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22 novembre 2012 4 22 /11 /novembre /2012 19:29

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2 octobre 2012 2 02 /10 /octobre /2012 22:07
L'austérité aggrave la crise, non au Traité budgétaire européen !

Tribune de plus de 120 économistes notamment des universités d'Aix-Marseille, Angers, Avignon, Bordeaux-IV, de Bourgogne, Evry, Grenoble, Lille-I, Nancy II, Montpellier 1, de Picardie, Paris (I, VIII, X, XIII, Dauphine et Descartes), Reims, Rennes, Toulouse I et II, de l'université populaire de Caen, de l'université libre de Bruxelles, de l'INP Toulouse, l'Ecole d'économie de Paris, l'Ecole Normale Supérieure, l'EHESS, l'INRA, Télécom Bretagne, Paris-Jourdan Sciences Economiques et l'IEP Paris.

 

Depuis 2008, l'Union européenne (UE) fait face à une crise économique sans précédent. Contrairement à ce que prétendent les économistes libéraux, cette crise n'est pas due à la dette publique. Ainsi, l'Espagne et l'Irlande subissent aujourd'hui les attaques des marchés financiers alors que ces pays ont toujours respecté les critères de Maastricht. La montée des déficits publics est une conséquence de la chute des recettes fiscales due en partie aux cadeaux fiscaux faits aux plus aisés, de l'aide publique apportée aux banques commerciales et du recours aux marchés financiers pour détenir cette dette à des taux d'intérêt élevés.

La crise s'explique également par l'absence totale de régulation du crédit et des flux de capitaux aux dépens de l'emploi, des services publics et des activités productives. Elle est entretenue par la banque centrale européenne (BCE) qui appuie sans conditions les banques privées, et exige à présent une « stricte conditionnalité » austéritaire des Etats lorsqu'il s'agit de jouer le rôle de « prêteur en dernier ressort ». Elle leur impose des politiques d'austérité et s'avère incapable de combattre la spéculation sur les dettes souveraines, cela d'autant que sa seule mission reconnue par les traités est celle de maintenir la stabilité des prix. En outre, cette crise est aggravée par le dumping fiscal intra-européen et l'interdiction qui est faite à la BCE de prêter directement aux Etats pour des dépenses d'avenir, au contraire des autres banques centrales dans le monde comme la Federal reserve américaine. Enfin, la crise est renforcée par l'extrême faiblesse du budget européen et son plafonnement au taux ridiculement bas de 1,24 % du PIB, avec son orientation qui rend impossible toute expansion coordonnée et ambitieuse de l'activité en Europe.

François Hollande, après s'être engagé pendant la campagne à renégocier le traité européen, n'y a en fait apporté aucun changement, et, comme vient d'ailleurs de le reconnaître Elisabeth Guigou, choisit aujourd'hui de poursuivre la politique d'austérité entamée par ses prédécesseurs. C'est une erreur tragique. L'ajout d'un pseudo-pacte de croissance, aux montants réels dérisoires, s'accompagne de l'acceptation de la « règle d'or » budgétaire défendue par A. Merkel et N. Sarkozy. Elle stipule que le déficit dit structurel (hors variations de cycles économiques) ne doit pas dépasser 0,5% du PIB, ce qui condamnera toute logique de dépenses publiques d'avenir et conduira à mettre en place un programme drastique de réduction du périmètre de l'ensemble des administrations publiques.

En limitant plus que jamais la capacité des pays à relancer leurs économies et en leur imposant l'équilibre des comptes publics, ce traité est porteur d'une logique récessive qui aggravera mécaniquement les déséquilibres actuels. Les pays qui souffrent de l'effondrement de leur demande intérieure seront amenés à réduire plus fortement encore leur demande publique. Alors que plusieurs Etats membres sont déjà en récession, cela menacera encore davantage l'activité et l'emploi, donc les recettes publiques, ce qui creusera in fine les déficits. Ainsi, l'OFCE prévoit déjà 300 000 chômeurs de plus en France fin 2013 du seul fait de l'austérité. À moyen et long terme, cela hypothèquera la transition sociale et écologique qui nécessite des investissements considérables.

