect plutôt qu'à la chasse en meute.

La campagne inique menée contre Mediapart et sa rédaction est dangereuse : elle vise le symbole d’une presse libre, indépendante des pouvoirs quels qu’ils soient, au service du droit de savoir des citoyennes et des citoyens.

Les signataires :

Nadia Aissaoui, sociologue, féministe, Paul Alliès, juriste, Claude Alphandéry, Pouria Amirshahi, citoyen, Salah Amokrane, militant associatif, Louis Astre, Lucien Attoun, homme de théâtre, Micheline Attoun, femme de théâtre, Régis Aubry, professeur de médecine, membre du CCNE, Gabrielle Babin Gugenheim, Andrew Bampfield, scénariste, Christian Baudelot, sociologue, Jean-Philippe Béja, Directeur de Recherche émérite, Jay Bernfeld, musicien, Olivier Besancenot, membre du NPA, Jean-Paul Besset, ex-député européen, Pascal Boniface, géopolitologue, Nicolas Bordas, Sophie Bouchet-Petersen, conseiller d'Etat retraitée et féministe, Abdelkrim Branine, journaliste Jean-Louis Brochen, avocat, Julie Brochen, actrice et metteur en scène, Ian Brossat, adjoint (PCF) à la Maire de Paris, élu du 18e, Michel Broué, président de la Société des amis de Mediapart, Dorothée Browaeys, journaliste scientifique et auteur, Louise Bruit Zaidman, historienne, André Burguière, historien, EHESS, Alain Cabos, Claude Calame, anthopologue, EHESS, Michel Calvo, Jean-Claude Carrière, écrivain, dramaturge, Carmen Castillo, écrivaine et cinéaste, Patrick Chamoiseau, écrivain, Suzanne Citron, historienne, Rémi Cochard, militant associatif (LDH), Laurence de Cock, historienne, Philippe Corcuff, ancien chroniqueur de Charlie Hebdo, Marie Cosnay, écrivaine, Constantin Costa-Gavras, réalisateur, Michèle Costa-Gavras, productrice, Thomas Coutrot, économiste, Sylvain Cypel, journaliste Pierre Dardot, philosophe, Caroline De Haas, militante féministe, André Deledicq, prix Erdös 2004, Marc-François Deligne, vidéaste Manthia Diawara, Ian Dufour, militant syndical, Françoise Dumas, productrice et réalisatrice, Éric Fassin, sociologue, Michel Feher, philosophe, Sylvie Fennec, comédienne, Lydia Flem, psychanalyste, photographe, écrivain, Dan Franck, écrivain, René Gallissot, historien, François Gemenne, chercheur à Sciences-Po, Alain Genestar, journaliste, Denis Gheerbrant, cinéaste, Sylvie Glissant, Institut du Tout-Monde, Caroline Glorion, productrice et réalisatrice, Anouk Grinberg, comédienne, Caroline Gruson, mathématicienne, Christophe Hadri, Claire Hocquet, avocat Pascale Iltis, Erich Inciyan, journaliste, Hugues Jallon, écrivain et éditeur, Samy Johsua, professeur émérite des universités, Geneviève Joutard, historienne, Philippe Joutard, historien, Leslie Kaplan, écrivain, Naruna Kaplan de Macedo, cinéaste, Pierre Khalfa, Christiane Klapisch-Zuber, historienne, Thierry Kuhn, militant associatif, Jean Labib, producteur, Mehdi Lallaoui, président de Au Nom de la Mémoire, Nicole Lapierre, socio-anthropologue, Mathilde Larrère, historienne, Céline Larrière, attachée culturelle, Sylvain Larrière, sculpteur, Bernard Latarjet, Patricia Lavail, musicienne, Olivier Le Cour Grandmaison, universitaire, Catherine Legalery, cadre de santé Jean-Louis Legalery, universitaire Séverine Leidwanger, universitaire, Michael Lowy, directeur de recherche émérite au CNRS, Dominique Lurcel, metteur en scène, Emmanuel Maheu, médecin, Ziad Majed, politologue, professeur universitaire, Noël Mamère, ex-député, Gilles Manceron, historien, Philippe Mangeot, militant associatif, Farouk Mardam Bey, éditeur, Philippe Marlière, politiste, Roger Martelli, historien, co-directeur de Regards, François Marthouret, comédien, Muhammad Marwan, auteur, statisticien, Francine Mazière, linguiste, Muriel Mesguich, Jean-Pierre Mignard, avocat, Véronique Nahoum-Grappe, anthropologue, Océanerosemarie, auteure et comédienne, Heitor O'Dwyer de Macedo, psychanalyste, Maurice Olender, historien (EHESS), éditeur (Seuil), Paul Otchakovsky-Laurens, éditeur, Gilbert Pago, historien, Bernard Paillard, chercheur à la retraite, Marc Paquien, metteur en scène, Christian Paul, ancien ministre, Willy Pelletier, sociologue, Fondation Copernic, Nicole Phelouzat, sociologue à la retraite, membre de la LDH, Alfredo Pena-Vega, sociologue (EHESS), Martyne Perrot, sociologue CNRS, Thomas Piketty, directeur d'études à l'EHESS, Manuel Piolat Soleymat, écrivain et critique dramatique, Vincent Présumey, professeur d'Histoire et syndicaliste, Jérôme Prieur, réalisateur et historien, Salvatore Puglia, photographe, Lydie Rappaport, directeur de recherche au CNRS, retraitée, Sylvain Rappaport, Marie Raymond, Michel Ricard, Carol Rio, Régine Robin, historienne, Barbara Romagnan, militante politique, Dominique Rousseau, professeur à l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne, Isabelle Saint-Saens, militante associative, Christian Salmon, écrivain, Elias Sanbar, écrivain, Jane-Lise Samuel, biologiste, Shlomo Sand, historien, Sarkis, artiste-sculpteur, Eva Sas, ex-députée EELV, Denis Sieffert, journaliste, Jean-Pierre Siméon, poète et dramaturge, Béatrice Soulé, directrice artistique, militante, Xavier Soule, architecte, Bernard Stéphan, éditeur, Enzo Traverso, historien, Cornell University, Aurélie Trouvé, militante altermondialiste, Francoise Vibert-Guigue, Christine Vitrani, François Vitrani, président de l’Institut du Tout-Monde, Patrick Viveret, philosophe, Eleni Vrikas, maître de conférences émérite, Paris 8, Michelle Zancarini-Fournel, historienne.

