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24 février 2012 5 24 /02 /février /2012 21:57

   

Grèce : les banksters à la manœuvre

Pour mémoire, durant la décennie 2000-2009, la Grèce a emprunté la somme globale de 486 milliards

d’euros. Pour la même période, elle a payé, au titre du remboursement de la dette publique, la somme de 450 milliards. Le 4 octobre 2009, Georges PAPANDREOU ramenait le PASOK  (parti Socialiste)au pouvoir après avoir mené campagne sur les slogans suivant : « de l’argent il y en a », « nous sommes prêts pour la croissance verte, les nouvelles technologies et l’écologie », « finissons-en avec la  dictature des marchés », « prenons des mesures pour réconforter les citoyens les plus fragiles, surtout ceux qui ont emprunté de l’argent et doivent faire face à la crise »,

« faisons de la Grèce, le Danemark du Sud ».

Le 22 octobre 2009, l’agence de notation FITCH dégrade la note de la Grèce de A à A -.

 

Petite histoire d’un putsch

Dans le documentaire Un an avec DSK – Au coeur du FMI (Canal + en mars 2011), l’honorable directeur général du FMI en personne avouait que le premier ministre grec fraîchement élu avait

discrètement - contacté le FMI fin 2009 : « Les Grecs eux souhaitaient une

intervention du FMI même si PAPANDRÉOU pour des raisons politiques n’affirmait pas ça »

Fin janvier 2010, au Forum économique de DAVOS, Georges PAPANDRÉOU est

invité à prendre des mesures d’austérité.

La Grèce “accepte” le mécanisme dit officiellement “de soutien économique”, institué par le Fond monétaire international, l’Union européenne et la Banque centrale européenne, mécanisme alors

connu depuis, sous le nom de “TROÏKA”.

Ses contrôleurs sont en route pour Athènes fin avril 2010 ; ce qui n’empêchera pas l’agence de notation STANDARD & POOR’S de dégrader la note de la Grèce de 3 B+ à 2 B+.

La Troïka et le gouvernement grec ont alors signé trois documents liés, le Traité du Nouveau Prêt, l’accord avec le FMI et un Mémorandum, une feuille de route obligatoire sur les mesures à prendre.

Jamais le gouvernement grec n’a osé faire valider ce traité devant le Parlement.

Seul, le Mémorandum a été approuvé au Vouli, le Parlement grec, le 6 mai 2010, au mépris de la Constitution.

Les contrôles mensuels des émissaires de la Troïka ont conduit à de nombreuses mesures d’austérité complémentaires sans donner entière satisfaction aux marchés financiers.

La phase suivante du putschfut la mise en place de la gouvernance directe par le banquier PAPADEMOS, début novembre 2011, suite au refus du projet de référendum par les pays les plus puissants des “libéraux”.

Composé du PS grec, de la droite et de l’extrême droite, ce gouvernement avait comme seule mission de parapher le Mémorandum II, autrement dit le nouvel accord avec la Troïka et préparer les

élections législatives prévues pour février 2012 puis retardées au mois d’avril.

Merkozy : « Les Grecs doivent faire des efforts »

Les Grecs ont déjà subi en 2010 :

  • une baisse de 25% des salaires dans la fonction publique
  • une baisse de 10% des retraites, l
  • la hausse des taxes,
  • la création d’un nouvel impôt prélevé par la compagnie de distribution de l’électricité,
  • la suppression d’organismes publics.

Les règles concernant les retraites ne cessent de changer depuis 2010.

 

Le plan approuvé dimanche porte sur 3,2 milliards d’euros pour 2012.

Le texte du Mémorandum est rédigé comme un traité de capitulation avec mise en place d’un gouvernorat de la Troïka.

Ses principales mesures :

• Diminution du SMIC de 22%, à savoir 480 € par mois net ;

• Pour les jeunes de 18-25 ans, la réduction s’élève à -32% soit environ 430 € ;

• Le minimum-retraite chute de 503 à 392 € ;

• L’allocation de chômage est ramenée à 359 € de 461€ actuellement, et pour une seule année ;

• Ces réductions seront rétroactives au 1er de janvier 2012 ;

• Abolition des conventions collectives, remplacées par des conventions individuelles au niveau de l’entreprise

;

• Suppression de 150 000 postes de fonctionnaires lors de 2012-2015.

 

Selon ce mémorandum de 49 pages, dit “Mémorandum II”, la Grèce doit réaliser notamment des réductions de dépenses d’un milliard d’euros dans le secteur de la santé et de 300 millions d’euros pour la défense, tandis qu’une baisse des dépenses du gouvernement et des frais liés aux

élections devrait permettre d’économiser 270 millions. Le document précise que le gouvernement doit aussi réduire de 400 millions d’euros le budget alloué aux investissements publics. En outre, la Grèce doit trouver pour 325 millions d’euros d’économies supplémentaires pour remplir ses objectifs de désendettement.

L’État grec doit également vendre les parts qu’il détient dans des entreprises publiques à l’exception des “infrastructures de réseau essentielles”.

L’Union européenne exige un engagement écrit des principaux partis grecs à mettre en oeuvre les réformes et l’austérité demandées par la troïka quel que soit le résultat des prochaines élections

législatives. C’est le traité MES (Mécanisme européen de stabilité) avant la lettre,

un putsch contre la démocratie pour inventer un nouvel ordre social, économique

et politique en Europe. Les Grecs se souviennent avec amertume que Solon, considéré comme le père de la démocratie athénienne prit pour première mesure l’annulation des dettes des paysans

pauvres. Ils se battent, nous leur devons notre soutien.

Gilles Boitte (Cerises 17 Février 2012) Cerises est le journal de l’association des communistes unitaires

 

 http://www.placeaupeuple2012.fr/grece-la-liste-des-mesures-du-nouveau-memorandum/

 

 

Sur le blog de Panagiotis Grigoriou :

http://greekcrisisnow.blogspot.com/

 

 

« Grèce : Les plans de rigueur empilés n’ont plus aucun sens »

Sous ce titre, la banque NATIXIS publiait dans le numéro 130 de Recherche économique (14 février 2012) un constat sans appel :

« Les Européens, le FMI, la BCE demandent sans cesse à la Grèce de prendre des mesures de politique budgétaire restrictive, avec la fiction que la Grèce peut rétablir sa solvabilité ; de réduire le coût du travail (le salaire minimum).

Mais nous pensons que la Grèce se situe maintenant “dans la partie droite de la courbe de Laffer”, ce qui signifie qu’une politique budgétaire plus restrictive accroît le déficit public, les effets négatifs d’offre l’emportant ; que le problème n’est pas un problème de coût du travail (qui est bas même en

tenant compte de la productivité) mais d’effondrement de l’économie avec l’effondrement de la demande.