Au nom d'une prétendue « solidarité européenne », le traité organise de fait la garantie par les Etats des grands patrimoines financiers privés. Il grave dans le marbre des mesures d'austérité automatiques, imposées aux représentants des peuples, en contraignant leurs décisions budgétaires, dictées par une instance non élue. Le Mécanisme européen de stabilité (MES), institution anti-démocratique par excellence, pourrait proposer des prêts à des taux un peu moins élevés (5% en moyenne). Mais ces prêts seraient conditionnés à l'application d'une austérité drastique imposée aux peuples ! La garantie publique des investisseurs privés ne fait qu'encourager la spéculation, alors qu'il faudrait lui briser les reins en sortant de leur mains la dette publique. L'ensemble de l'édifice repose ainsi sur des conditionnalités anti-sociales imposées à toute aide ou intervention, et le refus d'intervention directe de la BCE pour les dépenses nouvelles. Elle va se contenter d'un rachat restrictif des titres de dette sur le marché secondaire, comme l'a annoncé récemment Mario Draghi.

Des centaines d'économistes à travers le monde, rejoints en ce sens par certains prix Nobel d'économie comme Joseph Stiglitz et Paul Krugman, ont largement critiqué le non-sens économique de la politique actuellement à l'oeuvre en Europe. Le constat est sans appel : l'austérité est à la fois injuste, inefficace et anti-démocratique.

Nous pouvons faire autrement. L'avenir de l'Europe mérite un débat démocratique sur les solutions de sortie de crise. Une expansion coordonnée de l'activité, de l'emploi et des services publics serait aujourd'hui possible en Europe, notamment par le financement direct sélectif et à bas taux par la BCE des organismes publics de crédit. Pour que l'UE mette en Å“uvre cette politique, il est urgent de réformer et de démocratiser ses institutions. Un Fonds européen de développement social et écologique, à gestion démocratique, pourrait accentuer cette dynamique. De plus, l'UE pourrait mettre en place un contrôle de la finance, notamment en interdisant les échanges d'obligations souveraines sur les marchés de gré à gré, en limitant strictement la titrisation et les produits dérivés et en taxant les mouvements de capitaux spéculatifs.

Les défis sociaux et écologiques d'aujourd'hui sont immenses. Il est urgent de changer de cap pour sortir de la crise par le haut. Il est possible de défaire le sombre bilan des politiques libérales d'une France qui comprend 5 millions de chômeurs et 10 millions de pauvres. Pour s'en donner les moyens, il faut briser l'étau des marchés financiers et non leur donner des gages. C'est pourquoi nous refusons la ratification du Traité européen sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG).

 

Ce texte n'engage que ses signataires :

