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25 mai 2008 7 25 /05 /mai /2008 14:20

 Exemple d’une université française qui met en place le plan réussite en licence. 

Citations extraites du projet de  contrat quadriennal public….

« L’objectif est de lutter contre le « décrochage » des étudiants au cours de la première année que ce soit en début (dès la fin du premier mois), milieu (pause de la Toussaint) ou fin du premier semestre de licence. « 

 

 

« Le premier réside dans le renforcement de l’accueil des étudiants lors de la rentrée universitaire, ce qui va se traduire par l’organisation d’une semaine d’accueil associée à un recours plus important à des étudiants « pilotes »… »

 

« Et l’Université entend bien prolonger cet accueil par des actions d’information tout au long du premier semestre de la première année de licence. Le second levier d’intervention consiste en la mise en place, dès le début des enseignements, de dispositifs de suivi des étudiants.

Le défi est important puisque l’Université se doit de passer d’une réactivité à l’échelle du semestre (bilan actuellement établi en janvier) à l’échelle du demi-semestre, voire à celle de la quinzaine. Ceci induit donc une rapide et régulière remontée des informations ainsi qu’un traitement quasiment en temps réel. Afin de répondre au mieux à ces nouvelles attentes, l’Université de …….met en place à la rentrée 2008 et pour tous les étudiants de première année de licence des enseignants- référents. »

 

« Ainsi, à chaque étudiant sera attribué un enseignant-référent (il faut compter une vingtaine d’étudiants par référent) qui aura la charge de suivre l’étudiant et donc de collecter toutes les informations qui ont trait à son profil auprès de ses collègues. »

 

Ce qui donne 19 permanents ou semi-permanents pour la simple première année d’AES d’une université de banlieue,selon leurs calculs, encore du discours.

 

Ces gens qui n’ont jamais enseigné avec ces méthodes ne savent pas le temps que ça prend, bref tout est con et vicieux comme un discours de Mérieux !

 

. » Ces informations telles que l’assiduité, les résultats, les difficultés rencontrées, les demandes d’information et de conseil, permettront un dialogue entre l’étudiant et le référent. Elles seront ensuite transmises au directeur des études qui pilote l’ensemble d’une mention de licence. Par ailleurs, l’enseignant-référent fera régulièrement le point avec l’étudiant afin de l’aider, le conseiller pour la suite de ses études et à plus long terme son insertion professionnelle. Si la mise en oeuvre du dispositif peut différer d’un domaine à l’autre (du fait de la taille et du caractère des effectifs concernés), le but premier est de repérer au plus vite les difficultés, de tous ordres, des étudiants et de leur proposer des solutions rapides et adaptées. »

 

C’est payé combien ?

On peut considérer que les enseignants chercheurs qui ne font pas de recherche, et parfois pas de travail administratif, peuvent consacrer leur temps libre à ce type d’activité, mélange de travail de prof principal en 6° et de CPE (le surveillant général).

Mais les vrais enseignants chercheurs, ceux qui font des cours, qu’ils renouvellent, de l’administration et….de la recherche ? Ils ont quel temps pour ce travail ?

Les PRAG, ce cher Jacques Lang, « le défenseur du crétinisme pédagogique, le socialiste, leur avait déjà imposé 384 h. On ne va pas leur demander de travailler gratuitement en plus, alors qu’à côté le pseudo enseignant chercheur qui ne publie pas est en HC à la 193° heure.

Et ne prétendez pas que l’enseignant chercheur qui ne fait pas de recherche, mais 200 HC n’existe pas,  on peut publier des chiffres et des exemples ! 

 

Pour les PRAG il faut un alignement sur les primes de prof principal du second degré et c’est du niveau POST bac ! Donc plus cher.

Que fait la direction du SNESup….. ? Où en sont les négociations avec le ministère sur ces points ? Ou faudra-t-il comme d’habitude se débrouiller seuls sur les questions corporatives (PAST, PRAG, Prce ) ?

Etant donné la diversité des profils des étudiants, il n’existe pas de solution unique mais différents axes d’approche. Aussi peut-il s’agir d’une simple aide ponctuelle, d’un accompagnement pédagogique plus soutenu voire même en vue d’une réorientation en fonction de l’importance des lacunes décelées chez l’étudiant. La validation de compétences acquises par des étudiants qui dès le départ ont prévu de ne pas continuer leurs études au delà du premier semestre est également prévue. Dans tous les cas, y compris pour les étudiants en réussite, il s’agit de leur proposer un suivi individualisé qui les responsabilise. En effet, tous ces dispositifs supposent un engagement formel de l’étudiant qui souhaite en bénéficier.

