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14 janvier 2009 3 14 /01 /janvier /2009 11:23

 Bilan de l’année 2008.

 

Nous avons eu plusieurs phases d’activité  dans l’année. La dynamique des élections locales s’est achevée en février/mars. Nous avons considéré que le blog ne devait plus être un média exposant au public extérieur à l’université nos affaires internes.

Nous ne sommes intervenus en interne que sur un ou deux points criants comme la Cour des Miracles que constitue l’UFR SSG de l’université[1][1].  

 

Le blog traduit les préoccupations des collègues et les intérêts du public et il faut distinguer les consultations internes de celles qui viennent de tout le pays et parfois de l’étranger.   

La période des élections a aussi coïncidé avec le décès de notre camarade Waksman qui était l’âme de la section et qui était très estimé dans l’université et au-delà. L’activité du blog en a témoigné pendant longtemps en 2009.

 

Dans l’année le blog montre une très grande attention à la question des salaires puis à celle  du statut des enseignants chercheurs mais aussi à l’activité de l’AERES et à divers rapports. Les collègues et le public ont découvert tardivement l’ampleur du dispositif mis en place par le pouvoir.

Dans la dernière période, une situation locale, celle d’un contractuel nous a donné l’occasion d’une illustration de ce qui attendait de nombreux enseignants du supérieur. L’audience locale et nationale à cette situation a été sensible. Comme l’affaire n’est pas terminée, le feuilleton sera sans doute publié en pages…

La mastérisation de la formation des enseignants a marqué une relance de la dynamique syndicale et nous pouvons remercier Darcos et Sarkozy sinon Pecresse faisait tout passer…

 

Les articles du blog sont repris par des blogs personnels, de collectifs ou des sites, il est aujourd'hui référencé par ces blogs et donné en référence  sur certaines questions comme les salaires ou les informations sur l'AERES. Nous savons aussi que les « services » de Pécresse suivent l’actualité des blogs et des listes…


L’activité du blog dans l’année 2009

 

Mois

Visiteurs uniques

Pages lues

Janvier

728

1932

Février

938

2587

Mars

635

1239

Avril

565

1096

Mai

603

1198

Juin

761

1806

Juillet

486

1260

Août

291

570

Septembre

499

907

Octobre

424

675

Novembre

695

1108

Décembre

816

1489

Total

7441

15865



[1] C’est, il est vrai un marronnier, mais il faut avouer que les fines équipes de sociologues, de gestionnaires et d’historiens du cru offrent des galeries de portraits et des anecdotes qui sont tentantes ! La palme revient sans nul doute aux sociologues et à certains d’entre eux qui à l’instar des gendarmes de la blague sont si bêtes que même leurs collègues s’en sont aperçus ! Il n’y a d’ailleurs pas que leurs ridicules qui nous a conduit à intervenir. Leur méchanceté et leur incompétence ne pouvaient nous laisser indifférents quand ils se sont attaqués aux plus faibles statutairement des personnels, contractuels et vacataires!

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12 janvier 2009 1 12 /01 /janvier /2009 07:28

Le collectif Ensemble, liste majoritaire à l'université initiée par le Snesup Evry en 1997 et régulièrement majoritaire contre le SGEN et la la liste des intérêts très "personnels", se réunit régulirement.
Nous publions la lettre d'invitation du premier vice président du CA et animateur de la liste notre camarade Alain Zozime.

Chère collègue, cher collègue,

 Compte tenu des embouteillages de réunions et de galettes lors de la semaine de la rentrée, notre réunion de liste se fera plus tranquillement

 

le jeudi 15 janvier 2009 à 17 heures en salle 427 du bâtiment IdF,toujours autour d’une galette et  pour faire le point sur

 

- le budget 2009 de l’UEVE,

 

- le projet de statut des enseignants chercheurs,

 

- les premiers retours de l’IGAENR,

 

- et d’autres questions que vous souhaiteriez aborder.