  • Louis Adam, commissaire aux comptes,
  • Matthieu Agostini, expert RSE,
  • Pierre Alary, maître de conférences, Université Lille 1,
  • Daniel Bachet, professeur, Université d'Evry,
  • Emmanuel Barret, expert, banque d'investissement,
  • Philippe Batifoulier, maître de conférences, Université Paris 10,
  • Michel Bellet, professeur, Université de Saint-Etienne,
  • Nicolas Beniès, économiste, université populaire de Caen,
  • Matthieu Béraud, maître de conférences, Université de Lorraine,
  • Eric Berr, maître de conférences, Université Bordeaux 4,
  • Jacques Berthelot, INP Toulouse,
  • Pierre Bezbakh, maître de conférences, Paris IX-Dauphine,
  • Pierre Bitoun, INRA,
  • Frédéric Boccara, maître de conférence associé, Université Paris XIII,
  • Paul Boccara, maître de conférence honoraire, université de Picardie,
  • François Bojzcuk, conseiller en développement socio économique des territoires,
  • Serge Bornet, agrégé SES,
  • Marc Bousseyrol, maître de conférences, IEP de Paris,
  • Mireille Bruyère, maître de conférences, Toulouse 2,
  • Claude Calame, directeur d'étude, EHESS, Paris
  • Christophe Carrincazeaux, maître de conférences, Université Bordeaux 4,
  • Pierre Causse, économiste,
  • David Cayla maître de conférences, Université d'Angers,
  • Christian Celdran, administrateur civil honoraire,
  • Gabriel Colletis, professeur, Université de Toulouse 1,
  • Christian Corneliau, économiste, EHESS,
  • Laurent Cordonnier, maître de conférences, Université Lille 1,
  • Jacques Cossart, économiste,
  • Yves Dimicoli, économiste, ancien membre du conseil ďanalyse économique,
  • Vanessa Di-Paola, maître de conférences, Université d'Aix-Marseille
  • Jean-Paul Domin, maître de conférences, Université de Reims,
  • Alain Dontaine, Université Stendhal-Grenoble,
  • Ali Douai, maître de conférences, Université Bordeaux 4,
  • Denis Durand, économiste, membre du Conseil économique, social et environnemental,
  • Jean-Marc Durand, économiste,
  • Guillaume Etievant, expert économique auprès des CE,
  • David Flacher, maître de conférences, Université Paris 13,
  • Mathieu Forgues, professeur agrégé de SES,
  • Anne Fretel, maître de conférences, Université Lille 1,
  • Bernard Friot, Université Paris-X, institut européen du salariat,
  • Maryse Gadreau, professeur émérite, Université de Bourgogne,
  • Jean Gadrey, professeur, Université Lille I,
  • Véronique Gallais, économiste,
  • Jacques Généreux, professeur, IEP de Paris,
  • Ariane Ghirardello, maître de conférences, Université Paris 13,
  • Patrick Gianfaldoni, maître de conférences, université d'Avignon et des Pays de Vaucluse,
  • Jean-Pierre Gilly, professeur, Université de Toulouse 1
  • Bernard Guerrien, SAMM, Centre d'économie de la Sorbonne,
  • Alain Guéry, Histoire économique, CNRS
  • Bernard Guibert, économiste-statisticien,
  • Hector Guillen-Romo, université Paris 8,
  • Ozur Gun, maître de conférence, université de Reims,
  • Jean-Marie Harribey, maître de conférences, Université Bordeaux 4,
  • Michel Husson, économiste,
  • Sabina Issehnane, maître de conférences, Université Rennes 2,
  • Florence Jany-Catrice, professeur, Université Lille 1
  • Esther Jeffers, maître de conférences, Paris 8
  • Paul Jorion, titulaire de la chaire « Stewardship of Finance » à la Vrije Universiteit Brussel,