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16 novembre 2017 4 16 /11 /novembre /2017 09:34
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21 février 2015 6 21 /02 /février /2015 16:48

Non, Geneviève Fioraso n'a pas obtenu de maîtrise d'économie. L'information révélée par Mediapart détonne avec les nombreux portraits qui lui sont consacrés sur la Toile. Les biographies de Wikipédia ou encore de Who's Who font pourtant mention de deux diplômes : une maîtrise en anglais et une autre en économie. En réalité, la secrétaire d'État à l'Enseignement supérieur n'a jamais suivi aucun cursus dans cette dernière discipline, rapporte le site d'informations, après avoir contacté les universités concernées.

L'information a d'ailleurs été confirmée par le cabinet de Geneviève Fioraso, qui accuse les biographes. L'entourage de la ministre a reconnu qu'elle "n'a pas de maîtrise d'économie. C'est une erreur du Who's Who que nous allons faire corriger", rapporte LExpress.

"Autre chose à faire"

Reste que, toujours selon Mediapart, Geneviève Fioraso n'a jamais essayé de démentir l'existence de ce diplôme. Mieux, dans un premier temps, son cabinet avait bel et bien affirmé au site que "Geneviève Fioraso a évidemment ses deux maîtrises". Une bourde puisque sur le site du gouvernement, sa biographie est correcte et ne lui attribue pas ledit diplôme. Selon les conseillers de Geneviève Fioraso, la ministre a "autre chose à faire que de lire sa notice du Who's Who".

Après la publication de l'article, Geneviève Fioraso a tenu à réagir. La ministre se dit "scandalisée par les accusations qui lui sont faites" et donne sa version des faits. Contactée par le site d'informations, Geneviève Fioraso a répondu "qu'elle possédait en effet une maîtrise d'anglais option économie. Elle a constaté, à cette occasion, que cela s'était traduit par erreur dans certaines publications comme deux maitrises distinctes", rapporte Le Dauphiné Libéré.

 Pas de commentaire, c'est une socialiste tendance UMP ça suffit!

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26 janvier 2015 1 26 /01 /janvier /2015 11:54

le changement

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2 janvier 2015 5 02 /01 /janvier /2015 23:09

2le-temps-de-syrisa.jpg

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23 décembre 2014 2 23 /12 /décembre /2014 13:23

 

Affaire Lepaon. Soutien de Pierre Le Ménahès aux fondeurs CGT de Caudan
mardi 23 décembre 2014 - 12h59 - Signaler aux modérateurs

L’ancien leader CGT de la fonderie de Bretagne à Caudan soutient ses anciens collègues qui demandent la démission de Thierry Lepaon.

Ce lundi, Pierre Le Ménahès, aujourd’hui à la retraite, ancien secrétaire général CGT de la fonderie de Bretagne (ex-SBFM) à Caudan a officiellement apporté son soutien à ses anciens collègues syndiqués.

Gel des cotisations

Vendredi, en effet, après assemblée générale des fondeurs encartés au syndicat, la section de l’usine a annoncé sa décision de geler les cotisations 2014 qu’elle doit normalement reverser aux instances nationales. Elle a également demandé la démission du secrétaire général Thierry Lepaon dont le train de vie fait polémique.

"Une position courageuse"

Pierre Le Ménahès qui a marqué l’histoire de l’usine lors du gros conflit de 2009, précédant la reprise par le groupe Renault indique : "Je suis complètement en phase avec la décision de la CGT de la fonderie. Je félicite les adhérents de leur position qui repose sur des valeurs réelles défendues dans cette usine, par la CGT. Elle est aussi courageuse, puisqu’à ce jour, c’est le premier syndicat implanté dans une usine en France qui ait pris ce type de décision." Pierre Le Ménahès lui aussi demande la démission rapide de Thierry Lepaon. "Les instances nationales doivent prendre les mesures qui s’imposent sans attendre la réunion de leur comité du 13 janvier prochain."