  

Bien cordialement,

 

Alain Zozime

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11 janvier 2009 7 11 /01 /janvier /2009 23:20

Enseignement Supérieur-Recherche :

 

VOULOIR GAGNER

 

 

Les protestations s'étendent et montent en puissance contre la volonté du gouvernement d'imposer sans négociations ses "réformes" dans les universités et les organismes de recherche. Les dotations budgétaires des établissements, la situation de l'emploi, les projets sur les carrières, la réforme dite de « mastérisation » de la formation des enseignants créent un profond mécontentement. Comme dans l'enseignement secondaire, il nous est aussi possible aujourd'hui de faire reculer le gouvernement.

 

Sur les thèmes cités, les organisations signataires appellent les personnels et les étudiants à renforcer les actions locales: assemblées générales, motions, pétitions, prise de positions de conseils, grèves administratives, actions spectaculaires, etc. En particulier elles demandent aux membres de tous les laboratoires CNRS de prendre les dispositions pour répondre à la consultation organisée par les instances scientifiques de l'organisme ("C3N").

 

Pour coordonner ces actions et les faire converger, les organisations signataires ont décidé de faire du

 

20 janvier : une journée de l'enseignement supérieur et de la recherche.

 

- Service Public : Pour un moratoire sur les "réformes" en cours qui doivent faire l'objet d'un débat approfondi et de négociations avec tous les intéressés : statut des enseignants-chercheurs, formation des enseignants, devenir des organismes et de leurs personnels,  etc...

 

- Emploi : Pour un plan pluriannuel de création d’emplois statutaires dans les universités et les organismes, pour des moyens permettant aux établissements d'assurer leurs missions et contre la précarité.

 

- Pouvoir d’achat : Pour une revalorisation de toutes les carrières et l'amélioration des salaires, contre les primes à la tête du client, pour une politique ambitieuse pour la vie étudiante.

 

Cette journée du 20 janvier prépare la journée interprofessionnelle de grève et de manifestations des salariés des secteurs public et privé du 29 janvier (pouvoir d'achat, emploi, service public) que les organisations signataires prépareront ensemble

 

Pour la région parisienne :

Manifestation 20 janvier à 14 H 30

devant le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche (Descartes),

puis en direction de l’Hôtel Matignon

 

 

Pour les villes en région, les organisations appellent leurs sections locales à décider ensemble des modalités les plus adaptées.

 

Ne nous laissons pas faire ! Agissons !

 

 

Signataires : FSU (SNESUP, SNCS, SNASUB, SNEP) – CGT (SNTRS, Ferc’Sup) – UNSA (Sup’Recherche, SNPTES) – Sgen Recherche EPST – SLR – SLU - UNEF

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5 janvier 2009 1 05 /01 /janvier /2009 23:33

Le fond profondément réactionnaire de la politique UMP et centriste mise en œuvre par Sarkozy  aggravée par  l’agitation brouillonne du président découragent même les moins mal disposés vis à vis de la politique de Pécresse : les présidents d’université.

La prise de position de la direction de la CPU sur trois sujets sensibles est significative.

Non seulement les promesses de budget ne sont pas concrétisées, mais le gouvernement aggrave l’instabilité des universités en lançant la réforme des services des EC et cerise sur le gâteau il fait un cadeau à la frange la plus obscurantiste de la société en permettant à l’église catholique de délivrer des diplômes !


Pour information, une lettre de la CPU et deux articles du Monde



Lettre ouverte au Président de la république
par
Lionel Collet,
Président de la Conférence des Présidents d’université
Simone Bonnafous et Jacques Fontanille,
Vice-présidents de la Conférence des Présidents d’université

Chronique d’une crise annoncée dans les universités.

Monsieur le Président de la République,

Les universités débutent l’année 2009 dans un très grand état de tension et d’inquiétude, alors même que vous avez affiché l’Université et la Recherche au rang des priorités nationales. Le budget global de l’enseignement supérieur et de la recherche a été sensiblement accru, des projets ambitieux ont été lancés, telle l’opération campus, et dix-huit établissements accèdent, depuis janvier, aux responsabilités et compétences élargies accordées par la Loi LRU (relative aux Libertés et Responsabilités des Universités) que Valérie Pécresse a préparée et fait voter dès 2007. La volonté politique est clairement exprimée, l’élan collectif est manifestement engagé, les défis sont propres à susciter l’enthousiasme.