La seule solution raisonnable et coopérative serait d’annuler l’essentiel de la dette publique, ce qui rétablirait presque la solvabilité budgétaire et extérieure de la Grèce ; d’aider la Grèce à reconstruire

son économie, à attirer des entreprises et des emplois « 

 

* Les impôts en Grèce

En Grèce, la répartition des impôts entre taxes indirectes et impôts directs est l’inverse du reste de l’Europe. Tout comme les taxes indirectes dont le poids relatif est toujours défavorable aux classes populaires, le poids de l’impôt sur le revenu repose sur les épaules des salariés et des retraités.

 

France

Allemagne

Italie

Grèce

I.D

I.Ind

I.D

I.Ind

I.D

I.Ind

I.D

I.Ind

55,3

44,7

53,7

46,3

54,8

45,2

44

56

 

Données OCDE, 2008 sur impôts 2006

 

Selon un bulletin de la Banque de Grèce publié en 2011, pour l’année 2009 :

• la contribution des salariés et retraités s’est établie à 53% du montant total des impôts directs (personnes physiques et morales réunies) ;

• les commerçants, industriels et fabricants ont vu leur contribution s’élever à 7% ;

• les personnes morales n’ont participé qu’à hauteur de 31%.

 

 

 

* Et si on parlait de la dette allemande envers la Grèce ?

L’armée nazie occupe la Grèce en 1941. Hitler oblige le pays à participer à “l’effort de guerre” et emprunte de force à la banque centrale grecque la somme de 476 millions de Reichsmarks.

Cela correspond environ à 10 milliards d’euros. Avec un taux d’intérêt de 3% sur 71 ans, le montant de la dette allemande pourrait aujourd’hui s’élever à plus de 80 milliards d’euros...

 

* Un bon client pour les industries de guerre

Avec une population de 11,3 millions d’habitants, l’armée grecque compte 178 000 hommes. Un rapport de l’OTAN montre qu’entre 2005 et 2009, la Grèce a vu ses dépenses d’armement grimper d’un tiers. Elle a d’ailleurs longtemps occupé la 4ème place des importateurs d’armes dans le monde.

En 2009, les dépenses d’armement représentaient environ 6 milliards d’euros. De quoi acheter : des avions de combat américains, des Mirages 2000, six sous-marins allemands, plus de 200 chars Léopard...

*La préparation des élections d’avril 2012

La situation est inédite avec l’effondrement du PASOK (Parti socialiste) qui est crédité de 8% des intentions de votes (-36%!).

Et un score possible de plus de 40 % pour les forces de gauche :

• Coalition de la gauche radicale, SIRYZA,

• Parti communiste grec, KKE,

• et DIMAR (Gauche démocrate), constituée d’anciens membres de SYNASPISMOS et qui, aux municipales ont oscillé entre le PASOK, les Verts et SYRIZA.

 

http://www.jolpress.com/article/grece-euro-crise-revolte-faut-il-redouter-le-pire-456134.html

 

 

 

 

 

 

KKE

SIRYZA

DIMAR

Verts

PASOK

DISY

N.D

LAOS

XA

Indécis

12,5

12

18

3,5

8

2

31

5

3

5

 

 

!

 

 

 

Nom grec

traduction

site

Equivalent français

KKE

parti communiste grec

http://fr.kke.gr/

http://www.kke.gr/

http://fr.kke.gr/news/news2012/2012-02-11-48ori-2mera

http://fr.wikipedia.org/wiki/Parti_communiste_de_Gr%C3%A8ce

L’ensemble des organisations constituées par des dissidents du PCF ayant refusé sa « mutation »

Voir ce site :

http://cercles.communistes.free.fr/rcc/liens.php

 

 

 

PCF sectaire  pour partie l’autre étant F. d. G

SIRYZA

Coalition de la Gauche radicale  

www.syriza.gr/  

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Coalition_de_la_gauche_radicale  

Mélenchon (Front de Gauche)  +La Fédération + partie NPA

http://www.placeaupeuple2012.fr/

http://lafederation.org/

DIMAR

La Gauche démocrate

http://www.dimokratikiaristera.gr/

http://fr.wikipedia.org/wiki/Gauche_d%C3%A9mocrate_(Gr%C3%A8ce)

Droite du PCF ex en Bretagne , droite du PG et gauche du PS Montebourg, Filoche…d’autres quand ils étaient jeunes ! Un zeste de Bayrou

 Verts ou OP

Les écologistes verts

 

Verts et Europe écologie + Lalonde et Lepage

PASOK

Parti socialiste

http://fr.wikipedia.org/wiki/Mouvement_socialiste_panhell%C3%A9nique

PS François Hollande, Strauss Kahn, Valls, Guerini,  etc.

DISY

Alliance démocrate

http://www.info-grece.com/modules.php?name=Web_Links&l_op=viewlinkdetails&lid=151

Le Nouveau centre de Morin, l’ancienne DL de Madelin…

Un zeste de Bayrou

ADLE

ND

Nouvelle Démocratie

http://fr.wikipedia.org/wiki/Nouvelle_D%C3%A9mocratie_(Gr%C3%A8ce)

UMP et sa tendance FN la droite populaire

LAOS

Laikos Orthodoxos Synagermos (LAOS)
Alarme populaire orthodoxe

http://fr.wikipedia.org/wiki/Alerte_populaire_orthodoxe

http://www.neolaialaos.gr/

Le FN de Le Pen

XA

Aube dorée

ΧΡΥΣΗ ΑΥΓΗ xryshaygh.wordpress.com/En cache - Pages similaires - Traduire cette page   

Extrème droite identitaires, nazillons , vlams blok

 

 

 

 

http://www.europe-politique.eu/partis-politiques-grece.htm

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21 janvier 2012 6 21 /01 /janvier /2012 17:45

faillite de la grèce

Faillite de la Grèce en 1932

 

 

 

   

L'AFP tient la banque et le pékin informés toutes les heures des exploits de la troïka et de ses comparses grecs...  

Pour avoir un autre point de vue, toujours Panagiotis Grigoriou sur son blog.

http://greekcrisisnow.blogspot.com/

Il lie le quotidien et la situation globale. Sa description des amis des MM Hollande et Sarkozy et de Madame Le Pen qui gouvernent ensemble en Grèce (directive de leurs" amis européens") et le rappel de l'enchaînement de la crise des années 30 fait un peu froid dans le dos...

Bon courage et ouvrez les yeux même si vous êtes "universitaires"!