Réunion départementale de la CGT le 12 janvier

De son côté, Bruno Bothua secrétaire départemental de la CGT, dans le Morbihan indique qu’une réunion du comité exécutif est prévue le 12 janvier "afin de donner la position du syndicat dans le Morbihan sur cette affaire."

http://www.ouest-france.fr/affaire

 

 

CGT : Lepaon lâché par les fédérations de l’énergie et de la métallurgie
de : Catherine Gasté
mardi 23 décembre 2014 - 12h57 - Signaler aux modérateurs

Les calculettes n’en finissent pas de tourner pour mesurer les chances de Thierry Lepaon. Vacances ou pas, les appels à la démission continuent de tomber. Le dernier gros coup de théâtre s’est déroulé à la veille de la trêve des confiseurs.

Selon nos informations, en fin de semaine, deux grosses fédérations ont réclamé ouvertement la tête du leader de la CGT : la métallurgie et les mines-énergies. Et ce malgré les soutiens appuyés et répétés des deux secrétaires généraux respectifs, qui ont jusqu’ici défendu bec et ongles Thierry Lepaon.

Un coup dur, car déjà mercredi dernier la fédération du commerce et ses 43 000 militants a porté le fer. Et réclamé la démission des dix membres du bureau confédéral (dont le secrétaire genéral et le trésorier Eric Lafont qui a déjà rendu son tablier).

Avec ses 59 000 adhérents, la puissante fédération de la métallurgie a donc basculé jeudi. A sa tête, l’un de ses fidèles soutiens, l’allié de la première heure, le secrétaire général de la fédération Philippe Martinez (possible prétendant à la succession de Thierry Lepaon). Lui, qui réclamait en début de semaine la tête du bureau sauf celle de Lepaon, a finalement dû changer son fusil d’épaule. Selon nos informations, il a plaidé la carte de la démission de Thierry Lepaon devant ses troupes. Au même moment, le même scénario s’est joué à la fédération mines-énergie et ses 56 000 adhérents, avec dans l’ombre l’influent Fréderic Imbrecht — ancien secrétaire général et... mari de l’actuelle — qui a poussé à ne pas prendre position. En vain.

Le chemin de crête est de plus en plus étroit pour Thierry Lepaon. Ses soutiens au sein de la centrale — forte d’environ 24 000 syndicats de base regroupés en 32 fédérations — fondent comme neige au soleil. Il y a dix jours, la fédération des services publics (81 443 adhérents), la plus grosse de la CGT, a elle aussi appelé le secrétaire général à quitter son fauteuil. Dans une lettre, elle juge cette décision « inéluctable » « compte tenu des responsabilités et de l’incapacité dans laquelle se trouve le secrétaire genéral pour assumer ses missions ».

Les mauvais résultats enregistrés lors des élections dans la fonction publique, où la CGT a reculé de 2,3 % tout en conservant sa place de première organisation, n’y étant pas bien évidemment étrangers. Ni les nombreux bulletins de vote barrés sur lesquels il était écrit : « Lepaon voleur ». La fédération de la santé, deuxième avec 73 800 adhérents, a elle posé les jalons d’une demande de démission des dix membres du bureau confédéral, dont Thierry Lepaon. « On a discuté mais la fédération se prononcera le 12 janvier », veille du CCN (Comité confédéral national), a indiqué Nathalie Gamiochipi, secrétaire générale de la fédération santé.

La fédération des finances, celles de la construction, des organismes sociaux, l’union générale des fonctionnaires... demandent elles aussi sa tête. Tout comme de nombreuses régions à l’image des Bouches-du-Rhône, de Rhône-Alpes, Midi-Pyrénées ou Ile-de-France.

D’autres, comme la fédération du textile ou celle de la poste et des communications, pourraient suivre dans les prochains jours. A moins que Thierry Lepaon réussisse d’ici là à les convaincre de le maintenir coûte que coûte à son poste. Visiblement, cela s’annonce très compliqué...

http://www.leparisien.fr/economie/c...

 

Affaire Lepaon : des courriers internes révèlent une crise profonde à la CGT

 

de : Lucie Delaporte via Arnold

 

 

Comment les militants de la CGT vivent-ils les révélations sur leur secrétaire général ? Mediapart a eu accès à de nombreux e-mails et courriers internes, dans lesquels militants ou élus – dont très peu se sont exprimés publiquement –, bien au-delà du seul "cas Lepaon", expriment la profonde crise existentielle que traverse le premier syndicat de France.