Comment expliquer alors le malaise grandissant et les mécontentements accumulés, sinon en écoutant les interrogations que suscitent ces trois dossiers eux-mêmes ? Interrogations persistantes et justifiées sur la proportion des moyens nouveaux qui parviennent réellement aux universités pour améliorer leur fonctionnement quotidien et la qualité de l’accueil des étudiants. Incompréhension et protestations face aux suppressions d’emplois dans l’enseignement supérieur et la recherche, qui sont totalement contradictoires avec l’objectif affiché de porter l’enseignement supérieur français au meilleur niveau international. Interrogations sur la réalité des dotations de l’Etat pour les neuf campus retenus par l’opération campus et sur le devenir des autres sites, pourtant cruciaux pour la qualification future de notre jeunesse, et l’attractivité internationale globale de notre système d’enseignement supérieur et de recherche. Interrogations enfin sur le devenir des statuts des personnels au sein des universités devenues autonomes, sur l’avenir de la fonction publique d’Etat dans ces établissements.

Tout cela déjà mérite réponse, examen et concertation, et pourtant trois dossiers particulièrement sensibles se surajoutent et risquent de mettre le feu aux poudres : la modification du décret de 1984 sur le statut des enseignants-chercheurs, la formation des enseignants et l’accord du 18 décembre dernier entre la France et le Vatican sur la reconnaissance des diplômes nationaux. La modification du décret de 1984 était une nécessité car les enseignants-chercheurs demandaient que soient pris en compte dans les services d’enseignement les enseignements assurés à distance.
Si, en 1984, on ne concevait guère les enseignements que magistraux, dirigés ou pratiques en présence des étudiants, en 2009, en revanche, nul ne peut discuter la nécessité de l’enseignement à distance pour les étudiants salariés, les étudiants en situation de handicap ou encore la promotion des enseignements français hors du territoire national. Tout le monde s’accorde aussi sur la nécessité de prendre en compte l’encadrement de stages, les relations internationales ou les relations avec les entreprises dans les charges statutaires des enseignants, pour ne citer que quelques exemples. Personne ne conteste non plus que les enseignants-chercheurs ne consacrent pas tous le même temps à chacune de leurs fonctions, ni pendant toute leur carrière. Ce qui crée le malaise est la conception même de la modulation des services, telle qu’elle ressort du projet de modification du décret, et qui revient en fait à alourdir le temps d’enseignement de ceux que le Conseil National des
Universités aura jugé moins performants en recherche. Une analyse primaire et simpliste pourrait trouver « normal » qu’il en soit ainsi. L’enseignant-chercheur qui « cherche peu enseigne plus ». Mais cela revient à considérer l’enseignement universitaire comme une activité par défaut – ce que l’on est obligé de faire quand on n’est pas capable de faire autre chose –, alors que l’enseignement est au
contraire l’activité la plus noble, celle qui couronne les productions de la recherche, celle qui fait le pari de l’avenir à travers la compétence des jeunes diplômés. En outre, une telle conception de la modulation des services compromet définitivement l’avenir de ceux qui ne parviennent pas à dégager du temps pour la recherche, notamment parce que le ratio enseignant/étudiant est défavorable dans certains secteurs ou certaines universités, ou parce que certaines filières plus
professionnalisantes demandent une plus grande disponibilité pédagogique et organisationnelle: moins ils auront de temps pour la recherche, moins bien ils seront évalués et moins ils seront autorisés à faire de la recherche.

Une modulation des services qui transformerait l’augmentation du temps d'enseignement en sanction pour recherche insuffisante, voire en compensation pour des suppressions de postes constatées et annoncées, et qui cristalliserait par ailleurs les inégalités entre domaines et entre filières, créerait des dommages irréparables au sein des communautés universitaires, sans pour autant augmenter significativement la capacité de recherche du système d’enseignement supérieur
français.