  • Andrée Kartchevsky, professeur, université de Reims,
  • Pierre Khalfa, syndicaliste, membre du Conseil économique, social et environnemental,
  • Thierry Kirat, directeur de recherche au CNRS, Paris Dauphine
  • Robert Kissous, statisticien économiste,
  • Agnès Labrousse, maître de conférences, Université de Picardie,
  • Stéphanie Laguérodie, maître de conférences, Paris 1,
  • Dany Lang, maître de conférences, Université Paris 13,
  • Catherine Lebrun, économiste,
  • Cécile Lefevre, professeur, Université Paris Descartes,
  • Pierre Le Masne, maître de conférences, Université de Poitiers
  • Philippe Légé, maître de conférences, Université de Picardie,
  • Pierre Lévy, maître de conférences, Université Paris Dauphine,
  • Frédéric Lordon, directeur de recherche au CNRS,
  • Jérôme Maucourant, maître de conférences, Université Jean Monnet - IUT de Saint-Etienne
  • Jean Magniadas, membre honoraire du Conseil économique et social,
  • Marc Mangenot, économiste,
  • Jonathan Marie, maître de conférences, Université Paris XIII,
  • Christiane Marty, économiste,
  • Pierre Mascomère, actuaire,
  • Gustave Massiah, économiste,
  • Antoine Math, économiste,
  • Thierry Méot, statisticien-économiste,
  • Nicolas Meunier, économiste,
  • Sandrine Michel, maître de conférences, Université Montpellier 1
  • Catherine Mills, maître de conférences, Université Paris 1,
  • Matthieu Montalban, maître de conférences, Université Bordeaux 4,
  • Alain Morin, directeur de la revue Economie et Politique,
  • François Morin, professeur, Université Toulouse 1,
  • Nolwenn Neveu, professeur agrégé de SES,
  • Alain Obadia, membre du Conseil économique social et environnemental
  • André Orléan, directeur de recherches, CNRS-EHESS,
  • Fabienne Orsi, IRD,
  • Gilles Orzoni, économiste,
  • Bernard Paranque, économiste, euromed management,
  • Pascal Petit, économiste, université Paris 13,
  • Henry Philipson, économiste,
  • Dominique Plihon, professeur, Université Paris 13,
  • Jean-François Ponsot, maître de conférences, Université Grenoble 2,
  • Nicolas Prokovas, maître de conférences, Université Paris 13,
  • Christophe Ramaux, professeur, Université Paris 1
  • Gilles Rasselet, professeur, Université de Reims,
  • Frédéric Rauch, rédacteur en chef de la Revue Economie et Politique,
  • Gilles Raveaud, Institut d'Etudes Européennes, maître de conférence Paris 8 St-Denis,
  • Jacques Rigaudiat, ancien conseiller social des Premiers ministres Rocard et Jospin,
  • Bertrand Rothé, professeur agrégé d'économie gestion, Université de Cergy Pontoise,
  • Gilles Rotillon, professeur, université Paris X,
  • Jean-Marie Roux, économiste,
  • Catherine Samary, maître de conférences, Paris Dauphine,
  • Bertrand Seys, maître de conférences Télécom Bretagne,
  • Richard Sobel, maître de conférences Université Lille 1,
  • Bernard Sujobert, statisticien-économiste,
  • Dominique Taddéi, ancien président d'université, ancien Président de la Caisse des dépots et consignations,
  • Bernard Teper, économiste,
  • Bruno Tinel, maître de conférences, Université Paris I,
  • Stéphanie Treillet, maître de conférences des universités,
  • Sébastien Villemot, économiste,
  • Philippe Zarifian, professeur, Université Paris Est-Marne la vallée,
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1 octobre 2012 1 01 /10 /octobre /2012 22:40