Reprendre la main… et sauver sa tête. Thierry Lepaon, juste avant la trêve des confiseurs, s’est lancé dans un marathon médiatique pour défendre son poste à la tête de la CGT. Alors que son organisation est fragilisée depuis deux mois par les révélations sur la rénovation dispendieuse de son appartement de location, ou encore ses étonnantes indemnités lorsqu’il a quitté le comité régional CGT de Normandie pour rejoindre Montreuil, le secrétaire général de la CGT, qui s’est exprimé longuement sur France 3, France Info et dans le Parisien, a surtout choisi de tacler ceux qui, en interne, informent la presse. « Il y a quelqu’un dans notre maison confédérale ou un groupe de personnes qui a ou qui ont décidé de transmettre à la presse des documents comptables. (...) Le choix qui a été fait, c’est de porter atteinte à l’honnêteté de Thierry Lepaon et à la démarche syndicale qu’entreprend la CGT. »

Se présentant en dirigeant responsable, il a ainsi promis : « Je ne serai pas le rat qui quitte le navire, notre navire est aujourd’hui en difficulté. » Le 13 janvier, le Conseil confédéral national (CCN), le parlement de la CGT, doit néanmoins se réunir pour statuer sur son sort.

 

Depuis le début de la crise, rares ont été les prises de position publiques au sein de la confédération. Hormis deux anciens dirigeants, Bernard Thibault et Georges Séguy (dirigeant de 1967 à 1982), qui ont diplomatiquement laissé entendre qu’il serait peut-être temps de tourner la page Lepaon, les débats au sein de la CGT se déroulent à huis clos, avec l’idée que le linge sale doit se laver en famille.

 

Mediapart a eu accès à de nombreux courriers ou mails internes, de militants ou d’élus cgtistes, qui révèlent néanmoins l’ampleur du malaise au sein de la confédération. Bien au-delà du seul « cas Lepaon », ils témoignent de la véritable crise existentielle qui secoue aujourd’hui le premier syndicat de France.

Aux premières révélations du Canard enchaîné concernant la rénovation de son appartement de location dans le carré magique de Vincennes pour 105 000 euros, une certaine stupéfaction s’empare des adhérents.

Il y a bien sûr ceux qui pensent qu’il faut prendre avec des pincettes ce feuilleton orchestré « par la presse bourgeoise », comme l’écrit dans un courrier interne la Fédération des ports et docks qui estime que « Toutes ces manipulations claniques, anti-ouvrières, n’ont de visées que l’affaiblissement de la CGT ». Une analyse partagée par un certain nombre de militants, qui rappellent le contexte très particulier dans lequel s’inscrivent ces révélations : à la veille d’élections professionnelles cruciales pour la confédération, mais aussi en plein bras de fer avec le Medef sur la rénovation du dialogue social ou la réforme des prud’hommes. « Pendant qu’on détourne notre regard, la caravane Macron-MEDEF passe-passe ! », préfère prévenir un adhérent. D’autres, en vieux routiers du syndicat, s’affichent un rien désabusés : « Si ça déconne, c’est pas nouveau, on va pas en chier des tartines. » Et craignent, là encore, l’effet de souffle pour la confédération : « Dans tous les cas, ceux qui cassent ou participent à casser ce fantastique outil qu’est la CGT, quelles que soient leur motivations, ne méritent pas le nom de camarade », assène un adhérent. « Que nos ennemis de classe soient plus informés que nous, parce que de braves camarades livrent à la presse des informations trouvées ou volées dans les poubelles de la Confédération me fait gerber », écrit une élue CGT.

 

Malgré ce sentiment assez partagé de vivre dans une citadelle assiégée de toute part, rares sont ceux à ne pas se sentir très mal à l’aise face aux faits révélés dans la presse. Beaucoup s’émeuvent ainsi des « sommes indécentes » évoquées. « C’est tout le travail quotidien des militants dans leur entreprise qui se retrouve saboté par des pratiques indignes », écrit un militant. « Il faut le virer, désolée, ce n’est pas un comportement digne d’un syndicat qui défend les salariés », conclut une militante dans un mail. Début décembre, les responsables de l’union locale de Perpignan font également remonter que « de nombreux camarades nous interpellent au sujet du montant exorbitant des travaux pour l’appartement de notre secrétaire général. Mais le pire est quand des salariés remettent en cause l’honnêteté de notre organisation. Nous sommes en pleine période d’élections, tant dans le public que dans le privé et, comme à chaque élection, nous distribuons des tracts. Des camarades ont honte devant les entreprises, chantiers, commerces, ronds-points etc. d’entendre que nous sommes tous pourris ».

 

Pour ces élus, Thierry Lepaon et tous ceux qui ont participé de près ou de loin à couvrir ces dérives doivent partir. « Mais comment notre secrétaire général se permet-il de dire : honnêteté, loyauté, transparence ! » (…) « Une somme démesurée pour des travaux dans un appartement qui n’appartient pas à la CGT n’est pas acceptable (…). À l’Union Locale nous faisons attention aux moindres centimes, afin que nous puissions fonctionner et être présents sur tous les fronts », poursuivent les responsables de l’union locale de Perpignan. La défense de Thierry Lepaon, qui s’est défaussé sur l’agent comptable, passe aussi très mal. « Mais comment notre secrétaire général se permet-il de dire qu’il n’était pas au courant, c’est une faute collective puis de dire sur BFM TV, c’est l’administrateur de la confédération qui a fait une faute ! Mais comment croire que seul l’administrateur est "coupable" ? » s’agacent les mêmes.