Nous sommes favorables à une vraie modulation de services, c’est-à-dire à une modulation reconnaissant la diversité, la richesse et la variété de nos fonctions et résultant d’un contrat passé entre l’université et l’enseignant, via son UFR et son équipe de recherche, avec bien sûr une instance possible de recours en cas de litige. Nous sommes favorables à une modulation des services organisée par les acteurs au sein des équipes, autour de projets, pour optimiser les capacités de
recherche et de formation de l’équipe, et pour atteindre des objectifs collectifs à moyen terme. Mais nous ne pouvons ni admettre ni cautionner une conception restrictive et punitive qui ne propose, de manière très significative, aucune méthode pour aider ceux qui auraient décroché de la recherche et leur dégager plus de temps pour s’y remettre. En l’état des projets de réforme du décret de 1984, la
modulation des services telle qu’elle est conçue ne concernerait de fait que les marges de la communauté universitaire (d’un côté une élite très étroite de chercheurs très actifs, et de l’autre les très rares collègues qui ne remplissent pas leurs obligations) : mais, justement, et en raison de cela même, elle inquiète et mécontente déjà la communauté toute entière, qui se demande à juste titre
pourquoi il serait nécessaire de mettre en oeuvre une réforme des statuts en général pour traiter quelques cas marginaux !

La réforme de la formation des enseignants est un autre sujet très préoccupant pour l’ensemble des universités. La Conférence des Présidents d’Université a soutenu l’intégration des IUFM dans les universités et, à travers elle, l’affirmation que la formation des maîtres était une des vocations naturelles de l’université. La CPU a également considéré comme positif que soit exigé un master pour prétendre à une fonction d’enseignant car cela permet à la fois de revaloriser les salaires et
d’envisager des reconversions plus faciles en cours de carrière. Mais la précipitation dans laquelle s’est engagée cette réforme et l’absence de réponse aux questions que nous posons depuis des mois sur les stages, sur les conditions d’entrée dans le métier ou sur le financement des études des futurs maîtres, rendent la situation aujourd’hui intenable : d’un côté les universitaires ont travaillé depuis l’été au niveau national, comme dans les académies, sur des projets de maquette et de l’autre les programmes de concours auxquels ces masters sont censés préparer n’ont été connus qu’en décembre. La formation des enseignants est trop importante pour l’avenir des connaissances et des compétences de la nation pour que soit refusé le temps d’une réflexion nationale et d’une vraie coordination entre les deux ministères concernés. Nous insistons tout particulièrement sur la prise en charge financière des étudiants, et ce pour une raison stratégique. D’aucuns disent que les économies induites par la suppression de l’année de stage salarié seraient la motivation principale de cette réforme, expliqueraient à la fois la précipitation et l’incohérence du calendrier, seraient en somme la « clé » de cette réforme ; la création d’un financement spécifique pour la préparation des
masters enseignement, sur le principe des anciens IPES qui ont joué un rôle décisif de promotion sociale en leur temps, constituerait le meilleur démenti par rapport à une telle rumeur : la concertation sur l'essentiel, c'est-à-dire l'avenir de l'enseignement primaire et secondaire, et de la formation des enseignants qui en assurent la qualité pourrait alors s’engager positivement.

Pour finir, l’accord entre la France et le Vatican sur la reconnaissance des diplômes nationaux ravive inutilement le débat sur la laïcité. Selon cet accord, les diplômes délivrés par les instituts catholiques contrôlés par le Vatican seront reconnus en France au même titre que les diplômes délivrés par les universités publiques. Non seulement cet accord porte sur les diplômes canoniques, ce qui peut se concevoir mais mériterait discussion, puisque les diplômes canoniques font partie du champ initial des instituts catholiques, mais aussi sur les formations profanes, ce qui est proprement inacceptable. Si le processus de Bologne instaure la reconnaissance européenne des diplômes européens, il n’impose nullement à chacun des Etats-membres de reconnaître automatiquement, comme équivalents aux diplômes dispensés par ses établissements nationaux, les diplômes des autres établissements européens. Or si la reconnaissance des diplômes canoniques délivrés par les
institutions catholiques relève bien du processus de Bologne, notamment parce qu’elle n’entre pas en concurrence avec les diplômes nationaux, celle des diplômes profanes délivrés par les instituts catholiques s’impose tellement peu que l’Union des établissements d’enseignement supérieur catholique n’en était semble-t-il pas informée, selon La Croix du 19 décembre dernier ! Quelle nécessité d’avoir ajouté cette clause provocatrice, qui constitue un précédent inacceptable, et qui ne
peut que soulever les protestations de l’ensemble de la communauté universitaire, soucieuse de défendre les valeurs laïques et républicaines ? En outre, le biais retenu pour cette démarche, à savoir un accord international piloté par le Ministère des Affaires Etrangères, est particulièrement incongru, s’agissant d’établissements avec lesquels les universités françaises entretiennent depuis longtemps, dans plusieurs régions françaises, des liens de proximité et d’actives collaborations : ce type d’accord international, en effet, conduit à rappeler que chaque institut catholique français est, de droit, une implantation universitaire étrangère qui serait, pour tout ce qui concerne le pilotage et l’accréditation des formations, une émanation directe du Vatican. Est-ce bien l’objectif visé par la
démarche ?