La conférence de Raoul-Marc Jennar du 11 septembre à Evry est en ligne.

Elle a été organisée par Attac Centre Essonne et les Amis du Monde
diplomatique en Essonne.

Pour le MES:
http://www.dailymotion.com/video/xtqn14_le-mes-par-raoul-marc-jennar-a-evry-le-11-sept-2012_news


Pour le TSCG:
http://www.dailymotion.com/video/xtqm77_jennar-tscg

Pour le projet de loi organique qui doit inscrire le TSCG dans le droit
français, le point d'entrée officiel est sur le site de l'Assemblée
nationale :

http://www.assemblee-nationale.fr/14/dossiers/programmation_gouvernance_finances_publiques.asp


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1 octobre 2012 1 01 /10 /octobre /2012 22:36

 

SUR LE PACTE BUDGÉTAIRE EUROPÉEN

Le président de la République veut faire ratifier au plus vite par le Parlement le Traité pour la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG) de la zone euro, plus connu sous l’intitulé de «Pacte budgétaire». Il s’était pourtant engagé à le renégocier.

ÉCONOMIQUEMENT ABSURDE

En imposant l’obligation d’équilibre budgétaire permanent, il va obliger à des coupes drastiques dans les dépenses publiques. Dans le contexte actuel, couper dans les dépenses publiques ne fera qu’accentuer la récession, aggraver le chômage et les déficits. En plus de cela, le Pacte budgétaire prive la puissance publique de moyens indispensables pour mener des politiques permet­tant d’engager la transition sociale et écologique.

SOCIALEMENT INSUPPORTABLE

Les «programmes d’ajustement structurel» aujourd’hui imposés à la Grèce et aux autres pays en difficulté réduisent les protections, accroissent les inégalités et touchent les popula­tions les plus précaires - femmes, jeunes, ouvriers, immigré-es. Loin d’éviter aux pays du Nord de l’Europe de subir le sort de ceux du Sud, ce Pacte entraîne toute l’Union dans une spirale dépressive qui risque de généraliser la pauvreté.

IL MENACE LA DÉMOCRATIE

Le Pacte budgétaire prévoit des sanctions quasi automatiques en cas de non-respect. Il marginalise les Parlements nationaux et européen, et fait de la Commis­sion et de la Cour européenne de justice, organismes non élus, les juges des budgets nationaux, niant ainsi la souveraineté populaire. Le refus de la France de ratifier ce traité serait un signal fort envoyé aux autres peuples européens afin d’ouvrir le débat sur la construction d’une autre Europe

 

Interpellez vos députés !

Une lettre ouverte et un formulaire en ligne sont disponibles pour interpeller vos députés. L’objectif : mettre la pression sur les parle­mentaires de la majorité présiden­tielle !

Informez-vous !

Documents, vidéos, visuels, infor­mations sur les évènements prévus, réunions, meetings ainsi que sur la manifestation unitaire sont disponible sur le site du collectif  http://www.stopausterite.org/

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1 octobre 2012 1 01 /10 /octobre /2012 22:26

Après le 30 septembre on continue !

Le succès de la manifestation unitaire de Paris montre une mobilisation en forte progression dans l’ensemble du pays.

L’Assemblée nationale doit se prononcer sur la ratification du traité le mardi 9 octobre. Malgré ce calendrier parlementaire à marche forcée, nous ne lâcherons rien.

 

Mobilisations décentralisées

Nous nous engageons à continuer ensemble la mobilisation “pour une Europe Solidaire et contre le Traité d’austérité”, et pour démontrer l’il­légitimité des dettes que les peuples sont contraints de payer.

Nous appelons d’ores et déjà à un grand week-end d’initiatives décen­tralisées, dans toutes les villes de France les 6-7 octobre pour rappeler au Président de la République, à son gouvernement et aux élus parlementaires qu’ils doivent écouter les citoyens.

 

Meeting européen

Le 8 octobre nous démontrerons à nouveau que notre mouvement dépasse nos frontières avec un grand meeting européen à Paris.

Il réunira des personnalités syndi­cales, associatives et politiques européennes représentatives des luttes actuelles contre les politiques de la Troïka et engagées dans la construction d’un Alter Summit, pour une Europe solidaire (sommet alternatif européen prévu au printemps 2013 en Grèce.

Tout ne fait que commencer : Le traité ne doit pas passer !

Une Europe solidaire, écologique et démocratique est possible !

 

Signataires :