 

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16 janvier 2012 1 16 /01 /janvier /2012 19:53

De : Henri Audier

À : debats@sauvonslarecherche.fr
Envoyé le : Lundi 16 Janvier 2012 17h19
Objet : [Débats SLR]Au Président de la région Languedoc-Roussillon

Au Président de la région Languedoc-Roussillon
Monsieur le Président,
Je dois dire que c’est avec consternation que j’ai lu la lettre (1) que vous avez adressée aux responsables d’établissements de votre région. Ce courrier a fait plusieurs fois le tour de la France puisque je l’ai moi-même reçu neuf fois. Je peux comprendre votre déception quand vous avez appris que l’Idex de Montpellier n’avait pas été sélectionnée au Grand Loto des Idex. Je la comprends d’autant que, face aux assèchements des financements ministériels de d’enseignement supérieur et de recherche, les régions ont fait ce qu’elles ont pu pour aider les établissements, et la vôtre peut-être plus que d’autres.
Mais comment ce désir de bien faire, cette volonté de défendre votre région ont-ils pu vous aveugler au point de ne pas mesurer combien le « Grand emprunt » en général et, plus encore, les « Idex » s’apparentent à de l’escroquerie. Peut-être avez-vous oublié que le Président de la République a annoncé lui-même que les intérêts versés au titre de l’emprunt seraient compensés par la baisse des crédits de base : c’est donc très officiellement un jeu à somme nulle, où les perdants payent pour les gagnants. A l’évidence, vous n’avez pas non plus pris en compte le fait que les procédures liées à l’emprunt visent systématiquement à dessaisir de tout rôle les instances où siègent des élus et à démolir un peu plus notre système. Comment ne pas voir que c’est d’un crétinisme grandiose que de mettre en compétition Montpellier et Marseille, Lyon et Grenoble, Bordeaux et Toulouse, Paris 2-4-6 et Paris 3-5-7 ? Que dans ces tournois, des territoires entiers, à l’Ouest, au Nord ou au Centre n’avaient pas la moindre chance vu leur faible potentiel, en dépit de leurs efforts.
Comme le dit un parti que vous connaissez peut-être : « La compétition est un des moteurs de la recherche. Mais l’exacerber, comme le fait le gouvernement, est contre-productif. En lieu et place de la mise en concurrence systématique et permanente actuelle qui est imposée (…), l’accent sera mis sur la coopération ».
Aujourd’hui, je suis convaincu que ce que les personnels de vos établissements attendent de vous, c’est d’abord une aide pour survivre, mais surtout un soutien politique pour reconstruire sur d’autres bases le système d’enseignement supérieur et de recherche, au lieu d’entrer dans le jeu de ses fossoyeurs.
Veuillez agréer, Monsieur de Président, etc …
Henri Audier

 

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15 janvier 2012 7 15 /01 /janvier /2012 22:32

Si Valls est emblématique de l'équipe Hollande, ce dernier est mal parti!

 


http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20120108trib000676334/ce-qu-ecrivait-manuel-valls-sur-la-tva-sociale-en-septembre-2011.html
et encore Royal est muette et Allègre déjà, lui passé officiellement en
face, il ne compte plus dans le concours aux perles de campagne du PS !

et... pour alimenter les réactions de quelques contributeurs de cette liste
qui me ravissent par leur zèle à traquer le démon stalinien.

 
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9 janvier 2012 1 09 /01 /janvier /2012 00:30

"l'autonomie des universités, ça me va"

 

 

 

P. Moscovici, France Culture, porte parole de F. Hollande, 18h ce soir [1]:

Question: "L'autonomie des universités, ça me va, comme avait dit F. Hollande ?" (*)
Réponse de PM: "oui, ça va" (en substance, si on ne laisse pas des universités à la traîne (!!))

Quelle analyse !
Quelle prospective !
Ils iront loin

 

 

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7 janvier 2012 6 07 /01 /janvier /2012 01:18

 

Trouvé sur le site de Marianne, à déguster sans modération.

 

Euro et Grèce : « Ni Jean ni Monnet, seulement... monnaie »

Panagiotis Grigoriou - Tribune - 05/01/2012 - 7 Commentaires

http://greekcrisisnow.blogspot.com/

 

 

et pour le film du Monde Diplomatique http://www.lesnouveauxchiensdegarde.com/

 

 

 

 

 

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7 janvier 2012 6 07 /01 /janvier /2012 00:11

 

La Maif, dirigée et contrôlée (comme la MGEN) par les anciens dirigeants de la FEN et du SNI, est en général du côté du manche. Ce petit monde, administratifs complaisants, chefs d'établissements plus que complaisants et autres relais des "gens en place" est en général plus que prudent et s'en tient aux questions qui ne fâchent pas, aux critiques sur les points de détails, aux généralités sans conséquences. Il se dit parfois qu'ils sont de gauche… ils ont parfois leur carte au PS, fréquentent quelques loges mais les Valls et autres super droitiers de la social démocratie apparaissent comme de redoutables gauchistes par rapport à eux. Il faut une situation sévèrement dégradée pour que ces gens qui font chattemite au quotidien risquent un pareil titre et ce type d’article.

 

Il faut une situation sacrément dégradée pour que ces Enseignants

- Prévention à l'école

 

La désillusion des enseignants

Ouvrez n'importe quel journal: le ras-le-bol enseignant y est présent. "Burn out", "stress", "surmenage", "grogne"... anglicisme, titres chocs... finalement, l'impression donnée est que l'on se cache derrière des mots afin de fuir une certaine réalité du terrain. Pratiquer "le plus beau métier du monde" -comme on en parlait dans une vie qui semble antérieure- est devenu un cauchemar pour beaucoup.


Loin des tambours battant du sensationnalisme ambiant, nous avons recueilli le témoignage d’un ancien professeur. Un seul, parmi tant d’autres, de façon à bien comprendre comment la mécanique peut s’enrayer. Il nous raconte, comment et pourquoi il a, petit à petit, tourné le dos à ce qui était jadis une véritable vocation
pour lui.

Lionel Coutancier est un enfant de la balle. " Prof, c’est une maladie qui se transmet souvent par les parents " dit-il en s’amusant. A la fin du lycée, marqué par certains professeurs, il veut à son tour renvoyer l’ascenseur. Il le répètera plusieurs fois pendant l’interview : " J’y croyais ". Ainsi débute sa quête du partage du savoir. S’ensuit alors le parcours " classique " : DUT, IUFM et un CAPES de construction mécanique, jusqu’aux premières classes.

Bons débuts

La carrière du novice démarre tout à fait convenablement. Prof dans un lycée technique à Montargis, il enseigne les sciences de l’ingénieur (S-SI), auprès de 120-130 élèves par an.
Les jeunes n’y sont pas enragés, mais ils ne sont pas dociles non plus. Lionel enseigne la matière principale, à savoir la construction mécanique. " Je bénéficiais donc d’une plus grande écoute que dans d’autres matières au coefficient moins important ". Le débutant se rend compte de cette chance lorsqu’il retrouve certains de ses collègues, au bout du rouleau, en pleurs dans la salle
de repos.

Premières distorsions

Si le rapport avec les jeunes reste au beau fixe durant la dizaine d’année pendant laquelle Lionel enseigne, les liens avec le système éducatif dans son ensemble, eux, s’étiolent petit à petit. Et les premiers signes de ras-le-bol ne vont pas tarder à se faire sentir. Très vite, le jeune homme ressent un décalage entre ce que l’on exige des élèves et ce qui se trouve dans les programmes.
Il éprouve une sorte de distorsion qui lui fait peu à peu perdre ses repères. Le jeune enseignant prépare ses cours de façon intense, en vain, puisque des directives souvent absurdes, ruinent son boulot. " Avec mes collègues, on en arrivait à se demander pourquoi est-ce que l’on travaillait autant nos cours, tant les impératifs de notre direction nous en éloignaient ".