Monsieur le Président de la République, afin de garantir la sérénité dans les universités et de leur donner les moyens de leur développement au service de la nation, il est souhaitable d’apporter des réponses précises et durables aux questions de fond, de prendre le temps de la réflexion sur la réforme du statut des enseignants-chercheurs et sur la formation des enseignants et de modifier
l’accord entre la France et le Vatican afin que les diplômes profanes ne soient pas concernés par cet accord. Nous vous prions de croire, Monsieur le Président de la République, en l’assurance de notre haute considération.




Dans une lettre à Sarkozy, les présidents d'université dénoncent "l'état de tension" sur les campus
LEMONDE.FR | 05.01.09 | 15h26  •  Mis à jour le 05.01.09 | 15h28

a Conférence des présidents d'université (CPU) monte au créneau. Dans l'après-midi du lundi 5 janvier, l'instance représentative de la communauté universitaire a adressé au président de la République une lettre ouverte intitulée "Chronique d'une crise annoncée dans les universités", dans laquelle elle demande à Nicolas Sarkozy d'"apporter des réponses précises et durables" et de "prendre le temps de la réflexion" sur un certain nombre de réformes en cours.

"Les universités débutent l'année 2009 dans un très grand état de tension et d'inquiétude", écrivent les élus de la CPU. Outre la grogne autour du budget 2009 et de la réforme du système de répartition des moyens, le mécontentement dans les universités se cristallise selon eux autour de trois autres dossiers "sensibles" qui risquent de "de mettre le feu aux poudres".

La modification du décret de 1984 sur le statut des enseignants-chercheurs est sans doute la réforme qui suscite le plus d'inquiétude. Ce texte, qui est actuellement examiné par le Conseil d'Etat, est un bouleversement inédit depuis vingt ans. Dans le droit fil de la loi sur l'autonomie, le projet confie aux universités la gestion de la carrière des personnels. Pour ce faire, les professeurs, qui étaient peu évalués, le seront désormais tous les quatre ans par le Conseil national des universités (CNU), jusque là chargé de sélectionner les candidats au professorat.

Surtout, le projet modifie les conditions de travail des enseignants, vieux sujet de discorde avec le monde syndical. Pour la première fois, il les astreint à 1 607 heures d'activités : 800 heures liées à l'enseignement et 800 autres liées à des activités de recherche "soutenues et reconnues". Les universités signeront un contrat avec les professeurs et pourront moduler individuellement leur temps de service. Celui-ci pourra "comporter un nombre d'heures d'enseignement inférieur ou supérieur" aux 128 heures en fonction de la "qualité" de leur recherche. Ce point suscite les plus grandes réticences, notamment de la part du principal syndicat, Snesup-FSU, qui dénonce une conception "usurière" de l'enseignement supérieur.

ACCORD ENTRE LA FRANCE ET LE VATICAN

L'autre dossier qui préoccupe la CPU est celui de la formation des enseignants. Les présidents s'alarment de la "précipitation dans laquelle s'est engagée cette réforme" qui nécessite de remettre à plat les contenus des formations qui seront désormais dispensées par les universités.

Enfin, le récent accord entre la France et le Vatican sur la reconnaissance des diplômes canoniques (théologie, philosophie, droit canonique) et profanes délivrés par les établissements d'enseignement supérieur catholiques, est perçue par la communauté universitaire comme un coup de canif dans les principes fondamentaux de la Constitution et de l'Université.

