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9 mai 2010 7 09 /05 /mai /2010 18:54
FSU université Evry. A quand la rigueur pour les profiteurs de la crise ?

Communiqué FSU,
Les Lilas, le 7 mai 2010

François Fillon vient d’annoncer le gel des dépenses publiques, donnant ainsi un nouveau coup d’accélérateur à une politique déjà massivement destructrice d’emplois publics (RGPP, suppression d’un fonctionnaire sur deux partant en retraite, stagnation des salaires…). Il annonce que les dépenses de fonctionnement devraient baisser de 10% en 3 ans dont 5 dès l’an prochain.

Cela veut dire l’éducation et la santé sacrifiées une fois de plus, cela veut dire des inégalités sociales renforcées avec l’appauvrissement des services publics, l’étranglement des budgets sociaux. Cela veut dire aussi une recherche publique cantonnées aux thématiques immédiatement rentables.

Cette politique prive la France d’emplois créateurs de richesses et qui alimentent la sécurité sociale. Elle va priver les salariés des améliorations de salaire nécessaires pour augmenter leur pouvoir d’achat. Elle prive les jeunes de perspectives d’accès rapide à un emploi stable tandis que leurs parents sont sommés de travailler plus longtemps : on voit la duplicité des injonctions à travailler plus longtemps, alors qu’on crée par les deux bouts les conditions de rétrécissement de la période réelle d’activité, amenant bel et bien à la baisse des pensions pour les uns et à la précarité, voire au chômage pour les autres.

La cure d’austérité ne distingue pas les âges de la vie !

L’objectif affiché est de ramener le déficit public à un taux inférieur à 3% du PIB en 2013. Nicolas Sarkozy et son gouvernement craignent le risque d’être « déclassés » et veulent être les premiers de la classe des disciples des agences de notation ! Leur choix est donc de s’en prendre toujours davantage aux salariés, aux retraités et futurs retraités, aux privés d’emplois alors que les banques, sauvées par les milliards qui ont creusé les déficits, en ont profité pour spéculer et faire payer aujourd’hui la crise au peuple Grec .

L’argent public doit aller aux services publics pour répondre aux besoins de la population et non aux spéculateurs dont il faut au contraire taxer les revenus. Pour trouver des ressources, il faut par exemple revenir sur le bouclier fiscal qui prive le budget de l’état de ressources indispensables permettant une redistribution essentielle pour réduire les inégalités. Une politique ambitieuse de créations d’emplois, notamment dans le cadre d’un développement industriel respectueux de l’environnement, doit être impulsée par les pouvoirs publics.

C’est une toute autre politique qu’il faut mener ! Il est désormais temps d’inverser la tendance qui voit s’accroître la part des profits et réduire la part du travail. Un autre partage des richesses doit s’imposer et être imposé au marché.

La journée nationale unitaire de mobilisation du 27 mai prochain sera l’occasion d’opposer à la solidarité des profits la solidarité citoyenne contre l’injustice sociale et fiscale pour le développement des services publics.

 

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4 mai 2010 2 04 /05 /mai /2010 18:14

Solidarité avec le  peuple Grec !

 

Le FMI et la banque centrale européenne veulent faire payer la crise au peuple grec. Dans ce pays, des luttes nombreuses et massives se développent.

 

Il faut construire des solidarités de lutte pour défendre le progrès social dans toute l’Europe. Afin de marquer notre soutien aux luttes et à la population grecque, l’URIF CGT vous invite à accompagner massivement la délégation CGT qui se rendra Mercredi 5 mai à 16h00  devant la représentation de la commission européenne en France   288 boulevard Saint-Germain Métro Solferino. Ce rassemblement aura lieu en même temps que la manifestation organisée par les syndicats Grecs.

 

Un rassemblement se tiendra à 18 heures 30 à l’appel de plusieurs organisations politiques, syndicales ou associatives.

 

La FSU appelle à cette manifestation

 

Ce rassemblement aura lieu au même endroit - 288 boulevard Saint-Germain - Métro Solferino.