Marre

Quelques années après ses premières classes, Lionel fait partie du comité de correction des épreuves du bac S-SI. Le procédé est simple : il ne corrige qu’une question par copie. Toujours la même, puis il tend la feuille à un confrère qui en corrige une autre et ainsi de suite. Ce jour là, l’inspecteur fait irruption dans la pièce et explique aux correcteurs qu’il faut x % de réussite. Ce qui donne très vite au jeune homme la désagréable impression d’attribuer des notes avant même d’ouvrir les feuilles d’examen. " C’est à deux vitesses, conclut Lionel, on formate les élèves par rapport aux épreuves et après on reçoit des consignes de l’inspection comme quoi il faut mettre des bonnes notes pour valoriser les élèves. Mais nous, est-ce que ça nous valorise ? ".

Année après année, la lassitude le gagne. Une véritable gangrène pour un passionné. " Ce que j’enseignais n’avait plus de sens ". Pire encore, le professeur n’arrive même plus à envisager l’avenir de ses élèves. Au fil des cours, il a l’impression de leur transmettre des connaissances anecdotiques. " Je mesurais l’équilibre entre ce que je comptais enseigner en début d’année et les informations transmises en fin d’année. Et le bilan n’était pas probant. De moins en moins ".

Troc tableau contre écran

Jadis sportif de haut niveau, Lionel n’est pas du genre à baisser les bras. Las de sa déconvenue, si la grande aventure humaine qu’il croyait vivre bat de l’aile, il demeure persuadé de pouvoir encore tirer un intérêt de son métier et d’entraîner les élèves avec lui. Il se jette alors tête la première, dans la gestion du parc informatique de son lycée, soit 400 ordinateurs en réseaux. Son objectif : rendre viable et robuste ce matériel et former scolaires et professeurs aux nouveaux logiciels. Il s’y consacre à fond, à tel point qu’il reçoit même une petite rémunération supplémentaire. " Pas de quoi construire une maison " ironise t-il. Malheureusement, le projet s’enlise. C’est la fois de trop, cette expérience lui permet de comprendre que l’informatique a pris le pas sur l’enseignement. " Une chance, reconnaît-il, je ne sais pas ce qu’il me serait arrivé si je n’avais
pas eu cette bouée de sauvetage ".

Il est donc prêt à tout pour quitter l’Éducation nationale. Seulement, les procédures de départ n’existent pas. Il demande donc une disponibilité qu’il n’obtient pas. Sa seule escapade possible passe alors par un nouvel emploi. " Allez donc convaincre un employeur du privé que vous pouvez faire autre chose qu’être enseignant après 10 ans de classes ! ". 300 CV plus tard, Lionel décroche un poste. Il donne donc sa démission. Ironie du sort, son nouveau contrat débute un
1er août. " Fini les 2 mois de vacances d’été, mais au moins, je n’ai pas abandonné mes élèves en cours d’année ".

Un nouveau départ

Aujourd’hui Lionel est ingénieur chez Bull, une boîte de développement informatique. Il manage une équipe chargée des développements mécaniques et thermiques. Il revient sur son passé ni avec regret, ni avec dégout. Il reste encore très proche de certains de ces anciens collègues. Il est surtout très concerné par la situation des enseignants. " Ce qui m’inquiète le plus, c’est qu’il faut vraiment y croire, au delà tout. Et aujourd’hui, j’ai le sentiment que c’est inapplicable ". Il reste persuadé que pour faire fonctionner ce métier il faut une authentique prise de conscience, à l’échelle nationale. " Il existe une énorme différence entre le système scolaire dont on rêve et celui que l’on peut se payer. Avec -15 % sur le budget, je pense que le calcul sur l’investissement national est mauvais ! Une inconnue m’échappe dans l’équation ".

Lorsqu’il croise de jeunes gens qui se destinent à intégrer l’Education Nationale, Lionel ne les décourage pas, mais il les met en garde. " Il faut vraiment se demander s’il on est fait pour cette carrière. Aujourd’hui, on attend d’un prof qu’il soit talentueux. Ce n’était pas mon cas. Je pense que j’étais bon, mais je n’avais pas cette flamme que certains possèdent. J’entends souvent des étudiants évoquer les fameuses vacances du monde enseignant en guise d’argument. Attention, ce n’est pas quelque chose qui compte à côté des frustrations que cette profession peut engendrer ".

S’en sortir ensemble

Lionel Coutancier n’est évidemment pas un cas isolé. Selon le Livre vert sur l'évolution du métier d'enseignant, de Marcel Pochard, 46 % des enseignants du premier degré et 39 % de ceux du second degré songent à quitter leur métier... Peu d’autonomie, pas assez de reconnaissance, conflits, responsabilités ambiguës, sentiment d’injustice, recherche d’un sens… Les psychologues, sociologues et professionnels de l’école interrogés envisagent une des solutions à la morosité ambiante par une approche collective du problème. " Les enseignants doivent se mettre autour d’une table, chercher des solutions ensemble, avec le soutien de la direction ". La difficulté à créer des rapports de proximité entre la hiérarchie et les professeurs, revient régulièrement dans les témoignages. " Chaque corps ne va pas l’un vers l’autre. C’est dommage, car quand les enseignants ont un sentiment d’efficacité collective, ils mettent en œuvre des stratégies de résolution des problèmes : cela a un effet positif ", observe Nicole Rascle, vice-présidente de l’université Victor Segalen-Bordeaux 2 et Professeur de Psychologie.

Pour Lionel, une refonte de la formation des enseignants s’impose, notamment sur le développement des compétences humaines. " La façon de recruter est singulière. On met de côté nos aptitudes de passeurs de savoir et à la place on nous fait faire des dissert’ ". Nicole Rascle abonde. Selon elle, l’enseignant ne doit pas trouver seul la bonne distance, entre vie privée et vie professionnelle, avec les élèves, avec sa hiérarchie. " Comme la formation psychosociale est très faible, les professeurs risquent de développer des stratégies de défense et de survie. On remarque d’ailleurs chez les débutants, dans le premier degré, le développement d’une pratique traditionnelle de l’enseignement comme la punition, les avertissements, les cris. Ce qui est une stratégie de survie, pas de travail ".

Ainsi, il ne suffit plus d’un cours bien préparé, pour réussir à le transmettre et obtenir un retour valorisant. " Un programme bien ficelé fonctionne moins bien qu’un projet collectif, aujourd’hui indispensable à l’épanouissement et au bon fonctionnement, mais cela nécessite une autonomie " observe Lionel, pourtant aujourd’hui bien loin des tracas de la cause enseignante. Puis, après un bref silence, il conclut par la question suivante, peut-être la clé d’un épineux problème, si elle trouvait si ce n’est une réponse, au moins un écho : " Les enseignants ont-ils suffisamment d’autonomie et de marge de manœuvre ? ".