Etc, etc , demain on rase gratis. C’est exactement comme l’accueil des enfants de banlieue à Polytechnique et Sciences Po à entendre la radio ils y sont tous !

Comment se fait-il que nos amphis de première année soient pleins de jeunes, y compris les fruits des entrailles petites bourgeoises votant Ségolène, aux connaissances si fragmentaires, aux comportements si décalés qu’il faille mettre en place des dispositifs qui n’existaient pas en 3° ? Et, qui a vu un CPE travailler au lycée Louis le Grand  (entre la seconde et la terminale) ?

Le second volet du plan « réussite en licence » est dédié aux étudiants qui, malgré les dispositifs mis en place au premier semestre, sont en échec ou souhaitent changer de formation. Dans cette optique trois types d’actions seront mises en place. La création de second semestres « tremplins » sera destinée aux étudiants qui ont besoin d’un semestre adapté avec comme objectif la réussite en fin de première année de licence ou un redoublement positif. Les semestres « rebonds » seront quant à eux proposés aux étudiants qui cherchent encore leur voie, qui ont besoin de conforter leurs acquis et de construire un projet personnel et d’études. Enfin, la mise en place de passerelles croisées facilitera le passage d’une formation post-bac à une autre (BTS, DUT, Licence). Dans tous ces cas de figure, l’engagement contractualisé de l’étudiant servira de base à ces dispositifs.

Avec quel moyens en personnel et quel capacité intellectuelle et quelle volonté politique de l’administration de M.Darcos pour mettre en place les passerelles avec les BTS ?

Un suivi en terme de projets

L’accompagnement et le suivi se poursuivent tout au long du cursus de licence mais la philosophie se modifie progressivement en développant l’approche projet professionnel, personnel et projet d’études (PPPE), approche qui prend tout son sens en deuxième année de licence.

La rentrée 2008 verra, comme prévu dans le projet d’établissement de l’Université de xxxxxs, la généralisation du PPPE à toutes les mentions de licence.

Par ailleurs les parcours préprofessionnels seront développés à partir du quatrième semestre de licence avec possibilité de suivre un stage dans tous les cursus de licence, la mise en place de modules favorisant le passage d’une licence vers des licences professionnelles et de parcours facilitant l’intégration en troisième année de licence d’étudiants venant de BTS et DUT, ou encore l’instauration du contrat d’aménagement d’études pour les étudiants ayant des contraintes particulières. Les certifications de compétences seront également développées afin que les étudiants interrompant leurs études puissent attester des compétences acquises pour l’insertion professionnelle. Toujours dans le cadre du développement des parcours préprofessionnels et du fait de l’intégration de l’IUFM à l’Université dexxxx, le “continuum de formation des maîtres“ sera instauré dès le quatrième trimestre dans les domaines Arts, lettres et langues, Sciences humaines et sociales et Sciences, technologies, santé.

Aussi, au-delà de la lutte contre l’échec, s’agit-il d’aider les étudiants à s’orienter au cours de la licence en définissant leur projet personnel et professionnel, mais également de redonner toute sa place au grade de licence à la fois comme diplôme terminal et comme préalable à une poursuite d’études.

 

Bref tout cela ressemble étrangement aux multiples plans banlieue et aux politiques de la ville…avec les résultats que l’on connaît.

Mais c’est comme la religion, un opium qui ne guérit pas mais soulage la douleur, et certains de nos collègues y croiront. C’est autant de gagné s’ils travaillent gratuitement.

Seul problème Madame Pécresse, vous donnez combien pour ce travail ? Vous donnez combien de postes de PRAG , les seuls comme vous le reconnaissez ont réussi dans les IUT et les CPGE.

Dans ce cas alignés sur les services et les primes des CPGE !

 

Pecresse et Sarkozy c’est retroussez-vous les manches, nous et nos copains on se remplit les poches !

Vous et vos amis, le président bling, bling en tête vous faite la charité en nous bloquant les salaires pendant que vos amis du capital se gobergent avec les cadeaux en tous genres et il faudrait que nous travaillions gratuitement pour honorer votre compromis avec le jeune Julliard de l’UNEF !

 

Il reste bien une solution, le fonctionnaire italien, de l’université  la Sapienza, le seul capable de faire en sociologie,  350h/an à Rome et 192 h/an  à Evry en même temps. Et pas compliqué, vous le foutez à la porte sans problème et il accepte un poste de PAST à plein temps ailleurs. Le vrai PR contemporain, modèle d’émigration garantie….en plus ses copains prétendront qu’il fait de la recherche !

Une bonne entente entre le bling, bling italien et son homologue français sur une immigration choisie et le tour est joué !

 

 

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