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4 mai 2010 2 04 /05 /mai /2010 18:07

Communiqués de presse

Crise grecque, crise de l’Union européenne

Communiqué de Presse FSU Les Lilas, le 3 mai 2010

Au sein de l’Union européenne (UE), après la Hongrie (Octobre 2008) et la Lettonie (décembre 2008), la Grèce membre de la zone euro est aujourd’hui amenée à recourir à un prêt d’urgence auprès du FMI, combiné avec des prêts auprès de pays européens, Allemagne et France notamment. Face à la baisse de l’euro et aux premiers signes d’une contagion menaçant dans un premier temps le Portugal puis l’Espagne, un accord entre le FMI, les exécutifs des pays de la zone euro et le gouvernement grec a été trouvé dimanche 2 mai.

Mais des mesures d’austérité imposées par le FMI et les pays européens prêteurs frapperont l’ensemble des salariés grecs : hausse de 2% de la TVA, baisse des revenus des salariés du public et de l’ensemble des retraités pouvant dépasser 15% cumulée à un gel de leurs salaires ou retraites durant trois ans, recul de l’âge de départ à la retraite, licenciements facilités, etc.

Par contre aucune mesure n’est prise à l’encontre des intérêts des entreprises financières, pourtant largement à l’origine de la crise financière de 2008, et donc de l’explosion de la dette des Etats et de la crise actuelle.

Ainsi les pays membres de la zone euro, ne pouvant emprunter auprès de la Banque centrale européenne (BCE), sont obligés de se tourner vers les marchés financiers. Les banques se nourrissent ainsi sur le dos des Etats endettés, et donc au détriment des peuples : elles empruntent au taux de 1% auprès de la BCE, puis, simples intermédiaires, elles prêtent aux Etats à des taux fructueux, 3% pour la France ou l’Allemagne, et jusqu’à plus de 10% pour la Grèce.

Partout en Europe la dette et les déficits publics sont lourds de menaces sur les retraites, la protection sociale, les services publics... Le moment n’est-il venu de prendre au niveau de l’Union européenne (UE) des mesures pour protéger l’ensemble des citoyens, et en particulier de mettre la finance au service de la société ?

Tout d’abord il faudrait donner aux Etats de la zone euro la possibilité d’emprunter auprès de la BCE. Ensuite devrait être mise en place une politique fiscale redistributive et écologique, mettant notamment hors jeu les paradis fiscaux et freinant la spéculation. Cela permettrait de réduire les déficits publics en Europe, sans imposer aux salariés des plans de rigueur qui, d’ailleurs, portent le risque de freiner la production économique, d’aggraver la crise de la dette publique et de déboucher sur une crise politique majeure de l’UE et en particulier de la zone euro.

Il est urgent d’affirmer la solidarité des peuples face aux marchés et aux banques et de construire un mouvement de solidarité au niveau de toute l’Europe.

La FSU exprime tout son soutien et sa solidarité au peuple et aux syndicats grecs mobilisés. Avec eux, la FSU refuse que les salariés soient les victimes d’une crise dont ils ne sont pas responsables. A l’occasion de la journée de manifestations et de grève générale en Grèce, le 5 mai 2010, la FSU appelle à participer à un rassemblement unitaire le même jour à 18h30, devant la Délégation de la Commission européenne à Paris (288 Bd Saint Germain 75007).

 

 

 

 

 

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13 février 2010 6 13 /02 /février /2010 07:00

Il y aurait 37 000 personnels non-titulaires - n'ayant pas le statut de fonctionnaire - dans les établissements d’enseignement supérieurs, dont 23 500 dans les universités. C’est ce qu’indique le MESR qui se fonde sur l'édition 2009 de "l'état des lieux de l'emploi scientifique en France", publié le 10 février 2010.  Le rapport souligne que le recours aux personnels non-titulaires dans les établissements d'enseignement supérieur et les organismes de recherche recouvre une grande disparité de situations et de fonctions.
En savoir + >
l’état des lieux de l’emploi scientifique en France» (2009)