 

« C’est le moment de faire le grand nettoyage »

 

Alors que l’affaire prend de l’ampleur au fil des semaines, certains s’inquiètent de l’image donnée par l’organisation : « Ces affaires (...) mettent en difficulté les militant-e-s qui, chaque jour, rencontrent les salariés, œuvrent à les unir, à les inciter à lutter et à leur rendre confiance en eux. Ces affaires, qui choquent considérablement les syndiqués, plomberont la crédibilité de toute l’organisation si elles ne sont pas résolues de bonne manière. Et c’est la CGT, dans son ensemble, qui s’en trouvera affaiblie », écrivent dans un courrier interne les représentants CGT du groupe Macif qui appellent, eux aussi, à la démission de l’actuel secrétaire général.

 

 

Lorsqu’éclate le nouveau scandale des indemnités touchées par Thierry Lepaon 3 – le patron de la CGT a touché 26 000 euros en quittant la CGT régionale de Basse-Normandie pour rejoindre le siège de Montreuil, comme l’a révélé l’Expansion –, certains sont visiblement gagnés par l’écœurement. « Je meurs !! La pastèque sur le gâteau !! » écrit l’un d’eux. « Licenciement pour faute lourde et il rend les clefs de son logement de fonction !! y a bien des camarades qui vont encore crier au complot (un sabotage des élections pro de nos services publics par exemple !) mais "il" et ses potes donnent le bâton pour nous faire battre !! J’attends avec impatience les arguments (si on peut appeler ça des arguments) des camarades-corrompus-et-potes-de-Titi-Panpan... », écrit rageusement un adhérent.

 

« La ligne de défense du "clan Lepaon", nous en connaissons les rouages et les roueries, repose sur le discours "sauvons la CGT" », tacle un militant qui raille « L’éternelle excuse (protéger la structure face aux attaques, quoi qu’on en pense) qui permet de tout étouffer ».

 

Au-delà du sort du dirigeant de la CGT, certains espèrent que cette crise permette un profond renouvellement de l’organisation. « L’alternative à mes yeux se résume à trois possibilités. 1- La pire : les bureaucrates tablent sur l’esprit de corps de la hiérarchie syndicale et Lepaon garde sa place, avec à la clé un éclatement de la CGT. 2- L’inverse : la "révolution" balaye la bureaucratie et un nouveau syndicalisme émerge de la base de la CGT. 3- Rien ne change : Lepaon est cloué sur la porte en victime expiatoire et la bureaucratie sauve sa peau, avec à la clé une désillusion et une désaffection de plus. Les prochains jours vont être décisifs ! Tenons bon ! », affirme un militant dans un courriel.

 

Certains, critiques avec la ligne Lepaon jugée trop peu offensive, entendent bien pousser leurs pions dans le marasme actuel : « C’est le moment de faire le grand nettoyage, ce dont les patrons ont le plus peur d’ailleurs : que ce soit le peuple, la base qui se dirige elle-même, une démocratie populaire (ce qui ne veut pas dire l’absence d’une structure syndicale). Ce triste épisode peut, s’il n’est pas enterré (et je vois mal comment il pourrait l’être vu son ampleur), déboucher sur une grande victoire idéologique et un vrai syndicalisme révolutionnaire. L’époque s’y prête. La place est vide sur ce terrain. Courage, osons rêver, osons l’utopie !!! », s’enflamme un adhérent parisien.

Nombreux sont les militants à appeler à ce que surtout « l’affaire Lepaon » n’occulte pas la crise bien plus profonde que connaît l’organisation. « La situation de la CGT ne peut se réduire aux affaires du secrétaire général, mais tient à un déficit d’orientation ou à plusieurs orientations contradictoires non dites », affirment dans un courrier interne les responsables de la CGT du livre, qui appellent à ce qu’un débat « s’ouvre enfin clairement sur le sens de l’engagement de la CGT dans la bataille sociale qui fait rage ».

Pour beaucoup, l’affaire Leapon est en effet un dramatique révélateur des errances de la CGT. « Ce qui est sans doute "la pointe émergée de l’iceberg" n’est-il pas, au fond, le résultat d’une rupture avec ce qui était la CGT ? » s’interrogent des élus du Loir-et-Cher. « La négociation au détriment de l’action, les gages donnés au patronat et au gouvernement, l’institutionnalisation, la bureaucratisation de l’appareil confédéral et de sa direction ont contribué de par leurs orientations au désengagement de la CGT dans les luttes comme aux nécessaires solidarités avec ceux qui résistent », poursuivent-ils avant de conclure par ce constat implacable : « La démocratie interne s’est atrophiée (…). La lutte des places, les ambitions personnelles dans une complète opacité sont devenues une façon d’être et de diriger. »

 