En savoir plus :

Face aux responsabilités qui pèsent sur les enseignants, une protection qui couvre les risques du métier est indispensable. C’est ce que propose la MAIF avec le contrat OME (Offre Métiers de l’Education).


D’autre part, la MAIF propose des conférences liées au monde de l’éducation, dans le cadre de ses Actions mutualistes. Les prochains rendez-vous :
- " Quelle école pour demain ? " : à Mulhouse le 2 février,
- " Relations enfant/adulte, terrains d’entente ou terrains minés ? " : au Havre le 19 janvier.

Laurence Janot-Bergugnat et Nicole Rascle, Le stress des enseignants, Paris, éd. Armand Colin, 2009, 224 pages.

Marcel Pochard, Livre vert sur l'évolution du métier d'enseignant, Paris, éd. La Documentation française, 2008, 230 pages.

Dossier réalisé par la MAIF, janvier 2012

 

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5 janvier 2012 4 05 /01 /janvier /2012 16:36

 http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_G%C3%A9n%C3%A9reuxhttp://jacquesgenereux.fr/news/pourquoi-je-quitte-le-ps   http://www.comite-richelieu.org
 
http://www.comite-richelieu.org/adherentshttp://reseau.journaldunet.com/membre/3517182/3856692280/patrice_noailles/  

Jeudi 12 janvier 2012 15h - 18h

Université d’Evry-Val-d’Essonne

2 rue du Facteur Cheval, 91000 Evry

 

Jacques Généreux, économiste, Parti de Gauche

 

 

Patrice Noailles, économiste, Comité Richelieu

 

 

 

Rencontre animée par Daniel Bachet et Philippe Naszalyi

Introduction : Philippe Houdy, Président de l’Université

 

Les enjeux économiques de lélection présidentielle

 Sortir de la crise, sans cure d’austérité.

 

Sortir de l’eurolibéralisme, sans sortir de l’euro.

 

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30 décembre 2011 5 30 /12 /décembre /2011 11:19

Le pouvoir sarkoziste critique les régimes de d'Assad et Poutine, les danseuses sociale-démocrates versent des larmes de crocodiles sur la Syrie et la Russie mais "on" tait soigneusement ce que l'on fait sur le territoire national.....

 

Au début de l'année 2009, l'île de la Guadeloupe aux Antilles fut secouée par un fort et long mouvement social mettant en exergue de vieux réflexes coloniaux non seulement des Békés (blancs descendants de coloniaux) mais également des autorités locales, et dénonçant des injustices d'ordre économique, social et politique de tout ordre.

Après des allers et retours en jet privé du ministre de l'Outre-Mer entre Paris et ce confetti de l'ex-empire colonial français, un accord fut trouvé au mois de mars suivant.........qui n'a pas été respecté par le gouvernement français. Pire, le LKP ou Liyannaj Kont Pwofitasyon n'est pas officiellement reconnu comme un syndicat.
Depuis deux ans, ses membres ainsi que ceux/celles de l'UGTG sont condamné-e-s à des lourdes amendes et à des peines d'emprisonnement comme des délinquant-e-s de droit commun.
Plus grave encore dans cette répression syndicale est la mise en examen des deux avocats défendant le LKP alors que ces derniers ont été victimes d'écoutes téléphoniques dans le cadre de leurs activités professionnelles par des policiers.
Très peu de médias métropolitains et antillais dénoncent que les droits syndical, de la défense et de l'être humain sont bafoués par le biais d'un système judiciaire local aux pratiques coloniales d'une autre époque car ils sont trop occupés par la course à l'audimat ; DSK faisant plus vendre que le LKP.
C'est pourquoi, il est urgent de les faire connaître au plus grand nombre de votre entourage; syndicalistes, politiques, journalistes ou simple citoyen-nes en faisant suivre par exemple le mel ci-dessous à votre réseau par
internet.

Il est possible également d'obtenir plus d'informations à ce sujet en entrant via un moteur informatique de recherche les mots "LKP ou répression syndicale en Guadeloupe".
Vous pouvez enfin apporter votre soutien moral - et peut-être plus - aux syndicalistes incriminé-e-s en adressant un mel à l'UGTG ou Union Générale des Travailleurs en Guadeloupe via ugtg@wanadoo.fr.
AP

Antilles/France: justice coloniale contre une syndicaliste!

04/03/2011 à 00h53 - mis à jour le 04/03/2011 à 17h57 | 721 vues |  

Kimafoutiésa !


Les Africain-e-s et descendant-e-s d'Africains vivants en France, en Afrique ou dans les colonies françaises
dites Dom -Tom doivent savoir avec qu'ils travaillent, militent et agissent plus généralement dans leur vie.

Armada n'a pas cessé depuis plusieurs années d'alerter sur le danger que représentait l'existence de certaines "associations croupions du système colonial et de la perpétuation de la négrophobie systémique de
la société française et occidentale."
Le collectif Dom ainsi que "ses associations soeurs" au sein de ce que l'on a appelé la nébuleuse du "Cabinet Noir du sarkozysme" a fait beaucoup de mal à "la cause des damné-e-s de la terre"
avant ce dernier acte du 2 mars 2011 au tribunal de Fort-de-France qui nous l'espérons va ouvrir grand les yeux à tous les gens sincères des deux côtés de l'Atlantique.

Dès à présent, nous appelons tous nos frères et soeurs, tous nos amis militants de toutes les couleurs à diffuser largement ce message et surtout la déclaration du LKP qui y est jointe, en faisant un effort plus important à l'intérieur ainsi qu'à l'extérieur de leur environnement habituel.
Nous leur demandons également avec insistance de se tenir prêts à répondre massivement à toutes les initiatives que nous allons conduire des deux côtés de l'Atlantique et cela dès ce mois de mars.

Armada le 3 mars 2011

Déclaration du LKP - Condamnation de Joachim Arnaud

Communiqué

Suite à la condamnation de GHIS­LAINE JOA­CHIM ARNAUD

par la justice coloniale française

 

C’est à l’issue d’un simulacre de procès que Ghis­laine Joa­chim Arnaud, secrétaire générale de la CGTM, a été condamnée à plus de 5000 euros d’amendes par la justice coloniale française suite à la plainte de Jean Fran­çois Hayot de l’association « respect dom » et du « collectif dom » de Patrick Karam. Il est reproché à Joachim Arnaud d’avoir repris le slogan lancé par des dizaines de milliers de manifestants lors de la grève générale de février-mars 2009 : « Mati­nik sé ta nou, mati­nik sé pa ta yo, on bann bétjé, pwo­fitè,volè : nou ké fouté yo déwò ».