Act-up Paris, Aitec-IPAM, AC !, ANECR, Attac, A gauche par l’exemple, CADAC, CADTM, Cedetim-IPAM, Convergence services pub­lics, CFF (SPUCE CFDT), CGT-Cheminots, CGT Finances, CGT Educ’action, CGT Equipement-environnement, CGT Livres (Filpac), CGT Personnels des Organismes Sociaux, CGT-FSA, CGT UGFF, URIF CGT, CNDF, Démocratie Réelle Maintenant ! Paris, DIDF, Collectif des Associations Citoyennes, Les Économistes Atterrés, Fédération Droit au Logement, Fondation Copernic, Front de gauche - Parti communiste français - Parti de gauche - Gauche unitaire - FASE - République et Socialisme - PCOF - Convergences et Alternative - Gauche anticapitaliste, Femmes Egalité, FSU-Île de France, EPA/FSU, SNAC-FSU, SNASUB-FSU, SNESUP-FSU, SNETAP-FSU, SNUAS FP FSU, SNU Pôle Emploi FSU, SNUITAM FSU, SNUTEFI FSU, SNUCLIAS FSU, EE (Ecole Emancipée) FSU, Jeunes Communistes, Les Alternatifs, Les efFRONTé-e-s, Marche Mondiale des Femmes France, Mémoire des luttes, M’PEP, Marches Européennes, NPA, Osez le féminisme, Parti Fédéraliste Européen, Parti pour la décroissance, Réseau Éducation Populaire, Résistance Sociale, Solidaires Finances Publiques, Solidaires Douanes, Sud BPCE, Transform!, Union Syndicale de la Psychiatrie, Union syndicale Solidaires, UFAL, Utopia.

Soutiens européens :

Corporate Europe Observatory, Movimiento 15M, Parti de la Gauche Européenne, Réseau des Attac d’Europe, Transnational Institute

 

 

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13 septembre 2012 4 13 /09 /septembre /2012 19:10

 

 

06 sept 2012

Extrait de l’article « Europe: le pouvoir s’efforce d’empêcher une bronca des parlementaires » Médiapart, 6 septembre

Il est intéressant de lire cet extrait qui rapporte les propos d’un député opposé au TCE en 2005, en particulier les phrases que j’ai soulignées :

« En comptant la vingtaine de députés hamonistes, qui ont déjà prévu a minima de s’abstenir, « il pourrait y avoir 60 ou 70 députés abstentionnistes, confie un noniste de 2005, encore hésitant. Notamment ceux dont les circonscriptions ont voté très fortement pour le « non » en 2005. Sans compter que certains élus ont fait du rejet du traité Sarko-Merkel un élément important de leurs campagnes, notamment quand ils étaient opposés à des ténors de l’UMP. Pour l’instant, c’est vrai, pas grand’monde ne nous en parle en circonscription. Mais beaucoup craignent de se retrouver en porte-à-faux quand leurs électeurs apprendront qu’ils ont voté oui. Quoi qu’ils décident, pour eux, le vote « oui » sera honteux. Dans l’idéal, ils aimeraient bien que ça ne se sache pas. »

 

 

 

Lire la suite

 

 

http://www.jennar.fr/?p=2533

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13 septembre 2012 4 13 /09 /septembre /2012 19:02

·       pour une Europe sociale !

Communiqué de presse (février 2012)

La FSU refuse la tentative de constitutionnalisation du dogme de l’austérité et de la discipline budgétaire appliqué à l’Union Européenne par le Traité européen sur la « stabilité, la coordination et la gouvernance de l’Union économique et monétaire » (TSCG).

Le premier objectif de ce nouveau traité est de faire inscrire dans le droit de chaque pays signataire, sous la forme « de dispositions contraignantes et de caractère permanent, de préférence constitutionnelle », le principe autoritaire de la règle d’or qui contraint à l’équilibre budgétaire les États, mais aussi les caisses de protection sociale et les collectivités locales sous peine de tutelle et sanctions.

Dans le même temps, le traité instituant le Mécanisme européen de stabilité (MES) a été signé le 2 février 2012 par les États membres de la zone Euro. Il est aujourd’hui devant le parlement. Dans le cadre du MES, des prêts seront octroyés aux États rencontrant des difficultés financières et une incapacité à emprunter sur les marchés financiers, cela « sous une stricte conditionnalité » : privatisations, réductions des salaires, démantèlement des services publics, etc. L’accès aux prêts du MES « sera conditionné, à partir du 1^er mars 2013, à la ratification du TSCG par le l’État concerné. ». Enfin, le MES ne rompt pas avec le dogme du financement de la dette par l’emprunt sur les marchés financiers.