Devant l’ampleur des récents reculs sociaux, certains militants en viennent à s’interroger sur le sens même de leur engagement syndical. « Pourquoi tous ces efforts ? Ne sommes-nous que des faire-valoir, des marionnettes au service d’obscures tractations ou de ridicules ambitions ? », écrit un adhérent. « Partout, la cgt fait des contre-propositions qui ne servent à rien, qui n’ont aucune chance d’aboutir. » (…) « Le problème n’est plus d’être propre sur soi, raisonnable et constructif. Surtout quand ces contre-propositions ne servent qu’à masquer des défaites. La représentativité, les seuils pour les instances représentatives du personnel (avec des abrutis de la délégation cgt qui se disent prêts à négocier !), les 35 heures, la Sécu, la retraite, les délais de prescription, le CDI, les ruptures conventionnelles, les salaires bloqués, la formation professionnelle (CFP), les services publics, l’éducation, les impôts ; le Livret A, la motivation des licenciements, les milliers de licenciements, le CICE. (…) C’est en luttant qu’on s’opposera vraiment à la montée du Front national. Le reste c’est du verbiage et des sorties de centre aéré (réservées aux permanents et aux retraités quand c’est un jour de semaine). »

« J’ai donné 25 ans de ma vie au combat pour en arriver où ? »

 

La faiblesse des récentes mobilisations depuis la rentrée démoralise d’autant plus que beaucoup de militants reprochent à la direction de la CGT d’avoir tout fait pour les réfréner. « Les derniers mouvements sociaux ne sont pas à la hauteur des attaques incessantes orchestrées par le patronat », écrit la CGT du livre. Les récentes manifestations patronales laissent un goût amer. « Le Medef prévoit une manifestation de rue pour porter ses revendications. (Le monde à l’envers !) Les cadeaux du PS doivent lui paraître insuffisants... » ironise un adhérent, qui évoque ensuite une mobilisation a minima contre la réforme des prud’hommes.

 

« Quant au rassemblement du 20 novembre devant l’Assemblée, plusieurs questions se posent en ce qui concerne l’attitude de la CGT. Pas de médias convoqués alors que la veille au même endroit quelques UMP sortaient une banderole contre le redécoupage territorial et se retrouvaient sur toutes les chaînes ? Il faut être voyant, sinon à quoi, ou à qui, ça sert ? Ensuite, comment se fait-il qu’un thème si central (l’élection des conseillers et la possibilité pour des salariés d’être élus conseillers), qui est un acquis fondamental de la classe ouvrière, et à l’occasion d’une décision nationale (le vote de l’assemblée) à ce sujet, ne déclenche à la cgt qu’un appel à un niveau régional ne mobilisant que quelques centaines de personnes dont une dizaine de FO, et que Lepaon ne se pointe pas ? Où sont les cars de province ? Deux ans de lutte qui s’achèvent de cette façon ? » s’interroge amèrement un syndiqué.

Plus vindicatif, un autre affirme : « Le sabotage organisé par la conf contre les actions s’organise en plein jour. Pour exemple, l’appel à la manifestation contre l’austérité qui a eu lieu le samedi 15 novembre a été saboté par la conf. Elle a empêché l’Urif (Union régionale d’Ile-de-France, ndlr) à faire l’appel et l’UD (Union départementale) de Paris a été contrainte de sortir un tract le 13 !!!! Donc mobilisation zéro et très peu de manifestants. (…) Camarades, il s’agit bel et bien d’une collaboration de classe. Nos instances et structures se pourrissent davantage chaque jour. Les permanents nous tuent (ils sont au chaud et peinards). »

 

L’impression qu’ont les salariés d’être de moins en moins audibles laisse parfois place à un certain découragement. « Pour ma part, j’ai donné 25 ans de ma vie au combat pour les salariés au titre de représentant de la CGT, et pour la CGT, 25 ans en déplacement à travers la France, hors de mon foyer et loin de ma famille, pour en arriver où ? Actuellement, je suis dépité… Et je ne suis pas le seul !... Et ce n’est pas peu dire !... J’en arrive effectivement (malheureusement) à comprendre le dépit des salariés et privés d’emploi quant à la réelle représentativité syndicale (tous syndicats confondus) et en ce qui nous concerne : la CGT. »

Un désarroi partagé par cet autre militant qui explique que « ceux qui sont dans les sociétés comme la mienne sont en pleine renégociation des accords d’entreprises (revues toutes largement à la baisse, merci Fillon). Le plus grave c’est que certains salariés affirment qu’il y a trop de privilèges, sans aucun respect des combats de nos pairs ».

 

À lire ces militants, une chose est sûre : lorsque Thierry Lepaon affirme que son départ ne résoudra pas tous les problèmes de la CGT, personne ne lui donne vraiment tort.

 

http://www.mediapart.fr/journal/fra...

 

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22 décembre 2014 1 22 /12 /décembre /2014 05:57

Le système de l'appareil du PCF, cette promotion des "consommateurs de places" qui ressemble fort à la cooptation des médiocres dans certains secteurs de l'université (cf la socio), semble toucher à son terme à la CGT. L'affaire Le Paon dépasse le cercle des membres de l'appareil pour diffuser largement chez les adhérents.

Un assainissement de la CGT sera une bonne chose pour le syndicalisme en général mais surtout pour le syndicalisme de combat. Les ambiguités, parfois la compromission, la corruption de cadres du PCF ressemblant en cela aux socialistes ordinaires ont affaibli le syndicalisme jusque dans les rangs de la FSU.

Le cas le Paon permet enfin de poser publiquement la question de la place et du rôle néfaste  de ces élus et autres corrompus du PCF dans le syndicalisme. Souhaitons qu'il rejoigne au plus vite Notat l'ancienne SG de la CFDT aux côtés de la cohorte noséabonde du PS et autres profiteurs....