En vérité, Il s’agit de criminaliser l’action syndicale, de diaboliser les militants et de terroriser toutes celles et tous ceux qui osent dénoncer, qui osent se rebeller contre le mépris, contre l’injustice, contre le racisme et l’exploitation. "L’Etat colonial français" et les pwofitan veulent en définitive, prendre leur revanche contre les travailleurs et le peuple de Martinique après la formidable révolte de février-mars 2009.
Cette décision relève purement et simplement de l’application de l’article 38 du code noir : « L'esclave fugitif qui aura été en fuite pendant un mois, à compter du jour que son maître l'aura dénoncé en justice, aura les oreilles coupées et sera marqué d'une fleur de lys une épaule; s'il récidive un autre mois pareillement du jour de la dénonciation, il aura le jarret coupé, et il sera marqué d'une fleur de lys sur l'autre épaule; et, la troisième fois, il sera puni de mort ».

Aussi, le LKP ;

- condamne avec la plus grande fermeté ce jugement qui témoigne de la répression d’un Etat colonial raciste et fasciste à l’encontre d’une militante de la liberté,

- apporte son soutien sans faille à Ghislaine Joachim Arnaud ainsi qu’aux travailleurs et au peuple Martiniquais,

- exhorte les travailleurs et les peuples martiniquais et guadeloupéens à poursuivre la lutte pour la pleine et entière application des accords du K5F, du 26 février (Accord BINO) et du 04 mars 2009 (LKP).

ANSANM ANSANM NOU KE DECHOUKE TOUT PWOFITASYON

Pour le Col­lec­tif LIYAN­NAJ KONT PWO­FI­TA­SYON Elie Domota Lapwent, 02 maws 2011

administrateur | 16 novembre 2011

Le 24 Novembre 2011, c’est au tour de Charly LENDO, Secrétaire général adjoint de l’UGTG et Secrétaire général de l’UTHTR d’être convoqué devant un juge d’instruction.

Sa convocation porte à 21 le nombre de travailleurs et militants de l’UGTG qui ont comparu devant

un juge d’instruction durant le mois de novembre.

18 d’entre eux sont mis en examen pour homicide involontaire indirect », c’est ainsi que commence la lettre de l’UGTG annonçant sa manifestation du 24 nov. 2011…qui entend protester contre la « répression contre le mouvement social et singulièrement contre les militants syndicalistes. »

L’UGTG condamne également : « les récentes déclarations du congrès des élus, de la presse aux ordres et autres experts, rendant LKP responsables de la violence en Guadeloupe en stigmatisant au passage les Guadeloupéens d’origine africaine… »

JÉDi 24 novanm 2011RÉPRÉSYON AWA!SENDIKALIS PA KRIMINÈL – RESPÉ POU TRAVAYÈ !

Parmi les 18 mis en examen pour homicide involontaire indirect, se trouvent Yanise Fontaine, Edmonde Polypheme, Mercédès Platon, Blaise Yengadessin, Alix et Julio Lendo, Teddy Coupin, Béatrice Charles, Anastase Rimbon, Elie Douared, Florent Latchoumaya.

La justice coloniale veut les rendre responsables de la mort accidentelle d’un jeune motard à Saint-François en février 2009. Depuis le mouvement LKP, l’Etat Français mène une véritable vendetta contre

les travailleurs et le peuple de Guadeloupe.

Les convocations devant la gendarmerie, devant la police, devant les tribunaux pleuvent.

Les militants UGTG sont particulièrement visés par ces procédures.

Visiblement, ils ne disposent pas des mêmes appuis que Sylvie Hayot qui a même reçu le soutien du substitut du procureur après ses agressions et propos racistes contre les pompiers et gendarmes le 1er octobre dernier.

18 novanm a 2zÈ: Annou pÒtÉfÒs pou Hilaire COSPOLITE

Ces derniers mois,

- Raymond Gauthierot a été condamné à 3 mois de prison ferme,

- Gaby Clavier, Mirlin Davile, Régine Delphin, Michel Madassamy, Christian Tabar, Denis Dorvilius, Jocelyn Leborgne, Charly Lendo, Teddy Coupin, Patrice Burat, ont été condamnés à des peines de prison avec sursis et à de lourdes amendes.

- José Naejus a été condamné à de lourdes amendes, tout comme Charly Lendo, pour avoir refusé de se soumettre à un prélèvement ADN.

- Ginette Lerus, Alexis Lunion, Jules Calvaire ont été mis en examen pour intimidation et séquestration suite à la plainte d’une responsable des ressources humaines du CHU dans un conflit qui remonte à 2006.

- C’est aussi Gabriel Bourguignon qui aura passé 1 mois en prison et versé 15 OOO euros de caution avant d’être relaxé 10 ans après dans l’affaire Sara-Texaco tout comme Fred Louise qui aura été sauvagement tabassé par les gendarmes.

- C’est aussi Hilaire Cospolite, militant du commerce qui est convoqué le 18 novembre à 14 heures devant le tribunal de Pointe-à-Pitre.
Annou pòté fòs é solidarité pou kanmarad la jou la sa !

Dans le dossier Sara-Texaco, la mobilisation des travailleurs de Guadeloupe et la solidarité ouvrière internationale auront fait reculer la justice coloniale confirmant ainsi qu’il s’agissait bien d’une affaire montée de toutes pièces pour tenter de diaboliser l’UGTG et de criminaliser l’action syndicale.

Mais cette justice ne peut s’avouer vaincue et poursuit sans relâche sa croisade contre les hommes et les femmes de ce pays qui osent se soulever contre l’injustice, le mépris et l’arbitraire.

Les récentes déclarations du congrès des élus, de la presse aux ordres et autres experts au service du pouvoir colonial rendant LKP responsables de la violence en Guadeloupe en stigmatisant au passage les Guadeloupéen-ne-s d’origine africaine, ont pour objectif de légitimer la répression contre le mouvement social et singulièrement contre les militants syndicalistes.

Il s’agit aussi de faire avaler aux masses laborieuses, les mesures dites d’austérité ayant pour but de sauver le système capitaliste en attaquant sans répit les acquis sociaux des travailleurs.

La diabolisation et la criminalisation de l’action syndicale ont également pour objectif d’éradiquer toutes velléités de contestation sociale.

Il s’agit de diviser, de faire peur aux travailleurs et au peuple en instaurant un régime de terreur en appelant quasiment au lynchage des militants syndicalistes.

NON, NOU PÉKÉ FÈ DÈYÈ !

Pour la défense des libertés syndicales,

Pour la défense des travailleurs et militants syndicalistes,

Pour la reconnaissance de l’UGTG dans toutes les instances,

Pour la défense des libertés fondamentales,

Pour le droit de revendiquer et de se battre pour ses revendications,

Pour le droit de se syndiquer dans le syndicat de son choix,

Pour l’arrêt des poursuites et condamnations à l’encontre des syndicalistes,

Pour l’arrêt des prélèvements ADN sur les syndicalistes,

Pour dire Non à la criminalisation de l’action syndicale,

Pour défendre l’UGTG, syndicat de lutte de classe et de ligne de masse au service des travailleurs
et du peuple de Guadeloupe,

Pour dire Non à la répression
– SENDIKALIS PA KRIMINÈL !