La FSU dénonce ces nouveaux traités car :

  •  
    • ces traités sont le résultat d’un processus non démocratique et bafouent la souveraineté des peuples
    • ils ralentiront la croissance, augmenteront le taux de chômage et ne feront qu’aggraver la crise
    • ils imposent une cure d’austérité massive avec à la clef le démantèlement du modèle social européen et des services publics.

A l’opposé de ces nouveaux traités, l’Europe a besoin d’une nouvelle politique monétaire, économique et sociale créatrice d’emplois de qualité dans le cadre d’un écodéveloppement.

La Confédération européenne des syndicats (CES) a clairement pris position contre le projet de TSCG. Elle dénonce « Le besoin de gouvernance économique utilisé comme un moyen de restreindre les mécanismes et les résultats des négociations, d’attaquer les systèmes de relations sociales, et d’imposer une pression à la baisse sur les niveaux de salaires négociés par convention collective, d’affaiblir la protection sociale et le droit de grève et de privatiser les services publics ».

La CES appelle à une journée d’action européenne décentralisée aujourd’hui. En France, la FSU appelle avec la CGT, CFDT, Solidaires, UNSA, les salariés, chômeurs, jeunes et retraités à en faire une puissante journée d’action unitaire en participant aux initiatives revendicatives organisées localement pour imposer une Europe sociale fondée sur la solidarité, la justice et la cohésion sociale.

 

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10 septembre 2012 1 10 /09 /septembre /2012 14:53

merkel hollande ter

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10 septembre 2012 1 10 /09 /septembre /2012 14:51

l'europe allemande

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10 septembre 2012 1 10 /09 /septembre /2012 14:27

 

A Berlin pour satisfaire les banquiers allemands

Le président français François Hollande a souligné jeudi à Berlin sa volonté de maintenir la Grèce dans la zone euro, l'appelant toutefois à fournir les "efforts indispensables" pour y parvenir.

"Je veux que la Grèce reste dans la zone euro", a déclaré le chef de l'Etat français aux côtés de la chancelière allemande Angela Merkel, mais "il appartient aux Grecs de faire les efforts indispendables pour que nous puissions atteindre cet objectif", a-t-il averti 

  merkel holande

 A Londres pour rassurer la City

Le premier ministre britannique, David Cameron, le président français, François Hollande, et le président américain, Barack Obama, ont salué mercredi soir les récentes actions de la BCE face à l'euro, tout en appelant pour les deux premiers la Grèce à stabiliser son économie. Ces positions ont été prises lors de deux coups de téléphone, respectivement de David Cameron à François Hollande et de David Cameron à Barack Obama. Selon un communiqué de Downing Street, François Hollande et David Cameron "ont salué les récentes action de la BCE", tout en "tombant d'accord que cela ne remet pas en cause le besoin pour la Grèce de stabiliser sa propre économie et d'empêcher de nouveaux effets néfastes sur la zone euro".

 

AFP 23/08

 

Trouvé dans Marianne.

http://www.marianne2.fr/Grece-travailler-6-jours-sur-7-pour-gagner-de-moins-en-moins_a222326.html

 

En Grèce, la troïka est de retour. Les mesures d'austérité annoncées, notamment un projet qui prévoit de travailler 6 jours sur 7, sont fortement impopulaires dans un pays laminé par plus de deux ans de crise financière et d'austérité combinées, qui ont accentué la récession, avec une baisse du PIB de 7% attendue pour 2012.   

 
« Le travail c’est la santé…financière », c’est le refrain que pourraient entamer en chœur la troïka des créanciers qui doivent débarquer à Athènes ce vendredi avec une nouvelle fournée de mesures d’austérité. C’est que les trois fantastiques -UE, BCE, FMI- ne manquent jamais une occasion de faire la démonstration de leurs super-pouvoirs d’austérité.