 

Fonderie de Bretagne : la CGT suspend ses cotisations

Lorient - 20 Décembre

Le syndicat demande la démission du secrétaire général, Thierry Lepaon, très critiqué ces dernières semaines sur son train de vie.

Mercredi, des assemblées générales ont été organisées sur le site de la fonderie de Bretagne à Caudan. Une initiative de la CGT de l'usine. Thème des réunions : la stratégie à adopter, face à la polémique qui enfle autour du secrétaire général Thierry Lepaon.

« La démission de Thierry Lepaon »

Pour Maël Le Goff, secrétaire du syndicat à la fonderie « Thierry Lepaon, ainsi que le bureau confédéral trahissent la cause qui est la nôtre, basée sur la défense sans faille du travail. » Il poursuit : « Ils ont bafoué les fondamentaux de la lutte des classes et de son histoire. En mémoire de ceux et celles qui font partie des « Justes » et de leurs combats légitimes et respectifs, la démission du camarade Thierry Lepaon ainsi que celui du bureau confédéral doit être effective et sans conditions. »

« Situation délétère »

La CGT est le syndicat ultramajoritaire de cette usine qui emploie 400 personnes, pour la fabrication de pièces automobiles, essentiellement à destination des modèles du groupe Renault qui a repris la fonderie en 2009. Le syndicat a, en outre, annoncé hier « sa décision en accord avec les syndiqués de geler la réversion des cotisations 2014 tant que la CGT au niveau national n'aura pas pris une décision ferme et franche sur cette situation délétère et peu valorisante de notre image au regard des travailleurs et des travailleuses de la nation. »

 

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16 décembre 2014 2 16 /12 /décembre /2014 06:41
De : Groupe Jean-Pierre Vernant <groupe.jp.vernant@gmail.com>
Objet : [Petition] Pour 489 millions de moins
Date : 12 décembre 2014 02:19:26 HNEC

 


Communiqué du Groupe Jean-Pierre Vernant 
 

A l'occasion d'un dîner offert ce vendredi soir au groupe Marc Bloch, M. Hollande devrait annoncer officiellement ce que l'ensemble des médias a propagé avec une journée d'avance: le "rétablissement du budget des universités". La CPU de M. Salzmann ne manquera pas, dès le lendemain, de s'auto-congratuler au travers d'un communiqué dont elle à le secret et de saluer ce retour à un budget sanctuarisé.

 

Il s'agit là d'une opération de triangulation dont il s'agit de dénoncer le mensonge grossier.

 

La réalité est la suivante:

• Le projet de loi de finances rectificative [1], p.79 et 81, mentionne que 560 M€ ont été supprimés en 2014 du budget ESR. En particulier, la "réserve de précaution" des Universités a été purement et simplement annulée (230 M€)

• Le plan d'économie prévoit une suppression budgétaire de 123 M€ au travers du modèle SYMPA, au titre de la réorganisation du mode d’allocation

des moyens des universités. [2] p 125

• Le "coup de rabot", passé par amendement surprise, s'élève à 136 M€. M. Hollande devrait annoncer l'aumône de 70 M€ faite aux Universités, 70 M€ pris... sur le budget de l'éducation et de la recherche.

• Les contrats de plan état-région ont vu l'enveloppe dévolue à l'ESR baisser de 25% à 50%, ce qui correspond à une baisse de 350 M€ pour les cinq ans qui viennent. 

 

Par un calcul élémentaire, on obtient donc que l'enfumage consiste à faire passer une baisse de (230+123+136+350/5-70) = 489 M€ pour une "sanctuarisation" retrouvée. Le budget de deux universités omnidisciplinaires disparait et nous sommes supposés applaudir. L'équivalent de 8150 postes se volatilisent et nous sommes supposés remercier les complices.

 

489 M€ c'est à peu de chose près la somme de deux cadeaux somptuaires décidés récemment au Ministère:

• 172 M€ prélevés à la source sur les budgets universitaires pour les offrir à l'éditeur Elsevier en échange de son bouquet de médiocres revues [3].

274 M€ crédités par pipeline budgétaire spécial à la direction de la recherche technologique du CEA dont le compagnon de Geneviève Fioraso était directeur délégué, pour un programme hébergé par Minatec Entreprise, une SEM que Mme Fioraso dirigeait avant d'être ministre. [4] p 116 et [5]

 

 [1] http://www.senat.fr/rap/l14-159-1/l14-159-1.html

[2] http://www.assemblee-nationale.fr/14/rapports/r2260-tI.asp

[3] http://rue89.nouvelobs.com/2014/11/10/france-prefere-payer-deux-fois-les-articles-chercheurs-255964

[4] http://www.assemblee-nationale.fr/14/projets/pl2353.asp

[5] http://lesupenmaintenance.blogspot.fr/2014/09/genevieve-fioraso-et-le-cea-quand-la.html


"Le vrai courage c’est, au-dedans de soi, de ne pas céder, ne pas plier, ne pas renoncer."