SOLIDARITÉ Épi tout TravayÈkont rÉprÉsyon MOBILIZASYON DOUVAN TRIBINAL LAPWENT JÉDI 24 NOVANM 2011 A 8 : 30 NOU PÉKÉ FÈ DÈYÈ, NOU SÉ PITIT A KONBATAN!!

Sé lyannaj a Travayè é Pèp,Ansanm Ansanm, Doubout an lari-la, an balan, an konsyans,ké déchouké tout pwofitasyon é konstwi on dòt Gwadloup. RÉPRÉSYON AWA – SENDIKALIS PA KRIMINÈL !UGTG, Lapwent, 08 Novanm 2011

Category: Actualité

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Guadeloupe, la justice coloniale en action...

Pour bien comprendre les enjeux, lisez cet article. DEUX AVOCATS SE REBELLENT
« Nous n’irons pas à Paris » Cette phrase, qui en d’autres circonstances serait tout à fait anodine, constitue dans le cas présent, un véritable défi à un pouvoir qui semble utiliser

la justice pour régler quelques comptes avec le LKP depuis la fin de la grève générale

(voir la fin de l’article suivant http://chien-creole.blogspot.com/2009/05/parallele-historique.html).
> La jeune femme qui la prononce lors d’une conférence de presse, n’est autre que la jeune avocate du LKP, Sarah Aristide, dont l’engagement au côté de l’UGTG ou des sans-papiers haïtiens ne date pas d’hier. Elle et son confrère, Patrice Tacita, une des figures du LKP, représentant du groupe Akiyo, ont été convoqués à Paris, respectivement les 16 et 17 juin afin d’être mis en examen.

1° « Deux avocats en mal de notoriété »
L’affaire a débuté après que les deux avocats ont déposé plainte, dénonçant le fait que leurs lignes téléphoniques avaient fait l’objet d’interception lors de conversations avec leurs clients en 2005 et 2006. Les 23 et 24 octobre 2008, ils se sont interrogés sur RFO sur le fait que personne ne semblait s’émouvoir de cette affaire à laquelle aucune suite sérieuse n’était donnée. Ils ont donc réitéré leurs accusations.
Quant aux policiers mis en cause, ils avaient par la voix de leur supérieur, fait savoir qu’ils ne diraient rien sur cette affaire au parquet qui devait les auditionner. Loin de condamner cette attitude, c’est la sortie médiatique des deux avocats qui a déclenché les foudres du procureur, Jean-Michel Prêtre.
Il les a publiquement traités de menteurs, d’affabulateurs. Il n’a pas hésité à réduire leur exigence de respect des principes fondamentaux de la justice à un coup de pub orquestré par « deux avocats en mal de notoriété »… C’est dans ce contexte qu’une juge, madame Charloux, a, à son tour, porté plainte, cette fois contre nos deux avocats, estimant que sa probité de magistrat avait été mise en cause par leurs allégations dans cette affaire.

2° Dès le 22 février
Jean-Michel Prêtre a ouvert une information à une date qui n’a probablement rien de fortuite ; il s’agit du 22 février 2009, 2 jours à peine après le commencement de la grève générale initiée par le LKP. Déjà, les deux jeunes avocats avaient fait savoir qu’ils défendraient ce mouvement. Difficile d’y voir une coïncidence. Notons que par la suite, Sarah Aristide va devenir l’avocate de Jimmy Lautric, dans une affaire embarrassante pour le pouvoir comme Chien Créole l’a déjà dénoncé et peut-être liée au meurtre du syndicaliste Jacques Bino (voir l’article suivanthttp://chien-creole.blogspot.com/2009/04/contre-enquete.html). Autant dire que ces deux avocats dérangent.

3° Convoqués à Paris

Une première convocation leur a été délivrée, leur demandant de se présenter à Pointe-à-Pitre le 19 mai. Sans explication, cette convocation a été annulée. C’est quand ils ont reçu la seconde convocation, cette fois pour Paris, qu’ils ont compris. Le motif invoqué pour expliquer ce changement subit de décision est que l’affaire serait de nature « à troubler l’ordre public local ». La requête déposée pour être entendus en visio-conférence a été rejetée.
>
> 4° Ordre public colonial et avocats indigènes
>
> Plusieurs avocats, et pas des moindres, solidaires de leurs jeunes confrères, ont décidé de se constituer en comité de soutien. Ce dernier donne, ce vendredi en fin d’après-midi, une conférence de presse. Dans l’auditoire, en solidarité, plusieurs membres du LKP sont présents et écoutent attentivement, parmi lesquels, Elie Domota et Jean-Marie Nomertin, pour ne citer qu’eux. En revanche, RFO brille curieusement par son absence… Maître Rodes, doyen du barreau de la Guadeloupe, se présente comme un infatigable pélerin de la lutte anti-coloniale. Grande figure de l’indépendantisme guadeloupéen, il a fait partie des accusés au procès des
> 18 patriotes (à ce sujet, lire l’article suivant http://chien-creole.blogspot.com/2009/05/parallele-historique.html), ce qui fait de lui un symbole vivant de cette cause. Citant Dessaline, héros de l’indépendance haïtienne qui signait ses missives comme général indigène, il se qualifie lui-même d’avocat indigène.
>
> Le plus ancien avocat de la Caraïbe commence par rappeler que la justice est le dernier rempart de l’ordre colonial : « sans justice coloniale, il n’y a pas de colonie ». Puis, il se livre à un vaste balayage historique allant du code noir écrit sous Louis XIV, en passant par la magistrature coloniale, à l’époque où celle-ci n’avait pas honte de s’appeler ainsi, s’égarant ensuite assez longuement sur ses souvenirs de la seconde guerre mondiale, avant de revenir à l’affaire qui nous préoccupe.

Il revient sur le concept d’ "ordre public local" qu’il traduit par « ordre public colonial » et
> qui semble s’opposer au fait qu’un magistrat de Paris vienne sur place mettre en examen deux avocats « indigènes ». « L’ordre public colonial s’oppose à ce que la justice se passe normalement. C’est effrayant ! »

Il annonce ensuite son attention de faire appel contre la décision de la juge parisienne car celle-ci induit que la Guadeloupe est en marge de la République Française puisqu’on distingue cette dernière du fameux ordre public local.
>
> 5° Un aveu de faiblesse
>

> Maître Evita Chevry rappelle que c’est la troisième fois en peu de temps que le parquet s’en prend à la parole des avocats. Il y a d’abord eu les poursuites contre maître Harry Durimel, par ailleurs dirigeant des Verts Guadeloupe. Ensuite est venue l’affaire des écoutes, « des faits que la profession considère comme exceptionnellement graves » ; et enfin voici les mises en examen pour diffamation. L’avocate dénonce le dépaysement de l’affaire.