En jeu cette fois-ci, le versement d'une tranche de 31,5 milliards d'euros de la ligne de crédit accordée par la zone euro et le FMI en mars. Mais pas question d’obtenir le début d’un euro sans quelques concessions économiques et sociales. Ce que le peuple grec ne peut plus payer en monnaies sonnantes et trébuchantes, il le payera à la sueur de son front : nouvelles réductions sur les retraites, nouvelles coupes dans les salaires de certaines catégories de fonctionnaires (universitaires, médecins, militaires, police, juges, diplomates), la presse égrène quotidiennement ses supputations, démenties régulièrement par le ministère des Finances.

Pourtant le pire est à venir selon un document adressé au Ministre des finances grecs et dévoilé par la presse grecque et britannique. La troïka y avance tout bonnement l’idée d’imposer une semaine de travail de six jours. Evidemment, le projet y est présenté de manière beaucoup plus diplomatique et vise à accroître la flexibilité des horaires hebdomadaires de travail en relevant le seuil maximal légal de jours ouvrés par semaine.
Une augmentation du temps de travail à salaire constant ? Rien n’est moins sûr. Selon l’OCDE, les salaires grecs ont chuté de 25% dans le secteur privé en 2011. Et rien n’indique que les Grecs ont touché le fond…

Une mise sous tutelle de l'inspection du travail

Car c’est un véritable catalogue de mesures de régression sociale qui attend les Grecs : accroître la flexibilité des horaires; accroître le nombre de jours de travail maximum à six jours par semaine pour tous les secteurs; instaurer onze heures minimum de repos par jour; déconnecter le nombre d'heures de travail du nombre d'heures d'ouverture des établissements ; supprimer les restrictions de temps entre les permanences du matin et celles de l’après-midi, autoriser les congés de quinze jours à être pris n’importe quand dans l’année pour les emplois saisonniers. Autant de mesures, dont le but est de faire baisser brutalement les coûts du travail, et qui détermineront si la Grèce peut oui ou non rester dans la monnaie unique. La troïka devrait rendre son verdict dans un mois. Une stratégie déconcertante dans un pays en pleine crise industrielle où la priorité devrait consister à « réparer » l’outil de travail.

La troïka demande aussi à ce que l’inspection du travail grecque soit réformée et placée sous supervision européenne. Une véritable mise sous tutelle. Selon le Guardian, cette lettre « révèle en détails l’intrusion de la zone euro dans un système et une culture du travail qui sont vus en dehors de la Grèce comme «dysfonctionnelle».
Le paquet de mesures sera « probablement » présenté dimanche après-midi aux inspecteurs de la troïka lors d'une rencontre avec le ministre des Finances, Yannis Stournaras, a indiqué à l'AFP une source au ministère.

« C'est une entame au droit des travailleurs grecs. On veut transformer la Grèce en pays africain. On accepte de maintenir le pays dans la zone euro, mais on ne lui donne pas les mêmes droits que les autres, on veut nous faire régresser, nous appauvrir » commente Rena Dourou, députée au Parlement grec, responsable des questions européennes pour Syrisa, la coalition de gauche radicale.

Les syndicats ont immédiatement réagi en menaçant de descendre dans la rue si le gouvernement approuvait ces mesures. Samedi à Salonique (nord), le défilé de rentrée des deux grands syndicats du privé et du public (GSEE et Adedy) et des partis de gauche est prévu sous les slogans « Tous ensemble pour casser les chaînes du mémorandum » (l'accord qui lie la Grèce à ses créanciers) et « faire payer des impôts aux riches et aux voleurs ». En Grèce, l'automne s'annonce chaud.
Un autre regard que le Figaro, le Monhttp://greekcrisisnow.blogspot.fr/2012/09/floraisons-extraordinaires.html#morede ou Libérationsur la situation
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Etat de la mobilisation Univ

Notre camarade Sequinot de Lille tient à jour l'état de la mobilisation dans les universités et les IUT. Cliquez sur le lien:

http://www.univ-lille1.fr:80/snesup59-62/mobilisation/

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