Groupe Jean-Pierre Vernant.
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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 09:49

 

Cette bataille a un goût de déjà vu en 1997, 2002,2005!

Regardez nos archives!

 

 

Une université dans son territoire !

Un des points centraux de notre liste est d’inscrire notre université dans son territoire !

Non les autres listes ne le font pas !

Une fois de plus nous vous disons ce qui est !

Ils vous disent qu’ils ont le soutien des collectivités…
Une fois de plus, ils se vantent !

Dans les statuts de l’université, ni la ville, ni la communauté d’agglomération, ne sont membres du CA ! Or, Les statuts*, c’est eux qui les ont faits, c’est eux qui les ont votés.

*Composition de la commission des statuts le 27 juin : Serge BARDET, Annie CHAUSSE, François COLLY, Patrick CURMI, Frederick GOODMAN, Michel GUILLARD, Gilles LACOMBE, Thierry LAVALLEE, Saïd MAMMAR, Pascal PETIT, Emmanuel QUENSON.


Où trouvez-vous ces pseudo défenseurs du territoire… à Avenir et au Sgen

« Avenir », c’est le passé !

Voyez plutôt ce qu’ont prévu ces femmes et hommes d’Avenir… Ils ont, eux, prévu une représentation du Conseil général (si, si… vous avez bien lu !). A l’heure où le département semble devoir se fondre dans une autre collectivité, ne pas prévoir la représentation de la Communauté d’agglomération, au Conseil d’administration est obérer l’avenir.

A cela s’ajoute le fait que les élections des conseils départementaux, nom que prend désormais le Conseil général (loi n° 2013-403 du 17 mai 2013) ce qu’apparemment n’a pas vu la commission des statuts, auront lieu en 2015.

Ainsi, le Conseiller général, désigné en décembre 2014 pour faire partie de notre CA, disparaitra dès mars 2015. Que tout cela est révélateur de copinages illégitimes, plus que de volonté de construire une base solide à notre université !

 

Date

Horaires

Bâtiment

Salle

4 nov.

de 12h30 à 14h00

IBGBI

« Petit Amphi »

6 nov.

de 12h45 à 14h00

PELVOUX

Amphi BX30

12 nov.

de 12h30 à 14h00

FACTEUR CHEVAL

Amphi 3

13 nov.

de 12h30 à 14h00

IUT ROSTANT

Amphi B125 (vert)

18 nov.

de 12h30 à 14h00

1ers CYCLES

Amphi B6

 


Honnêtes ? Vous les croyez ?

Retenez bien : « Avenir »… c’est le passé !

Pour en discuter…
Nous vous attendons sur vos lieux de travail :

 

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14 octobre 2014 2 14 /10 /octobre /2014 15:38

Une autre politique est possible !
Pour une université 2015-2019 qui soit forte, juste et rayonnante.
Venez débattre sur le programme et participer à la relève tant espérée !

Nous pourrons partager un en-cas, car nous ne sommes pas de bois !

Invitation à une Assemblée Générale de

Nouvel Elan, SNESUP-FSU et SNASUB-FSU

ce mardi 14 octobre de 12h.30 à 14h.00

en salle A312 (bâtiment du 1
er cycle)

Une autre politique est possible

Les conditions de travail à l’Université d’Evry se dégradent dangereusement. Les différentes directions qui se sont succédé n’ont pas su faire de notre campus un ensemble dynamique, puissant et attractif ancré dans son territoire. Si la situation actuelle perdure, nous allons être absorbés par l’UPSay et perdre notre identité.
Or, nous sommes fiers de défendre une Université pluridisciplinaire de proximité et de grande qualité pour les formations et la recherche.

Nous voulons que l’Université d’Evry puisse bénéficier du label Paris-Saclay pour rester attractive nationalement et internationalement. Nous voulons également rester libres de nos choix stratégiques en matière de recherche et de formation en particulier.

La force de la nouvelle gouvernance que nous proposons sera d’agir en concertation avec l’ensemble du personnel pour mettre en cohérence les choix stratégiques et politiques. L’organisation des services et les conditions de travail doivent redonner du sens aux missions de chacun. Et ainsi, lutter efficacement contre le découragement et la lassitude qui gagnent depuis plusieurs années de nombreux agents insuffisamment écoutés et respectés.

Nous vous attendons très nombreux mardi. Venez débattre avec nous et apporter vos propositions pour améliorer ce programme qui deviendra ainsi le vôtre. Un programme provisoire dans sa version intégrale et dans son résumé sont à votre disposition sur le site :

http://electionuniversiteevry2014.wordpress.com/

APPEL A CANDIDATURE

Parce que notre liste vise à rassembler toute la communauté
et se refuse à être corporatiste et à visée « hors sol »,
nous vous proposons de présenter votre candidature
ou simplement à apporter votre soutien
en remplissant le document joint
ou en le
téléchargeant sur le site
avant de le retourner à l’adresse 
philippe.naszalyi@univ-evry.fr

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Etat de la mobilisation Univ

Notre camarade Sequinot de Lille tient à jour l'état de la mobilisation dans les universités et les IUT. Cliquez sur le lien:

http://www.univ-lille1.fr:80/snesup59-62/mobilisation/

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