Selon elle, à travers cette manœuvre, le procureur n’a d’autre objectif que de « jouer à domicile, sur son terrain ». Ce n’est ni plus ni moins qu’un aveu de faiblesse ; « l’aveu qu’ici, il ne maîtrise ni le terrain, ni les hommes ».

Elle pointe du doigt au passage les irrégularités dans la procédure quant à la façon dont ils ont été convoqués. Patrice Tacita, le visage grave, dénonce le manque de considération dont ils font l’objet dans cette affaire et rappelle sentencieusement que « le totalitarisme n’est pas loin lorsqu’on tente de substituer un ordre répressif au droit commun ».
>
> 6° « Dans mon pays »
>

> Lorsque Sarah Aristide prend enfin la parole, elle expose sereinement son point de vue, dans un discours teinté de nationalisme où chaque mot est pesé. Elle dénonce un procès politique et le fait qu’en dépaysant l’affaire il s’agit ni plus, ni moins que de les couper de leur soutien populaire, de leur force qui réside dans le LKP. Elle réaffirme ne pas vouloir se dérober à la justice, elle a d’ailleurs des choses à dire, mais continue-t’elle « puisqu’on me reproche quelque chose dans mon pays, je dois être entendue dans mon pays ».

Elle précise que dans le cadre de leur convocation à Paris, le billet d’avion, les nuits d’hôtel, et les frais courants sont entièrement à leur charge.

Il leur a déjà fallu, à eux deux, débourser 6000 euros à consigner, pour que leur plainte pour écoutes illicites soit reçue, puisque le procureur refusait d’y donner suite.

Mais conclut-elle, « tout ça n’est qu’accessoire, car vous l’avez compris, il s’agit en fait d’une question de principes. On nous a refusé la visioconférence, nous n’allons nulle part.
> Nous n’irons pas à Paris. »

7° Esprit insoumis
Une sorte de stupéfaction s’empare de la salle. Evoquant la suite probable des événements, à savoir le mandat d’amener, l’arrestation menottée et la déportation en métropole, elle affirme calmement mais avec détermination : « je suis prête à assumer ces bracelets car ils représentent ce que j’ai de plus sacré, ma liberté ».
Cette allusion fait bien sûr écho au passé esclavagiste de l’archipel et parle à tout Guadeloupéen. Cependant, au-delà de cette symbolique très forte, dans l’histoire de la lutte contre le pouvoir colonial, on retrouve en Guadeloupe cette constante qui consiste à détourner la répression coloniale pour la retourner contre ce même pouvoir.

On l’a vu récemment avec les commémorations du massacre de mai 1967, un événement qui devient constitutif de l’identité guadeloupéenne, qui soude les Guadeloupéens autour de la mémoire (voir : http://chien-creole.blogspot.com/2009/05/tout-en-image.html)

On a vu aussi, comment le procès des 18 patriotes en 1968, accusés d’avoir portés atteintes à la sûreté de l’Etat Français, est devenu le procès des pratiques colonialistes de la France en Guadeloupe.

Dans cet oxymore des menottes symboles de liberté, c’est toute cette tradition qu’on retrouve.

La froide violence répressive n’a pas de prise sur l’esprit insoumis qui fait montre de son indéniable supériorité en transcendant ce qui devrait lui couper les ailes.

Comme au Judo, on se sert du poids de l’adversaire pour le faire chuter.

8° Désobéissance civile
La décision courageuse de cette jeune femme et de son confrère, qui empruntent le sentier périlleux de la désobéissance civile, pourrait bien faire plier l’Etat français, soit en le poussant àfaire preuve de plus d’intelligence et de modération, soit en amenant le peuple à se soulever si on devait leur faire subir le traitement dégradant évoqué plus haut, alors qu’ils

n’ont fait que défendre des principes de justice.

Le ton nationaliste emprunté aujourd’hui par chacun des intervenants n’est pas innocent.

Ils savent pouvoir rassembler bien au-delà des clivages politiques si le masque tombe et que l’opinion publique perçoit les relents colonialistes qui se cachent derrière cette affaire. Interrogé par Chien Créole en marge de cette conférence, Elie Domota a bien fait comprendre que le LKP, directement visé dans cette affaire, ne resterait pas les bras croisés si cela devait arriver : « s’ils les veulent, qu’ils viennent donc les chercher… » Il va falloir suivre cette affaire avec la plus grande attention car elle est de nature à remettre le feu au poudre en Guadeloupe, dans un climat de plus en plus délétère…
Le LKP devrait très bientôt appeler à une mobilisation massive le 22 juin, en soutien à ses deux avocats.
A LIRE AUSSI:
RÉPRESSION - APPEL DE L’UGTG AU MOUVEMENT OUVRIER INTERNATIONAL

vu 649 fois |

Rubrique Justice / Injustice

 

Le LKP condamne la mise en examen de Maîtres Tacita et Aristide, avocats militants du LKP

Par la rédaction | le 08 août : 23:20 dans Culture et société |

mises en examen de Patrice TACITA et Sarah ARISTIDE, avocats militants du LKP. Pour ceux qui en doutent encore, ces mises en examen sont l’un des aspects de « l’Etat policier » qui réprime toutes celles et tous ceux qui osent s’opposer au mépris, à la négation, à l’exploitation et à la discrimination, a tout pwofitasyon dont nous sommes, nous Guadeloupéens, victimes. Ces mises en examen reflètent la volonté manifeste de l’Etat colonial Français de faire taire toute contestation en Guadeloupe en s’en prenant directement aux Avocats du LKP.

Oui, nous sommes bien dans "une colonie" car les magistrats « français » ayant trempé dans cette grave affaire d’écoutes téléphoniques illicites dénoncée par Tacita et Aristide n’ont jamais été inquiétés par leur justice.
> Sé ta yo !

Oui, en France métropolitaine, ces pratiques auraient été dénoncées par la Chancellerie et les coupables lourdement sanctionnés..

Men NOU AN GWADLOUP,
Terre de pwofitasyon où la pratique des écoutes téléphoniques illégales, la violation de la confiden-tialité des correspondances entre un avocat et son client, les prix et marges exorbitants, la répression anti-syndicale, la discrimination raciale à l’embauche à l’encontre des Guadeloupéen-ne-s sont tolérées voire légalisées et institutionnalisés par le système colonial Français lui même.
Lire la suite...»

 

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29 décembre 2011 4 29 /12 /décembre /2011 16:26

L'Europe des libéraux et de l'IS, en France l'Eirope des oui-ouistes de 2005....

 

europe unie

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Etat de la mobilisation Univ

Notre camarade Sequinot de Lille tient à jour l'état de la mobilisation dans les universités et les IUT. Cliquez sur le lien:

http://www.univ-lille1.fr:80/snesup59-62/mobilisation/

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