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13 février 2010 6 13 /02 /février /2010 06:56

Evaluation des Enseignants Chercheurs

Dernière modification 11/02/10

 

Comme le rappelle la CPU dans sa lettre d’information du 21 janvier 2010, le décret fixant les dispositions statutaires applicables aux enseignant-chercheurs du 6 juin 1984, modifié par le décret du 23 avril 2009, prévoit que "chaque enseignant-chercheur devra établir, au moins tous les quatre ans, et chaque fois qu’il sera candidat à une promotion, un rapport mentionnant l’ensemble de ses activités et leur évolution éventuelle". Dans ce cadre, la Conférence des Présidents d’université, la commission permanente du Conseil nationale des universités et le ministère se sont accordés sur les bases du contenu du rapport d’activité des enseignants-chercheurs.

Le rapport d’activité devra, en premier lieu servir d’appui pour les demandes de promotions et plus largement pour les évaluations individuelles. Il servira également  de référence pour les procédures internes  à l’établissement nécessitant une évaluation des fonctions assumées (régimes indemnitaires, etc.).

Le rapport d’activité

Le rapport d’activité comprendra trois parties :

·                                 les activités scientifique > publications et animation de la recherche, valorisation, rayonnement international.

·                                 Les activités pédagogiques (enseignements assurés)  et d’encadrement de formation > responsabilités de partenariats académiques, internationaux ou avec des entreprises, etc.

·                                 Les responsabilités collectives > charges administratives assurées, responsabilités dans la vie collective et les projets de l’établissement, mandats électifs locaux et nationaux.

La liste classée des publications et la liste des directions de thèse devront également figurer en annexe.

Les  avancements individuels des professeurs des universités et des maîtres de conférences en 2010

Dans sa lettre, la CPU signale qu’une concertation a été engagée entre la Direction générale des ressources humaines du Ministère et la Conférence permanente du Conseil national des universités (CP-CNU).  Elle rappelle que la moitié des promotions sont assurées par les sections du CNU, et 50 % sont assurées par la voie locale. Elle précise que la DGRH aura a charge de :

·                                 calculer et répartir les contingents de promotions, par section et par établissement 

·                                 assurer la collecte et la circulation des rapports d’activité

·                                 assurer l’assistance du CNU pour l’instruction des demandes d’avancement.

Le calendrier 2010

Le calendrier établi prévoit un début des opérations dès le début d’année 2010 par l’élaboration de la liste des enseignants promouvables et leurs publications par la DGRH. Le dépôt du rapport sur l’application Electra devra se faire dans le courant du premier trimestre de l’année 2010. L’avis de l’établissement sera ensuite transmis au candidat, celui-ci pouvant émettre des observations ou bien retirer sa candidature à la promotion.
Le CNU devra recevoir le rapport courant mars afin de pouvoir statuer sur les promotions nationales. Il remettra le rapport à l’établissement à la fin du printemps pour qu’il puisse procéder au choix du contingent d’avancements annuels.
Le chef d’établissement émettra  enfin les arrêtés individuels d’avancement au titre des deux contingents, du CNU et de l’établissement, avec effet au 1er septembre de l’année en cours. Selon l’accord, il a jusqu’au 31 décembre pour prendre ces arrêtés.

 

La CPU, la CP-CNU et le MESR se sont accordés sur le contenu du rapport d'activité devant servir de base à l'examen des demandes de promotion des enseignants-chercheurs et à leur évaluation individuelle par leur section du Conseil National des Universités.
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7 janvier 2010 4 07 /01 /janvier /2010 15:30
05/01/2010 >Reconstitution d'un épiderme humain à partir de cellules souches embryonnaires

avec : Marc Peschanski

cette émission est disponible en écoute à la carte

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Etat de la mobilisation Univ

Notre camarade Sequinot de Lille tient à jour l'état de la mobilisation dans les universités et les IUT. Cliquez sur le lien:

http://www.univ-lille1.fr:80/snesup59-62/mobilisation/

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