Cette lettre ouverte est la première initiative du nouveau bureau de la CPU, qui a été renouvelé le 18 décembre 2008. En juin, la nomination au cabinet de la ministre de l'enseignement supérieur, Valérie Pécresse, de Thierry Coulhon, alors président de l'université de Cergy-Pontoise et vice-président de la CPU, avait posé, au sein de la communauté universitaire, la question de la capacité ou de la volonté de la CPU de se tenir éloignée du pouvoir politique.

Catherine Rollot






 




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4 janvier 2009 7 04 /01 /janvier /2009 00:49
 

Un de nos amis de l'IUT d'Evry nous fait parvenir ces photos.
La lutte des IUT, y compris en région parisienne a été massive.

Evry n'a pas vraiment bougé. Sa direction a fait de nombreux moulinets, elle brasse du vent  mais agit peu.
Beaucoup de reproches à la direction de l'université accusée de tous les maux pour masquer une certaine inaction, un manque d'idée, l'absence de réflexion et de concertation du côté du directeur de l'IUT...

Bref l'anti université ne fait pas une politique et c'est sans doute pour cette raison que les meilleurs soutiens de la direction de l'IUT ne tenaient pas vraiment à ce que les collègues et les étudiants entrent en mouvement... Un mouvement est toujours une occasion de réflexion, de questions...




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27 décembre 2008 6 27 /12 /décembre /2008 11:21

Nos meilleurs vœux pour 2009

Une certaine idée....

 

Marc Bloch 1886/1944.
Une certaine idée......

                                                                     
De l’université et de la citoyenneté. L’an dernier nous n’avions pas précisé, dans l’état intellectuel de l’alma mater et du pays, surtout sur son côté gauche, il vaut mieux préciser.

 

Nous avons choisi Marc Bloch après Jean Pierre Vernant l’an dernier. Nous fournissons même la référence et l’accès au texte qui nous concerne le plus : l’étrange défaite.

Pour les plus ignares des EC, les sociologues et gestionnaires,  nous précisons que Marc Bloch ce n’est pas seulement le nom d’une ancienne université de Strasbourg et d’un centre à Berlin, c’est aussi celui d’un des historiens les plus importants du XX° siècle, fondateur de l’école des Annales et de la revue du même nom et d’un résistant de premier plan fusillé en 1944…

Nous recommandons à tous les collègues une de ses œuvres peu connue, citée mais rarement lue :

L'étrange défaite

Témoignage écrit en 1940. Paris: Société des Éditions Franc-Tireur, 1946

Ce texte est écrit à chaud, dans l’été 40 avec la méthode rigoureuse d’un grand intellectuel, Bloch analyse, s’interroge sur les causes du désastre de 1940.

Sa méthode est exemplaire :

a)      Le témoignage d’un combattant

b)      L’analyse sans concession des faiblesses de l’armée et de la direction politique

c)      La société qui à produit cette institution qui a fait faillite.

 

Une méthode que nous devrions tous reprendre et appliquer à l'Université pour éviter les impasses…ou les engagements vains comme celui de Monthubert…

 

L'Étrange défaite. Témoignage écrit en 1940 (1946)

Table des matières;
Extraits.

Une édition électronique réalisée à partir du texte de Marc Bloch (1886-1944) [historien français], L'Étrange défaite. Témoignage écrit en 1940. Paris: Société des Éditions Franc-Tireur, 1946, pp. 21-194. Une édition numérique réalisée par Pierre Palpant, bénévole, Paris.

 

Référence à l’an passé, nous maintenons…

http://www.aes-apprentissage-univ-evry.org/article-15270971.html

 

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18 décembre 2008 4 18 /12 /décembre /2008 12:30
Malgré la conjoncture les libres Snesup vous souhaitent de bonnes fêtes.....

Retrouvez toutes nos chroniques à la rentrée avec votre feuilleton préféré: les tribulations du contractuel.

Aux dernières nouvelles il cherche à rencontrer son directeur assisté des représentants syndicaux, ce dernier est très pris...suspense.

Vous saurez tout en janvier!
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Etat de la mobilisation Univ

Notre camarade Sequinot de Lille tient à jour l'état de la mobilisation dans les universités et les IUT. Cliquez sur le lien:

http://www.univ-lille1.fr:80/snesup59-62/mobilisation/

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